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Faut-il avoir peur du gaz de schiste ?

Faut-il avoir peur du gaz de schiste ?
Conséquences sur l'environnement, coût de l'énergie, évaluation des réserves : bien des questions se posent sur cette ressource, devenue un enjeu politique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie-Béatrice Baudet, Jean-Michel Bezat, Stéphane Foucart et Hervé Kempf Conséquences sur l'environnement, coût de l'énergie, évaluation des réserves : bien des questions se posent sur cette nouvelle ressource, devenue un enjeu politique. Un dossier sensible pour la conférence environnementale des 14 et 15 septembre. L'un des arguments forts en faveur du gaz de schiste est son impact climatique, réputé plus faible que celui du charbon. Il ne reste cependant qu'un peu plus d'une décennie dans l'atmosphère, contre plus d'un siècle pour le CO2, et produit donc ses effets réchauffants sur une période plus courte... Selon Total, l'étude de Gabrielle Pétron est le reflet d'un cas particulier, lié à des installations anciennes. Le débat scientifique est donc loin d'être clos. Reste le gaz naturel.

Tricastin : une centrale sans failles ? Après les deux intrusions dans les centrales du Bugey et de Civaux, qui étaient venues titiller la campagne présidentielle en mai 2012, c'est maintenant au tour de la centrale du Tricastin, dans la Drôme, d'être visée par des militants anti-nucléaire. Vingt-neuf membres de Greenpeace y ont pénétré, lundi 15 juillet, en une vingtaine de minutes – sans atteindre toutefois les zones les plus sensibles. L'action, qualifiée de purement médiatique par le gouvernement, visait à pointer les failles de sécurité de cette centrale – classée "parmi les cinq plus dangereuses de France" par l'ONG environnementale – et demander sa fermeture. Lire : "Tricastin : les 29 militants de Greenpeace arrêtés, Hollande défend le nucléaire" "Comme Fessenheim, la centrale du Tricastin est une de celles qui connaît le plus de risques de sûreté et d'agressions externes naturelles ou humaines", assure Greenpeace sur son site. Lire : "La sûreté doit être améliorée sur les réacteurs nucléaires français"

Gaz de schiste, solidarité internationale et transition énergétique: quelques perspectives La première journée internationale d'actions contre les gaz et pétrole de schiste du 22 septembre a été une réussite. Y compris en France, malgré les récentes déclarations de François Hollande. Les collectifs citoyens et organisations mobilisées ne manquent pas de raisons pour renforcer et étendre leurs actions, notamment dans la perspective du débat national sur la transition énergétique. Ce 22 septembre s'est tenue la première journée internationale d'actions coordonnées contre les gaz et pétrole de schiste, contre la fracturation hydraulique mais également pour repousser avec force la propagande actuellement déployée par l'industrie pétrolière et gazière pour promouvoir ses projets dévastateurs. Pour les collectifs citoyens réunis en coordination nationale, « il n'y a plus, aujourd'hui, en France, de gisements d'hydrocarbures accessibles sans stimulation ou techniques néfastes pour l'environnement à court, moyen et très long terme ».

La pollution de l’eau au méthane explose près des sites de gaz de schiste Alors que l'Assemblée nationale examine, mardi 10 mai, la proposition de loi du député UMP Christian Jacob contre l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste en France, une nouvelle étude américaine jette l'opprobre sur la méthode de la fracturation hydraulique, consistant à injecter sous forte pression d'énormes quantités d'eau, de sable et des centaines de produits chimiques pour briser la roche et extraire le gaz situé à plus de deux kilomètres sous terre. Des chercheurs de l'université américaine Duke, en Caroline du Nord, affirment avoir établi un lien clair entre le forage de ce gaz non conventionnel et des niveaux élevés de méthane inflammable dans l'eau potable - un point qui cristallise le débat aux Etats-Unis depuis la sortie du documentaire Gasland, célèbre pour la scène où un homme allume son briquet et met le feu à l'eau de son robinet. Comment le méthane s'est-il retrouvé dans l'eau potable ? Reste la question des effets sur la santé du méthane. Photo : AFP

La décroissance (et la sobriété heureuse) comme alternative à la crise « Je suis né pour vivre » Entretien avec Pierre Rabhi. Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l’agriculture biologique. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Expert reconnu en matière de sécurité alimentaire, il a participé à l’élaboration de la convention des Nations-unies pour la lutte contre la désertification. Pouvez-vous nous nous expliquer le concept de décroissance ? Pierre Rabhi : L’idéologie moderne a organisé le monde sur le précepte, le dogme suivant : la croissance est la solution à tous nos maux et elle va produire de la prospérité pour tout le monde. Dans les pays en crise du sud de l’Europe, les gouvernements prônent une forme d’austérité. C’est un peu bête d’être contraint. Le nouveau gouvernement mise tout sur la croissance et l’emploi. Il n’y a pas d’intelligence. Il y a les deux.

