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J’ai visité la salle de classe du futur

Et si, à l’ère du numérique, le débat sur l’éducation devait s’intéresser autant à l’espace (la nécessaire reconfiguration des salles de cours et des établissements) qu’au temps (la question, récurrente, des rythmes scolaires) ? Visiter, dans les bureaux d’European Schoolnet situés au centre de Bruxelles, le « Laboratoire de la Classe du Futur » est une expérience passionnante, presque grisante. Non parce qu’il s’agirait d’un voyage, extatique, dans l’avenir (nulle science-fiction ici, nulle machine d’anticipation), mais bien parce qu’il s’agit d’un voyage, instructif, dans les apprentissages (les outils et objets présentés existent déjà, il s’agit d’inventer les modes de travail qui vont avec). Ce laboratoire européen de l’éducation du XXIèle siècle montre concrètement et clairement combien la révolution en cours, simultanément technologique et pédagogique, soulève des questions architecturales. Jean-Michel Le Baut Liens : Site du « Future Classroom Lab » Article d’André Roux Related:  Le débat sur le numérique à l'école

Dans la salle de classe du futur, les résultats ne progressent pas Les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) se concentrent souvent sur des questions d’équipements… Quitte à ne voir qu’elles. Que faire avec les technologies à l’école ? C’est le dossier de la semaine d’InternetActu. Dans le cadre d’une série sur le « pari éducatif high-tech » (dans laquelle notamment plusieurs experts américains tentent d’apporter leur vision sur ce à quoi ressemblera l’école dans 10 ans), Matt Richtel, pour le New York Times s’est rendu dans le district scolaire pilote de Kyrene en Arizona : un secteur où tous les élèves utilisent des tableaux blancs interactifs et des ordinateurs à l’école. Depuis 2005, le district a investi 33 millions de dollars pour moderniser ses écoles. Ici, c’est la nature même de la classe, du rapport à l’enseignant qui a été transformé : l’enseignant circule entre les élèves qui apprennent à leurs rythmes sur leurs ordinateurs. Au profit de qui se fait la surenchère technologique à l’école ?

Enseigner et apprendre le numérique : OUI ! L'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) et l'institut de sondage TNS - Sofres ont publié en mars 2014 leur deuxième baromètre sur Les Français et le Numérique. Un dossier de presse qui en reprend les principaux résultats est proposé en libre téléchargement. Les chiffres présentés dans ce dossier sont on ne peut plus encourageants et confirment une réalité constatée quasiment partout, sauf dans la bouche des responsables : la France est peuplée d'homo numericus, de gens qui sont entrés de plain-pied dans l'ère digitale. La proportion d'utilisateurs assidus des outils numériques est en effet passée de 17 à 34 % en deux ans. Mécaniquement, la proportion de personnes qui n'utilisent pas ou utilisent très peu les outils numériques est, elle, passée de 50 à 37 %. Les usagers "simples" pour leur part représentent désormais 29 % de la population, contre 33 % deux ans auparavant. Compétents et prêts à apprendre encore Référence :

Culture numérique face à la culture scolaire : vision des enseignants Je vous partage ci-dessous les réflexions ainsi qu'un exercice réalisé avec par les étudiants-enseignants de la 4ème année de spécialisation aux TICE. La première question met en exergue leurs préconceptions à propos des élèves actuels et, les deux suivantes, sont des réponses et réflexions à partir de la lecture de l'article de Dauphin, F. (2012). Culture et pratiques numériques juvéniles: Quels usages pour quelles compétences?. Questions Vives. Recherches en éducation, 7(17). Quelles sont les caractéristiques en matière de numérique de vos élèves actuels ? « Des enfants connectés, parfois déconnectés d’une certaine réalité. « Ils connaissent beaucoup de matériels différents. « Les élèves d’aujourd’hui jonglent facilement avec les technologies au niveau de la manipulation mais se satisfont souvent dans leur recherche de la première réponse. « Hyperconnectés. « Des élèves nés dans un univers virtuel omniprésent.

