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Le revenu de base : utopie d'hier, révolution d'aujourd'hui, réalité de demain ?

Revenu de base, allocation universelle ou revenu universel… tous ces termes désignent une vieille idée qui pourrait revenir au goût du jour : verser à chaque citoyen un revenu. Utopique ? Stanislas Jourdan, journaliste et promoteur de l’idée en France, revient sur l’histoire de l’idée, ses fondements économiques et philosophiques, et témoigne de la résurgence de l’idée à travers le monde. « Sans revenu, point de citoyen » s’exclamait en 1792 le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale. Réprimé par la Terreur, Paine mourut quelques années plus tard, seul et pauvre aux Etats Unis où il s’exila. Bien au contraire, l’idée navigue entre les courants de pensée et traverse allégrement les frontières idéologiques et géopolitiques. Si la plupart d’entre eux partagent la conviction que le revenu de base est un moyen radical de combattre (voire anéantir) la pauvreté, chaque courant y apporte une vision et des arguments supplémentaires divers et variés. L’Utopie en 3D

Retraite ? Inutile Hier, les étudiants français manifestaient contre la réforme des retraites ; aujourd'hui, le projet de loi finit son parcours parlementaire ; demain, ce seront les salariés qui descendront dans la rue. Partisans et opposants de la réforme s'opposent à l'intérieur du même cadre : celui de l'existence de la retraite et d'un âge de cessation d'activité. Gerard Endenburg n'est pas seulement le fondateur de la sociocratie ; il a aussi imaginé d'autres mécanismes sociaux innovants permettant de considérer le problème des retraites sous un tout autre angle. Aujourd'hui, notre vie est marquée par au moins trois grandes ruptures représentées sur la figure ci-dessous qui illustre, schématiquement et sans prétention d'exactitude, l'évolution du nombre d'heures consacrées à diverses activités au long de l'existence : Nous avons déjà évoqué plusieurs fois sur ce blog le revenu d'existence garanti. La notion même de retraite n'a alors plus de sens.

Framindmap : Et si on faisait aussi de libres cartes heuristiques en ligne ? Framindmap est un nouveau projet du réseau Framasoft. Il permet de faire de jolies cartes heuristiques directement en ligne à même le navigateur (on parle aussi de carte mentale ou mind map). L’interface est franchement fluide et intuitive[1] Pas d’installation, pas d’inscription, vous voici tout de suite opérationnel(le) ! Contrairement à Framapad ou Framacalc, Framindmap ne permet pas la collaboration sur une même carte. ) pour une utilisation ultérieure. Pour ce qui concerne les usages, Framindmap pourra être utile en situation de brainstorming, prise de notes, formation, classification, structuration d’un projet, etc. Comme d’habitude, il repose sur une solution libre que nous avons adaptée et francisée, en l’occurrence mindmaps, du JavaScript sous licence AGPL v3. -> Découvrir et utiliser Framindmap

Pourquoi le Mindmapping est-il si efficace pour étudier ? Pourquoi dit-on que le Mindmapping peut aider les étudiants ? Est-ce vraiment si efficace ? Et si oui, pourquoi ? A ces questions, on peut répondre sans hésitation : OUI, le Mindmapping est une méthode efficace pour étudier. La vue : le sens dominant d’une majorité de personnes Une étude de Linda Kreger Silverman, Docteur en psychologie de l’Université du Colorado, menée sur 750 élèves, a démontré qu’environ 30% d’entre eux utilisaient fortement le canal visuel-spatial, 25 % d’entre eux utilisaient principalement le canal auditif-séquentiel, et 45% utilisent les deux ensemble. Ce qui veut dire que l’enseignement actuel, basé principalement sur les mots, répond vraiment aux besoins de 25% de la population scolaire! Répartition des canaux sensoriels dominants Une méthode qui sollicite tous nos sens ! Par son utilisation de mots-clés, d’associations et de relations entre les concepts stimule également l’utilisation du canal auditif et de l’intelligence verbale. Vous avez aimé cet article ?

