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Faut-il avoir peur du gaz de schiste ?

Faut-il avoir peur du gaz de schiste ?
Conséquences sur l'environnement, coût de l'énergie, évaluation des réserves : bien des questions se posent sur cette ressource, devenue un enjeu politique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie-Béatrice Baudet, Jean-Michel Bezat, Stéphane Foucart et Hervé Kempf Conséquences sur l'environnement, coût de l'énergie, évaluation des réserves : bien des questions se posent sur cette nouvelle ressource, devenue un enjeu politique. Un dossier sensible pour la conférence environnementale des 14 et 15 septembre. L'un des arguments forts en faveur du gaz de schiste est son impact climatique, réputé plus faible que celui du charbon. Il ne reste cependant qu'un peu plus d'une décennie dans l'atmosphère, contre plus d'un siècle pour le CO2, et produit donc ses effets réchauffants sur une période plus courte... Selon Total, l'étude de Gabrielle Pétron est le reflet d'un cas particulier, lié à des installations anciennes. Le débat scientifique est donc loin d'être clos. Reste le gaz naturel.

Gaz de schiste : Hollande ferme la porte à la fracturation hydraulique Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jonathan Parienté A première vue, les propos du président de la République, vendredi 14 septembre, dans son discours sur l'écologie, sont on ne peut plus clairs. L'exploitation des gaz de schiste reste interdite en France et, à ce titre, il a demandé à la ministre de l'écologie, Delphine Batho, "de prononcer sans attendre le rejet des sept demandes de permis d'exploitation auprès de l'Etat et qui ont légitimement suscité l'inquiétude dans plusieurs régions de France". Pour ceux-ci, la messe est dite, mais qu'en sera-t-il pour les éventuels projets futurs ? "Dans l'état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l'exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd'hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l'environnement", a déclaré le chef de l'Etat. Et c'est en contradiction avec le groupe socialiste à l'Assemblée nationale lorsqu'il était dans l'opposition. En revanche, M.

09/14 > BE Allemagne 582 > Gaz de schistes en Allemagne : un fort encadrement législatif annoncé EnergieGaz de schistes en Allemagne : un fort encadrement législatif annoncé Jeudi 6 septembre 2012, Peter Altmaier, Ministre fédéral de l'environnement (BMU), a présenté les conclusions d'un rapport de l'Office fédéral pour l'environnement (UBA) sur les risques de la fracturation hydraulique, technique d'extraction des gaz de schistes selon laquelle un mélange d'eau, de sables et de produits chimiques est injecté sous forte pression dans la roche contenant lesdits gaz pour les faire remonter à la surface. Cette technique, très controversée outre-Rhin, est néanmoins regardée avec intérêt par les industriels gaziers. Le rapport de l'UBA juge une partie des composants chimiques utilisés pour la fracturation "dangereux, toxiques et dommageables pour la santé et l'environnement". Ce rapport apparaît dans un contexte européen hésitant.

Gaz de schiste : une exploitation non sans conséquences sur notre santé Selon une récente étude réalisée aux Etats-Unis, la contamination des puits d'eau potable situés à proximité des sites de forage de gaz de schiste est bien réelle. De quoi relancer le débat sur les impacts de cette exploitation sur la santé. A l'Université Duke (Caroline du Nord), des scientifiques ont analysé l'eau provenant de 141 puits privés qui alimentent les maisons du bassin riche en gisements de schiste du site de Marcellus, au nord-est de la Pennsylvanie et au sud de l'Etat de New-York. Alors qu'à l'échelle mondiale le gaz de schiste constitue une véritable révolution en matière d'énergie, et cela en particulier en Amérique du Nord, en France l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste sont au coeur de véritables débats. Le schiste suscite une réelle inquiétude de la population française, et pour cause, les conséquences sur la santé ne sont pas négligeables. Des substances toxiques, voir mortelles Attendre le meilleur, se préparer au pire

Gaz et huile de schiste : le futur inéluctable de l’énergie française ? Atlantico : La France importe aujourd'hui entre 80 % et 90 % de son gaz, principalement de Norvège et de Russie. Sans la production de gaz de Schiste elle reste donc dépendante de ses voisins. Sur le long terme, et afin d'obtenir une certaine indépendance énergétique, la production de gaz de schiste est-elle inévitable ? Thomas Porcher : Aujourd'hui, la France importe la quasi-totalité de son gaz, qui représente 15% de notre consommation d'énergie, contre plus de 40% pour le nucléaire. Mais le principe de précaution est une bonne chose, car contrairement à l'idée reçue, la non-utilisation des gaz de schiste en France n'est pas une perte en soi car le gaz n'est pas perdu, il reste dans notre sous-sol. Qu'en est-il de la question de la baisse du prix qui résulterait de cette exploitation ? La baisse des prix est difficilement chiffrable. Au regard de ce qui se passe aux États-Unis et au Canada, existe-t-il des risques ? Toute nouvelle technologie présente des risques.

