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Troubles neurovisuels et troubles des apprentissages

Troubles neurovisuels et troubles des apprentissages
La vision peut être considérée comme « le socle des apprentissages » et il n’est donc pas surprenant que les troubles neurovisuels soient à même d’altérer les capacités de lecture, d’écriture, de calcul, et praxique de l’enfant. Néanmoins, si on conçoit aisément qu’un trouble de l’attention, l’analyse et/ou la mémoire visuelle peut être responsable d’un ou plusieurs troubles des apprentissages, on ne peut faire l’hypothèse que les troubles d’apprentissage de la lecture, du calcul, ou d’acquisition du geste sont tous dans l’ensemble dus à des troubles neurovisuels. La lecture est essentielle dans les apprentissages et l’existence de troubles neurovisuels chez l’enfant peut perturber l’acquisition ou le bon fonctionnement de ce processus. Dans la lecture, le processus d’identification du mot se fait lors de la fixation de notre regard sur le mot à identifier, lorsqu’il est dans notre vision centrale ou fovéale là où notre acuité est la plus importante. Bibliographie: Articles en lien:

Analogies - Le cheval à rayures Intuitions Une des caractéristiques des personnes HP est leur mode de raisonnement rapide fait d’analogies. Ils utilisent plus que d’autres leur cerveau droit. Pour un rapide exposé de ce que représentent ces deux hémisphères cérébrales, et avant que la Fille n’écrive son propre billet sur le sujet, une introduction ici « L’hémisphère droit est analogique et intuitif :Son approche est globale.Son domaine est l’espace, il est spécialisé dans le traitement de la forme et de l’information graphique non-lexique, images, dessins, idéogrammes qu’il perçoit globalement. Cela donne des résolution de problèmes de maths qui posent problème dès le collège. Outre l’incompréhension des professeurs, voire leurs doutes quant à l’authenticité de la démarche, cela apporte au collégien (au lycéen, à l’étudiant..) une mauvaise note (car le raisonnement est aussi important voire plus que le résultat dans ces classes-là) et commence la spirale de l’échec.

Mémoire musicale : certains déficits commencent dans le cortex auditif L'amusie congénitale, qui touche entre 2 et 4% de la population, peut se manifester de diverses façons : par une difficulté à entendre une « fausse note », par le fait de « chanter faux », voire parfois par une aversion à la musique. Certaines de ces personnes affirment ressentir la musique comme une langue étrangère ou comme un simple bruit. L'amusie n'est due à aucun problème auditif ou psychologique, et ne semble pas liée à d'autres troubles neurologiques. Les recherches sur les bases neuronales de ce déficit n'ont commencé qu'il y a une dizaine d'années avec les travaux de la neuropsychologue canadienne Isabelle Peretz. Deux équipes du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS / Inserm / Université Claude Bernard Lyon 1) se sont notamment intéressées à l'encodage de l'information musicale et à la mémorisation à court terme des notes. © Philippe Albouy Encodage de mélodies chez des participants amusiques et des contrôles appariés Références :

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