Impact des TIC en éducation : au-delà du constat Bon, là on passe au-delà du constat. Voici une liste non-exhaustive de liens vers des recherches, rapports, études, articles et efforts de veille sur des thématiques liées à l’impact du numérique sur l’apprentissage des apprenants. Aujourd’hui, la recherche en technopédagogie est plus ciblée : l’impact des TIC est établi depuis près de 20 ans maintenant ! Il s’agit maintenant de voir COMMENT les usages pédagogiques des outils numériques peuvent influer sur l’apprentissage des apprenants, jeunes comme moins jeunes ;-) À conserver aussi : cette page Scoop.it de Marcel Lebrun, « Impact des TICe; À la recherche de résultats sur l’impact des TICe« J'aime : J'aime chargement…

Réussir la mise en place d’une politique de « BYOD » dans son établissement Le « BYOD », phénomène encore peu répandu, occupe de plus en plus les conversations, notamment du fait du manque de moyens des écoles pour investir dans le numérique éducatif. Il poursuit activement son chemin dans certains milieux. (Édition Québec) Michael G. Shoaf et Dianna R. Aux Etats-Unis, plusieurs écoles font le même constat : le manque de moyens évident qui ne permet plus d’équiper tous les élèves et d’envisager une politique efficiente de développement du numérique en classe. The Rocky River Schools a déjà investi dans de l’équipement informatique pour les élèves, mais dresse aussi le constat que souvent, ces élèves préfèrent travailler sur leur propre matériel. Cela doit se faire en plusieurs étapes, comme l’expliquent le Dr. Ensuite, il faut s’assurer de l’état du réseau des établissements : bande passante, WI-FI et sécurité Internet. Enfin, la politique de BYOD doit être en adéquation avec le programme mis en place par l’établissement. Le BYOD au quotidien, ça donne quoi?

Quel enseignement à l’ère numérique Lorsqu’on s’interroge sur l’apprentissage des étudiants à l’université il est fréquent d’y associer des réflexions sur la motivation de ces derniers et sur les conditions qui favorisent leur engagement dans les tâches d’apprentissage. Dans un contexte en pleine mutation où apparaissent des outils technologiques de plus en plus accessibles, il nous semble nécessaire de nous interroger sur leurs usages pédagogiques et sur les éventuelles craintes qu’ils soulèvent. En effet, il est de plus en plus fréquent de voir se multiplier des activités sur des ordinateurs portables pendant les cours. Face à ces étudiants hyper-connectés, on ne sait plus trop comment s’y prendre pour enseigner. Ainsi le site UCL-Mons a pris le parti d’équiper deux locaux de chaises à roulettes, de tableaux blancs sur tous les murs, d’un tableau blanc interactif et de multi-écrans de télévision. Nous avons dès lors collecté une série de ressources pédagogiques pour répondre à cette question.

Le fossé entre l’école d’aujourd’hui et un monde en constante transformation La Fédération des établissements d’enseignement privés du Québec (FEEP) a été secouée par les résultats d’un sondage effectué auprès des élèves de son réseau, au point de revoir de fond en comble les pratiques scolaires. Depuis, elle a mis sur pied un chantier nommé « L’école de demain », qui cherche à repenser et à personnaliser l’école, tant publique que privée, à l’aune des expériences réalisées à l’étranger et des possibilités offertes par les nouvelles technologies. En 10 ans, la motivation des élèves pour leurs études a chuté drastiquement. Dans le volet de l’enquête axé sur les attentes des élèves, seulement 44,6 % d’entre eux se sont déclarés motivés dans leurs études, alors que 77,1 % donnaient cette réponse dans un sondage identique réalisé en 2001. De plus, ce sondage a révélé que les élèves des écoles privées se montraient désormais beaucoup plus critiques à l’égard de leur établissement scolaire. Moment-charnière Retard « Ces modèles ne sont pas pour tout le monde. Actions

Évaluer avec son téléphone portable Plickers Principe Plickers est une application servant à faire des QCM en ligne auxquels on répond avec des cartes. L’enseignant conçoit son QCM (questionnaire) sur le site Plickers, il importe sa liste d’élèves et leur affecte un numéro de carte. L’élève donne sa réponse à une question en tournant sa carte de façon à ce que la lettre correspondant à sa réponse soit en haut. Étudiants en BTS SIO 1re année Lycée Geoffroy-Saint-Hilaire / Étampes Mise en oeuvre L’inscription, gratuite, se fait en rejoignant le site Plickers ( et en choisissant sign-up : Peu d’informations sont nécessaires : Une fois connecté, un menu donne les choix possibles : Pour commencer, il faut créer une classe et y importer ses élèves. Lorsque vous créez une classe avec Add new class des informations basiques sont demandées, avec obligatoirement un nom et éventuellement le niveau (year) et la discipline (subject). Les cartes sont affectées dans l’ordre de saisie des étudiants.

