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Qualité de vie au travail

Qualité de vie au travail
Publié le 17-MAR-14 par ANACT | Imprimer Au cours des dernières années, le sujet « qualité de vie au travail » (QVT) a progressivement rejoint l’agenda stratégique des entreprises. L’importance prise par les phénomènes de stress et l’irruption des risques psychosociaux (RPS) sont passés par là, de même que les difficultés rencontrées face à la multiplication des négociations dans l'entreprise (seniors, égalité, RPS,...). Mais les transformations actuelles du travail et la perception toujours plus nette des liens existant entre qualité de vie au travail, qualité du travail et performance ont également joué un rôle moteur dans cette évolution. Un cadre défini par l'ANI du 19 juin 2013 Les partenaires sociaux ne s’y sont pas trompés et ont jugé utile de négocier, dans un domaine où rien ne les y contraignait, avec à la clé, un accord national interprofessionnel (ANI) signé le 19 juin 2013. Cet accord invite à une approche « systémique » et à l’expérimentation.

Conditions de travail dans les entreprises et développement durable Dans tous les pays, qu'ils soient en voie de développement ou développés, les entreprises ont la responsabilité des conditions de travail de leurs salariés. Elles ont l'obligation de procurer à leurs employés des conditions de travail décentes et propices à un bien-être physique et mental, ainsi qu'à une meilleure productivité qui bénéficiera à l'entreprise. Les conditions de travail regroupent beaucoup de paramètres : matériels, physiques, moraux, en termes de risques... De nombreux critères doivent être pris en compte : la pénibilité du travail, les risques et accidents au travail, les pathologies relevant du travail, l’hygiène et la sécurité, le bruit, la chaleur ou le froid, l’exposition à des produits toxiques, le harcèlement moral, le harcèlement sexuel, le type de contrat de travail, la rémunération, l’accès à la formation, la possibilité d'expression et d'initiative, etc.

L’ANI sur la QVT et l’Egalité Professionnelle L’Accord National Interprofessionnel du 19 juin 2013 vers une politique d’amélioration de la Qualité de Vie au Travail et de l’Egalité Professionnelle est désormais validé depuis les premières annonces de signatures de syndicats le 8 juillet dernier. Je vous propose quelques idées clés sur cet ANI. Objet de l’accord L’accord vise à favoriser l’égalité d’accès à la Qualité de Vie au Travail (QVT) et à l’Egalité Professionnelle (EP) pour tous les salariés. Il s’agit d’augmenter la prise de conscience et la compréhension des enjeux par toutes les parties prenantes (dont les employeurs, les salariés et leur représentants) de la QVT et de l’EP. Cet accord fournit un cadre pour l’amélioration de la QVT et de l’EP, dans une approche systémique. Portée de l’accord et cadre des négociations Cet accord ne crée pas une obligation supplémentaire pour les entreprises. Si la négociation aboutit, l’accord d’entreprise ou de branche sera conclu pour une durée de 3 ans. Délimitation des champs de la QVT

Les risques psychosociaux et la responsabilité du chef d’entreprise Introduction Les risques psychosociaux et la responsabilité du chef d’entreprise La notion de travail trouve son origine dans le mot latin tripalium, un instrument à 3 pieux, un instrument de torture, de combat pour gladiateurs ou destiné à ferrer les chevaux rétifs. Travailler serait donc vécu comme une torture. Torture physique dans le film « les temps modernes », torture morale et risques psychosociaux aujourd’hui en répercussion des pressions mises en œuvre par toutes les organisations en recherche d’efficacité économique pour les entreprises privées, d’efficacité de l’action publique pour les organisations de la fonction publique. Lorsque les entreprises investissent dans leur système de production de richesses, on constate trop souvent encore qu’elles ne prennent en compte que les aspects organisationnels, techniques et financiers. Lorsqu’on s’interroge sur la signification de l’adjectif « psychosocial » qui qualifie le risque, deux sens différents viennent à l’esprit. I. A. 1. 2.

Pourquoi l'absentéisme s'envole dans le secteur privé Coup de flemme généralisé ou véritable épidémie ? Les salariés ont pris, en moyenne, 16,6 jours d'arrêts maladie en 2012, soit 18% de plus que l'année précédente. Même les cadres se font plus souvent porter pâle. Les Français seraient-ils de moins en moins motivés pour aller travailler ? En tout cas, l'absentéisme gagne du terrain dans les entreprises du secteur privé. Pourtant, en période de crise, l'absentéisme a généralement tendance à baisser, les salariés évitant de se faire mal voir afin de ne pas perdre leur emploi. Les cadres ne sont plus épargnés Symbole de ce coup de déprime général : la forte hausse de l'absentéisme des cadres, habituellement les plus assidus. Le phénomène est particulièrement frappant au sein des sociétés de services, où le nombre d'arrêts pour maladie ou accident de travail a explosé de 65%, de 12,1 à 20 jours. Autre tendance : les seniors sont davantage absents que les plus jeunes. Un coût de 7 milliards d'euros par an Thomas Le Bars

Travailler Mieux Comment agir ? - Démarches- Outils La démarche de prévention La méthodologie d’une démarche de prévention des risques psychosociaux se construit à partir d’étapes qui ont chacune leur importance et doivent être adaptées aux caractéristiques et à la taille de chaque entreprise. Si la démarche est engagée « à chaud » sur une situation de risque avérée, elle devra prendre en compte le nécessité d’apporter une réponse adaptée au contexte particulier avant de revenir à la démarche globale exposée ici. On peut distinguer les 5 étapes suivantes : 1. L’enjeu de la démarche est tel que, si elle est conduite de façon rigoureuse et en accordant une place prépondérante au dialogue social, les implications qui s’en suivent ont, dans des proportions variables, un impact sur l’organisation du travail et les moyens qui peuvent le cas échéant y être consacrés. Dans tous les cas les instances représentatives du personnel devront être consultées aux différentes étapes de la démarche dans le cadre de leurs prérogatives respectives. 2. 3. 4.

Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé Taux de cotisation accident du travail - Règles de tarification AT/MP - CRAMIF Le taux de cotisation accidents du travail et maladies professionnelles, fixé chaque année par établissement, tient compte du risque engendré par l'activité et varie en fonction de l'effectif de l'entreprise. Notion d'établissement Un établissement est un lieu d'activité avec du personnel salarié situé à une adresse donnée. Il est répertorié sous un numéro SIRET (?) Code risque - APE La CRAMIF attribue à chaque établissement un code risque (?) Attention Indiquez ce code risque lorsque vous remplissez la déclaration d'accident du travail au niveau de la zone Numéro de risque Sécurité sociale. l' INSEE attribue, pour sa part, le code APE (?) Seuils d'effectifs Effectif global L'effectif global d'une entreprise est constitué par la somme des effectifs moyens de l'ensemble des établissements au niveau national. Coût du risque

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