bienfaits du mindmapping En quoi l’activité de construction de cartes de connaissances serait-elle favorable à l’apprentissage chez l’étudiant qui élabore ces cartes ? Nous passons ci-dessous en revue quelques avantages de la construction des cartes de connaissances rapportés dans la littérature. Nous mentionnerons par la suite quelques difficultés susceptibles d’être éprouvées par les étudiants lors d’une telle activité. Les avantages de la construction des cartes de connaissances Des apprentissages signifiants : Selon Ausubel (1968) , la création de liens entre les connaissances est fondamentale dans le processus de construction de connaissances puisqu’une information ne peut devenir une connaissance tant qu’elle n’est pas reliée de façon signifiante aux connaissances antérieures d’un individu. Un outil d’amplification cognitive : Pour McAleese (1998) et Fisher (1990) , la carte de connaissances constitue une extension de la mémoire de travail et permet ainsi de réduire la charge de traitement cognitif.

Comment gérer la quantité d’informations d’une mindmap ? Comment gérer la quantité colossale d’informations de certaines mindmap ? Difficile, parfois, de conserver un tant soit peu de lisibilité. Et je ne parle même pas des problèmes d’impression. Je vous propose, dans une série d’articles dont voici le premier, d’explorer plusieurs façons de gérer ce problème. L’infobésité nous guette. Nous sommes assaillis – voire submergés – d’informations. Les utilisateurs de mindmapping – et moi le premier – vous diront qu’une mindmap permet de transformer l’information en connaissances. Seulement voilà : certaines mindmaps contiennent tant d’informations, qu’elles prennent des proportions phénoménales et deviennent proprement illisibles. Je vous propose donc dans une nouvelle série d’articles, d’explorer avec vous « comment gérer une grande quantité d’informations dans une mindmap« . Premier principe : le mot-clé Le premier principe est simple en théorie, mais beaucoup de gens ont semble-t-il du mal à l’appliquer : utilisez des mots-clés ! Bon travail

Les militants nouveaux sont arrivés Deux chercheurs américains affirment, au terme d’une longue enquête, que les pays occidentaux vivent actuellement un important changement de société. D’après eux, des millions de personnes prennent leurs distances, dans leur vie personnelle et sociale, avec la société de consommation. Ouverts aux valeurs de l’écologie, adeptes du développement personnel, soucieux de remettre l’humain au cœur de la société, ceux que le sociologue Paul H. Ray et la psychologue Sherry Ruth Anderson nomment les “Créatifs culturels” pourraient sauver la planète d’une destruction programmée. Le scoop est énorme : aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, nous serions en train de vivre un profond changement de société, une transformation radicale de notre civilisation, sans en avoir conscience. A en croire L’émergence des Créatifs culturels, près de 50 millions d’Américains partagent des idées que l’on qualifie d’ordinaire d’“alternatives”. Un nouveau Gulf Stream Une fausse marginalité Choisir son camp Do or die

Trois outils pour créer des nuages de mots L’usage des nuages de mots est maintenant très répandu. C’est un moyen de cartographie simple, très efficace pour mettre en avant le contexte d’un contenu. Par principe, plus un mot est cité, plus il apparait en grand dans le nuage. Mais comment créer simplement un nuage de mots à partir d’un document, d’un texte ou d’url ? Des applications en ligne permettent de le faire. Elles offrent de nombreux paramètres de réglage pour exclure au cas par cas les mots jugés non pertinents, disposer les mots horizontalement ou verticalement, choisir la forme du nuage, la police de caractère, les couleurs, etc. Voici les résultats d’un petit test portant sur six outils en ligne permettant de réaliser des nuages de mots. Quatre d’entre eux semblent vraiment performants en termes de fonctionnalités et sont donc brièvement présentés ci-dessous avec des exemples d’images toutes produites à partir d’un même site internet, celui de notre partenaire. Popularité: 1 views