Numérique : « On a encore plus besoin du professeur » En quoi la révolution numérique vous amène-t-elle à parler d’un « nouvel humain » ? Michel Serres – Le diagnostic est clair et largement admis : depuis les années 1980, le numérique bouleverse toute la société, les commerces, l’industrie, la banque, les hôpitaux et l’école en particulier. Dans cette bascule des civilisations, comparable à l’apparition de l’écriture et à celle de l’imprimerie, le nouvel humain, que j’ai baptisé « Petite Poucette », n’est pas un remake de ses parents ou de ses grands-parents. Elle a son ordinateur, son portable… Autant pour des gens comme moi, aussi adaptés que l’on soit, ces engins demeurent des outils, comme la voiture, autant elle vit dans le monde impliqué par ces technologies. Elle est dans l’ordinateur, j’y suis extérieur. Voilà pourquoi je parle de nouvel humain. Petite Poucette, porteuse de ces évolutions, n’a plus les mêmes relations avec les personnes, elle n’habite plus le même espace, elle est davantage dans le virtuel que dans le réel.

Michel Serres : "On n’a jamais eu autant besoin des enseignants !" Dans son dernier livre "Pantopie : de Hermès à Petite Poucette", le philosophe et académicien Michel Serres, 84 ans, revient sur les personnages et les concepts clés de son œuvre. Rencontre. Michel Serres at his Parisian residence on May 5th, 2012. Pourquoi ce livre « Pantopie : de Hermès à Petite Poucette » , rédigé sous la forme d’entretiens ? Tout est parti d’une rencontre avec Martin Legros et Sven Ortoli, deux journalistes de Philosophie Magazine qui m’ont proposé de faire le point sur l’ensemble de mon œuvre sous la forme de questions-réponses. Pour quelle raison dites-vous que la séparation entre les lettres et les sciences dans l’éducation est « très dommageable pour l’innovation » ? L’Ecole normale supérieure, où j’ai obtenu l’agrégation de philosophie, a cette particularité qu’elle mélange depuis deux siècles des littéraires et des scientifiques. Avec le développement du numérique, les enseignants, mais aussi les médecins, n’ont plus le monopole du savoir. Charles Centofanti

Pourquoi apprendre à coder ne suffit pas… | medias-matrices/blog Dans les débats actuels concernant l’introduction de l’informatique, et plus précisément de la programmation, dans l’enseignement scolaire, de nombreux éléments nécessaires à la réussite sont passés sous silence. S’ils ne sont pas pris en compte conjointement, d’énormes efforts seront consentis sans que les bénéfices attendus ne soient au rendez-vous pour les jeunes générations. Pour générer à la fois les emplois du futur et les citoyens du futur, il faut s’atteler collectivement à se défaire d’une série de trompe-l’œil : le numérique n’est pas la clé du problème, c’est la culture du projet et du service qu’il facilite qui est absente du paysage français. Pour résoudre le paradoxe du malade bien portant, il faut se méfier de toute une série de trompe-l’œil, ne pas céder à la panique et s’appliquer un diagnostic propre au contexte français. Trompe-l’œil du numérique : ce n’est pas ou plus le numérique en soi qui compte, c’est la production des cultures de l’information. Conclusions :

Vers un bac HN, comme «humanités numériques» ? Le Conseil national du numérique (CNN) a publié vendredi plusieurs recommandations pour l’école, dont la création d’une nouvelle filière générale «humanités numériques» au baccalauréat, un mois après l’annonce par François Hollande d’un «grand plan numérique pour l’école». Composé de 12 membres, des chercheurs et des professionnels du secteur, le groupe de travail, qui planche depuis fin 2013, a dégagé dans un rapport quarante mesures «pour bâtir une école créative et juste dans un monde numérique», articulées autour de huit propositions phares. La plus marquante : l’introduction d’un nouveau cursus menant au baccalauréat général, baptisé «humanités numériques» (HN), au côté des filières scientifique (S), littéraire (L), et économique et sociale (ES). Le CNN propose une première expérimentation rapide en terminale, qui délivrerait un «double bac», associant la voie HN avec l’une des trois formations classiques, et la création d'un «diplôme national reconnu par tous».

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