08/29 > BE Royaume-Uni 116 > Rapport de la Royal Society et de la Royal Academy of Engineering sur la fracturation hydraulique et l'exploitation des gaz de schistes Energie et environnementRapport de la Royal Society et de la Royal Academy of Engineering sur la fracturation hydraulique et l'exploitation des gaz de schistes Comme son nom l'indique, un gaz de schiste est un gaz naturel, formé et emprisonné dans des schistes, roches d'aspect feuilleté très compactes, imperméables et profondes. Ces roches, présentes dans le sous-sol sur toute la planète, renferment entre 1 et 25% de matière organique ayant évolué en gaz sous les effets conjugués de la pression et de la température. Les gaz de schistes jouent un rôle de plus en plus important dans l'approvisionnement énergétique des Etats-Unis, mais les problèmes environnementaux associés à leur exploitation, notamment contamination de l'air et de l'eau, ainsi que les potentiels risques sismiques, entraînent une méfiance de l'opinion publique et de certains gouvernements vis-à-vis de cette ressource. Minimisation des risques de sismicité Le Royaume-Uni est un pays très peu sismique.

Conséquences de l'exploitation du gaz de schiste sur l’environnement et la santé Conséquences de l’exploitation du gaz de schiste sur l’environnement et la santé. L’exploitation du gaz de schiste (GdS) aux USA a connu un essor considérable lors de ces dix dernières années grâce à la fracturation hydraulique en forage horizontal qui permet d’extraire le gaz dissout dans la roche à 2 ou 3 km de profondeur. Cette technique nécessite l’injection à très haute pression d’un liquide composé d’eau (en très grande quantité), de sable et de produits chimiques dont la composition varie selon les firmes, la roche et la profondeur des puits. Une partie de ce liquide (25 à 50 %) remonte et doit être stockée dans des bassins de surface avant d’être traitée. Ces activités industrielles ne sont pas confinées et concernent des régions rurales habitées. De plus, cette activité peut être responsable d’une pénurie d’eau de consommation. Certaines substances considérées comme des perturbateurs endocriniens sont également utilisées (phtalates, 2- butoxyéthanol…). Conclusion :

Une fracture en attente de devis Contrairement à ce que suggèrent les débats actuels, la question n’est pas de savoir si l’on veut exploiter les ressources françaises de gaz de schiste. La question est de savoir si l’on veut les exploiter maintenant, ou si l’on préfère les conserver dans le sol pour pouvoir décider plus tard de les exploiter. Aujourd’hui, un moratoire sur l’exploitation paraît être la meilleure solution. D’abord, l’impact économique de l’exploitation immédiate serait limité. Les emplois créés par la filière seraient les bienvenus, mais consacrer les mêmes investissements à la rénovation thermique des bâtiments créerait plus d’emplois tout en réduisant notre facture énergétique. L’impact de l’exploitation sur la balance commerciale est évalué à 3 milliards d’euros par le conseil d’analyse stratégique, à comparer au déficit qui est passé de 51 à 70 milliards entre 2010 et 2011.

09/21 > BE Etats-Unis 303 > Gaz de schiste : recherches en cours aux Etats-Unis pour éviter les fausses fractures Energie & EnvironnementGaz de schiste : recherches en cours aux Etats-Unis pour éviter les fausses fractures La décision du Président de la République française de maintenir le moratoire sur le gaz de schiste, annoncée à l'occasion de la conférence environnementale confirme la divergence de stratégie à l'égard de ces nouvelles ressources énergétiques entre les Etats-Unis et la France. Aux Etats-Unis, l'exploitation des gaz de schistes par fracturation hydraulique est en croissance constante et devrait représenter environ 45% de la production nationale totale de gaz naturel d'ici 2035. Cette croissance constitue un enjeu environnemental majeur. - Au niveau des états fédérés. En parallèle de l'évolution de la réglementation, de nombreuses initiatives de recherches se sont développées afin de réduire l'impact environnemental lié à l'exploitation du gaz de schiste. Des fluides moins nocifs... "Que d'eau, que d'eau" !