Les Mapuches argentins mobilisés contre le pétrole et le gaz de schiste LE MONDE | • Mis à jour le | Par Christine Legrand (Buenos Aires, correspondante) Dans la foulée de la majorité des pays européens, c'est au tour des Indiens mapuches, en Patagonie argentine, de partir en guerre contre l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste, accusée de provoquer d'irréparables dommages écologiques. A Buenos Aires, mardi 16 juillet, la compagnie pétrolière argentine YPF a signé un accord avec le géant américain de l'énergie Chevron pour l'exploration et la production d'hydrocarbures non conventionnels sur le gisement de Vaca Muerta (province de Neuquén, sud-ouest). C'est l'une des plus vastes réserves mondiales de gaz et de pétrole de schiste, selon l'US Geological Survey (USGS). Le même jour, des dizaines de membres de l'ethnie Mapuche ont occupé deux puits de pétrole sur ce même gisement, obligeant à suspendre la production pendant vingt-quatre heures.

Une politique de l'énergie pour l'Europe La présente communication, analyse stratégique de la situation énergétique européenne, introduit le paquet intégré de mesures définissant la politique européenne de l'énergie (paquet «énergie»). L'Union européenne (UE) doit relever de réels défis énergétiques tant en termes de durabilité et d'émissions de gaz à effet de serre, que de sécurité d'approvisionnement et de dépendance à l'égard de ses importations, ou encore de compétitivité et de la réalisation effective du marché intérieur de l'énergie. Définir une politique européenne de l'énergie s'impose comme la réponse la plus efficace à ces défis, dénominateurs communs à l'ensemble des États membres. L'UE entend mener une nouvelle révolution industrielle et créer une économie à haute efficacité énergétique et à faible taux d'émission de CO2. Pour y parvenir, elle s'est fixé plusieurs grands objectifs énergétiques. Un marché concurrentiel Un marché intégré et interconnecté Une régulation efficace au niveau communautaire s'impose.

Gaz de schiste : les estimations des réserves sont-elles fiables ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Quelles quantités de gaz de schiste dorment réellement sous nos pieds ? Les estimations divergentes se multiplient dans de nombreux pays qui aspirent à exploiter ces hydrocarbures non conventionnels, nouvelle donne énergétique planétaire. Les seuls chiffres disponibles au niveau mondial sont ceux de l'US EIA (US Energy Information Administration), qui produit beaucoup de statistiques sur l'énergie, mais ils suscitent la polémique. Le 10 juin, l'agence a livré sa dernière étude, qui passe en revue 137 gisements dans 41 pays : au total, elle évalue à 345 milliards de barils la quantité de pétrole de schiste techniquement extractible, soit dix fois plus que son estimation de 2011. Lire Les réserves de schiste représentent un tiers du gaz mondial et 10 % du pétrole Lire Arnaud Montebourg veut créer un groupe public pour exploiter le gaz de schiste Comment expliquer de telles divergences ? C'est ce dernier point qui pose problème.

Les usages du concept de modèle dans la construction sociale du « modèle danois » English abstract on Cairn International Edition Résumé Français Cet article montre comment la transformation du système socioéconomique danois en « modèle danois », sur la scène internationale est le produit d’une construction sociopolitique complexe impliquant de nombreux acteurs appartenant à des espaces variés de légitimation et de reconnaissance. Ces acteurs influents participent à la diffusion du principe d’existence du modèle, par l’usage public et répété qu’ils font du concept de modèle. English Uses of the model concept in the social construction of the “Danish model”This article shows how the emergence of the national Danish “model”, on the international scene, is the product of a complex socio-political construction, implying many actors belonging to various recognition areas. Plan de l'article Accéder à cet article ➜

Débat national sur la transition énergétique: les propositions de Solagro pour la biomasse Débat national sur la transition énergétique: les propositions de Solagro pour la biomasse Le 1 juin dernier, dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, Solagro a organisé un débat intégralement centré sur la biomasse énergie. Objectif : répondre aux préoccupations, voire aux objections les plus fréquemment exprimées, tout en mettant en évidence la nécessité d'élargir les approches sur ces problématiques. Ces préoccupations mises en débat, les voici : Quelle place pour la biomasse dans les différents scénarios de transition ? Nos réponses ? Elles sont rapportées ici de manière brute, avec concision, sans retourner dans le détail des explications techniques ou scientifiques qui ont été apportées. Quelle place pour la biomasse dans les différents scénarios de transition ? Une tonne de biomasse équivaut en moyenne à une demi-tonne de pétrole : la biomasse peut donc jouer un rôle majeur dans les scénarios de transition énergétique.

