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L'évaluation à l'heure du numérique

L'évaluation à l'heure du numérique

L’éveil précoce à la lecture et les compétences cognitives à l’entrée à l’école sont associés à la réussite aux épreuves obligatoires de français de la fin du primaire Montréal, le 12 décembre 2012 – Une moindre stimulation pour la lecture vers l’âge de 1 ½ an est associée à des taux de réussite plus faibles aux épreuves obligatoires de français (lecture et écriture) de la fin du primaire. Par ailleurs, les enfants qui n’étaient pas suffisamment préparés pour faire face aux exigences du système scolaire à la maternelle, notamment sur le plan cognitif, sont moins susceptibles d’avoir réussi les épreuves de français six ans plus tard. C’est ce qui ressort notamment d’un fascicule rendu public, aujourd’hui, par l’Institut de la statistique du Québec. Des examens de français qui se préparent bien avant l’entrée à l’école! Les résultats contenus dans cette publication s’appuient sur un échantillon d’enfants nés au Québec en 1997-1998 et suivis de l’âge d’environ 5 mois jusqu’à l’âge de 12 ans dans le cadre de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ). Un portrait varié des facteurs liés à la réussite aux épreuves de français

Au lycée professionnel Corbon, évaluer n’est pas noter Emmanuel Vaillant | Publié le , mis à jour le Fin du semestre, jour de conseil des classes. Comme d’autres élèves en seconde bac pro commerce, Cindy, 16 ans, est un peu inquiète. À ses côtés, Amel, 15 ans, même classe, confirme : "Avec les notes, c’est noté. Sous la note, la compétence "Supprimer les notes, c’est sortir d’un rapport de sanctions avec des élèves qui arrivent ici le plus souvent cassés, explique le proviseur, Claude Vidon. Cet ancien enseignant connaît évidemment les réticences, sinon les réactions de condescendance, que ce genre d’initiative suscite : "J’entends parler de casser le thermomètre ! Évaluer un processus, pas un résultat Pour mettre en œuvre un tel projet, toute l’équipe enseignante du lycée a été mobilisée. Savoir réutiliser le vocabulaire de la leçon, écouter la consigne, chercher un mot dans un dictionnaire, poser une opération, établir une facture… À chaque enseignant de vérifier si la compétence est acquise ou non. Des résultats probants

La suppression partielle des notes réduirait les inégalités entre élèves LE MONDE | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas La suppression partielle des notes peut-elle permettre à l’ascenseur social de redémarrer ? Dans une France si attachée à la note sur 20, une telle conclusion apporterait une pierre dans le vif débat qui oppose défenseurs et détracteurs du système classique d’évaluation des élèves. L’expérimentation a été conduite en 2014-2015 dans 70 collèges et lycées de l’académie d’Orléans-Tours, dans des classes allant de la 6e à la 2de. Les consignes données aux établissements étaient claires : pas de notes en classe.

Une directive gonflée Il y a eu un peu d’enflure sur la directive du ministre de l’Éducation Sébastien Proulx au sujet des notes gonflées. Sa directive est utile, mais son effet risque d’être limité. La raison : elle vise le type de gonflage de notes qui est à la fois le plus préoccupant et le moins bien documenté. Et pour s’y attaquer, elle se contente de rappeler que la loi l’interdit. Ajoutons que le ministre est victime des attentes. Si sa directive déçoit, c’est aussi parce qu’elle s’attaque à un problème mal défini et un peu gonflé. Le maquillage de notes réfère en même temps à plusieurs choses : 1. 2. 3. 4. 5. Certes, on peut critiquer la troisième catégorie, celle des politiques d’évaluation des écoles. La dernière catégorie est plus préoccupante, car elle est opaque et arbitraire. Il est vrai que la loi autorise les écoles à intervenir sur les notes d’un enseignant. C’est à cela que s’attaque la directive de M. Tout ce qu’on sait, c’est que le traficotage n’a rien de neuf.

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