La société idéale peut-elle naître dans le cyberespace ? Qu'est-ce qui change dans un monde où l'espace disparait ? C’est la question posée par Nils Aziosmanoff, président du Cube, à l’occasion du lancement du second numéro de la revue du centre de création numérique d’Issy les Moulineaux. Organisé autour de la notion de territoires numériques, cet échange co-animé par le journaliste et écrivain Pierre de la Coste réunissait le physicien, philosophe et informaticien Jean-Gabriel Ganascia, l’anthropologue Jacques Lombard et l’artiste numérique Hugo Verlinde. Au cœur des débats, l’idée selon laquelle Internet a ouvert une nouvelle dimension du réel : le cyberespace, qui véhicule un idéal de cité où tout le monde peut communiquer avec tout le monde. Est-ce là un nouveau lieu de l’utopie ? En examinant quatre utopies et autant de contre-utopies, les intervenants nous livrent leurs visions de cet espace d'un nouveau genre. > L’utopie de l’« infosphère » > L’utopie de la transparence Un exemple ? > L’utopie du renversement des pouvoirs

« La première vision positive du XXIème siècle » D’où vient le revenu de base et pourquoi est-il plus que jamais pertinent à l’heure du XXième siècle ? Dans cet article phare, Mona Chollet et Thomas Lemahieu retracent l’histoire récente du mouvement pour le revenu de base. Article publié initialement sur Périphéries.net Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Une réforme fiscale, qui l’appauvrit en intégrant les allocations de ses enfants à son revenu imposable, augmente encore son exaspération et son sentiment d’absurdité. Quel travail feriez-vous si votre revenu était assuré ? En décembre 2008, usant d’un droit accordé depuis 2005 à tout citoyen allemand, elle lance une pétition en ligne demandant au Bundestag de se pencher sur la question du revenu de base.

Pourquoi il nous faut un revenu de base En complément à mon article sur les 10 mauvaises objections au revenu de vie, voici la traduction d’un texte de C.A. L’Hirondelle & J.S. Larochelle paru sur le site Livable for all. Merci à l’équipe de traducteurs grâce à qui la diffusion de ce texte a été possible rapidement, et merci également aux auteurs pour leur autorisation de republication. 1. Un revenu de vie garanti épargnerait la destruction de notre environnement naturel, conséquence inéluctable de la quête de toujours plus de croissance économique sensée assouvir la promesse chimérique du plein emploi. Le revenu garanti signifie la fin de la guerre entre l’emploi et l’environnement. Équilibre de population : Un revenu de vie n’est ni pro-nataliste, ni anti-nataliste. 2. Un revenu de vie garanti éviterait aux gens de voir leur vie raccourcie ou misérable du fait de la pauvreté et des maladies qu’elle génère. 3. Des millions d’emplois dépendent des conflits armés. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Illustration Shayne Kaye

Le web, plus qu’un bavardage, un vrai lieu «d’interaction politique» Dominique Cardon, chercheur au laboratoire des usages de France Télécom revient pour Nonfiction.fr sur les usages web, battant en brèche les commentaires méprisant pour élever Internet au rang de vrai lieu de débat et d'échange démocratique. Nonfiction.fr : Est-ce que vous pensez que la société de conversation qui s’est développée sur Internet peut s’élever au débat d’idées ? Dominique Cardon- Il faut d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par “idée”. De la même façon, on se méprend si l’on croit qu’Internet apporte des idées nouvelles, en considérant que les idées sont des énoncés en rupture, absolument inédits, muris dans l’esprit souverain et génial de leur promoteur. Beaucoup se gaussent, et se rassurent, en se disant qu’il ne s’agit finalement que d’un immense bavardage de commentateurs insatisfaits et obsessionnels. Il y a une tension dans la façon dont les politiques utilisent Internet. Est-ce que cela représente un vrai débat d’idées ? Tout ceci reste, pour l’heure, infime.

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