Encore plus de pollution à cause du gaz du schiste Après les risques de secousses sismiques et les dégâts environnementaux, voici venir des risques de cancer ainsi que des émissions de gaz à effet de serre…. Bon, soyons impartial. Le gaz de schiste pourrait se targuer d’un atout écologique : sa combustion dans les centrales électriques entraîne moins d’émissions de CO2 (Dioxyde de carbone) que la combustion du charbon. (-44 % de moins, selon l’America’s Natural Gas Alliance. (Association professionnelle du gaz aux Etats-Unis). Jusqu’à présent, l’émission de gaz à effet de serre lors de la production du gaz de schiste était considérée comme négligeable. Mais ce postulat vient d’être sévèrement mis en cause par une série d’études scientifiques. La présence de méthane dans l'atmosphère a donc un effet important. C’est pire que le charbon et le pétrole. De plus, il y a un risque supérieur de cancer.

Gaz de schiste : faut-il remercier Hollande ? Le débat en France sur les gaz de schiste a porté entièrement sur la question environnementale. Monsieur Hollande l'a tranché en se rangeant du côté de ses partenaires Verts. À la consternation de certains industriels français, il a interdit pour la durée de son mandat actuel la fracturation hydraulique. Aux Etats-Unis, les actifs de gaz de schiste sont en pleine liquéfaction Mais personne en France ne semble avoir remarqué qu'au pays de la soi-disant « révolution du gaz de schiste », les meilleures entreprises américaines n'appliquent pas le principe de précaution à leurs propres investissements. Pourquoi la France doit être circonspecte Or, aujourd'hui, le gaz naturel se vend aux États-Unis environ 3 dollars par million de BTU. * Le British Thermal Unit (abrégé en Btu ou BTU) est une unité d'énergie anglo-saxonne qui est définie par la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d'une livre anglaise d'eau d'un degré F° à la pression constante d'une atmosphère ______

cyberaction Abrogation des expérimentations de la fracturation hydraulique Cette cyberaction est maintenant terminée Mise en ligne du 05/06/2012 au 29/07/2012 Mahmoud Sarsak a arrêté sa grêve de la faim et devrait être libéré début juillet. Nous laissons la cyber @action ouverte jusqu'à sa libération. Bilan de la cyberaction : Mahmoud Sarsak a été libéré le 10 juillet 2012. Présentation de la cyberaction : Ce mardi 5 juin à 11 H, des militants ont occupé le siège parisien de la FFF, au 87 boulevard de Grenelle dans le 15ème. Ils réclament de ses dirigeants qu'ils prennent publiquement position sur le sort de Mahmoud Sarsak, footballeur palestinien emprisonné en Israël sans procès ni accusation depuis 3 ans. Israël lui refuse des soins médicaux appropriés hors de la prison de Ramleh et il ne peut pas voir de médecins indépendants. Les associations de défense des droits de l'homme palestiniennes (Addameer et Al Haq), israélienne (Physicians for Human rights) et Amnesty international demandent sa libération immédiate. credible

Gaz de schiste, assez de lobbyisme ! LE MONDE | • Mis à jour le | Par Corinne Lepage, eurodéputée, Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, présidente de CAP21 Il serait temps que le débat devienne sérieux lorsque l'on aborde l'aspect économique et financier du gaz de schiste. Les tombereaux d'injures que déverse le géochimiste Claude Allègre ne font que caricaturer une argumentation absurde : l'exploitation du gaz de schiste relancerait la croissance française. Le lobby pétrolier et gazier inonde les médias de ce nouveau mythe : si on exploitait le gaz de schiste comme les Américains, la croissance reviendrait. C'est trois fois absurde. Deuxièmement, la France n'est pas les Etats-Unis. Rappelons que le patron d'Exxon reconnaissait lui-même en juin manger sa chemise au prix auquel est vendu le BTU, soit 2 dollars (1,57 euro), alors que le prix de revient actuel aux Etats-Unis est de l'ordre de 7 dollars. Ensuite, parce que la valeur est celle de la matière première.

Gaz de schiste, solidarité internationale et transition énergétique: quelques perspectives La première journée internationale d'actions contre les gaz et pétrole de schiste du 22 septembre a été une réussite. Y compris en France, malgré les récentes déclarations de François Hollande. Les collectifs citoyens et organisations mobilisées ne manquent pas de raisons pour renforcer et étendre leurs actions, notamment dans la perspective du débat national sur la transition énergétique. Ce 22 septembre s'est tenue la première journée internationale d'actions coordonnées contre les gaz et pétrole de schiste, contre la fracturation hydraulique mais également pour repousser avec force la propagande actuellement déployée par l'industrie pétrolière et gazière pour promouvoir ses projets dévastateurs. Pour les collectifs citoyens réunis en coordination nationale, « il n'y a plus, aujourd'hui, en France, de gisements d'hydrocarbures accessibles sans stimulation ou techniques néfastes pour l'environnement à court, moyen et très long terme ».

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