Augmentation du prix de l'électricité : la faute au nucléaire A partir du mois d’août, votre facture d’électricité s’alourdit de 5%, soit la bagatelle de 35 à 50 euros en moyenne par an. L’an prochain rebelote, la même hausse devrait intervenir au même moment. Si pour 2015 la confusion règne, on ne peut plus s’y tromper, la tendance est lancée. Estimez-vous heureux : les dégâts ont été limités. L’augmentation décidée par le gouvernement est plus modérée que celle - de 6,8% à 9,6% - préconisée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Car, comme l’indique l’autorité administrative indépendante dans son dernier rapport produire de l’électricité coûte de plus en plus cher. A qui la faute ? « Un mensonge d’Etat est en train de tomber » En 2012, sur cent euros dépensés par un particulier pour s’acquitter de ses charges en électricité, près d’un quart finançait la production d’énergie nucléaire. La rénovation des centrales aussi chère que leur construction ? Et ce n’est qu’un début. Car les inconnues pèsent lourd.

Gaz de schiste : une ressource à renier ? Publié le vendredi 12 juillet 2013 à 14H00 - Vu 353 fois AISNE - Les réunions publiques se multiplient dans le sud de l’Aisne pour dire « non au gaz de schiste ». En question, le permis dit « de Château-Thierry », qui autorise, depuis 2009 l’exploration du sous-sol axonais, alors que l’exploitation reste interdite en France. Les opposants craignent une pollution environnementale et des risques pour la santé. Débats publics, convention environnementale, rencontre d'élus. Ce que dit la loi Le gouvernement, et l'ancien ministre de l'Ecologie Delphine Batho se sont engagés à plus de transparence sur le dossier du gaz de schiste. Problèmes d’eau, problèmes de santé Une étude américaine l'a révélé récemment : les nappes phréatiques à proximité des puits de forage de gaz de schiste aux Etats-Unis sont polluées. 15 000 m3 d'eau pour chaque forage L’argument d’un champagne de mauvaise qualité Et si le goût du champagne changeait ? « Il n'y a pas de raison de s'alarmer » L'Aisne Nouvelle

En Seine-et-Marne, des militants pédagogues contre le gaz de schiste Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne) « Gaz et pétrole de schiste, ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui et ni demain » : telle était la devise des cinq cents personnes rassemblées à Tournan en Brie ce samedi 22 septembre, à l’occasion de la journée mondiale contre les gaz de schiste. Venus des alentours de Paris, Lille ou Arras, citoyens, collectifs et élus ont dans un premier temps salué le rejet de sept permis d’exploration annoncé par François Hollande lors de la conférence environnementale. Au-delà de cette reconnaissance, tous ont néanmoins pris la parole pour exiger de plus amples engagements de la part du gouvernement : l’abrogation des permis d’exploration accordés en France jusqu’à ce jour (plus d’une soixantaine), ainsi qu’un moratoire sur les demandes futures. Ces deux mesures représentant une réponse directe aux pressions des industriels déjà présents sur certaines communes pour entamer des forages.

Etat des lieux en Europe | Gaz de schiste : état des lieux en Europe | Gaz de schiste : une énergie qui divise | Monde Conception : Sylvain Lapoix - Graphisme : Cédric Audinot Convaincues par les expériences menées au Texas et dans le Midwest américain, les majors pétrolières s'attaquent désormais aux réserves européennes en promettant des productions de plusieurs milliards de mètres cubes. Au forum économique de Davos, le 24 janvier dernier, le ministre ukrainien de l'énergie et le groupe anglo-néerlandais Shell ont signé un accord supérieur aux estimations de réserves nationales de gaz de schiste, accord qui pourrait mener à 7,5 milliards d'euros d'investissements. Une somme astronomique mais inférieure de moitié aux projets du ministre polonais des Finances qui déclarait le 13 octobre 2012 vouloir investir 12,5 milliards d'euros d'ici 2022 dans la filière. A l'Est de l'ancien rideau de fer, la domination russe n'est plus politique ou militaire mais gazière. Mais les traditions industrielles remportent souvent le débat face aux inquiétudes écologiques.

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