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Les technologies, outils de socialisation des ados?

Les technologies, outils de socialisation des ados?
Facebook, Twitter, smartphones... Les ados sont "hyperconnectés". Omniprésentes dans la vie de ces "digital natives", les techniques de l'information et de la communication (TIC) sont-elles pour autant néfastes? Certes, l'usage des nouvelles technologie est bien plus répandu en 2012 qu'en 2006. Bonne ou mauvaise nouvelle? En effet, les adolescents sondés ont déclaré avoir un plus large réseau d'amis depuis qu'ils utilisent ces outils. Autre bienfait des TIC, souligne une récente étude israélienne: les SMS (ou textos) permettent aux jeunes les plus réservés de s'extérioriser plus facilement que dans la vie de tous les jours.

France : Les adolescents français migrent vers Twitter Près d'un 15-24 ans sur cinq préfère à présent ce réseau social à Facebook. Il était entendu que les adolescents ne tweettaient pas! Que les fameux natifs du digital boudaient ce réseau social jugé austère. Trop adulte à leur goût, pris en main par des technophiles et autres tendanceurs. Twitter et ses messages de 140 caractères n'avaient pas le charme d'un profil Facebook, ripoliné comme un book de star. Quelque 16% des 15-24 sont déjà sur le réseau de micro-blogging en France, selon les derniers chiffres de l'institut ComScore. Jusqu'à présent, les adolescents plébiscitaient Facebook. «Twitter, c'est juste à moi» Anaïs rit: «Tu veux parler de nos parents? À l'inverse, les risques de rencontrer sur Twitter des membres de sa famille et même ses copains de lycée restent encore faibles. Facebook a valorisé les ego, en offrant à chacun une scène.

L’avenir du réseau social ? C’est un ami qui a posté cette vidéo sur son profil Facebook. On y découvre le projet d’une start-up californienne, qui a eu une idée géniale : mixer des fonctions sociales avec une technologie de reconnaissance d’images, permettant de se connecter avec ses voisins d’embouteillages… Le principe est simple : je prends en photo ta plaque d’immatriculation. Si tu es inscris, je peux me connecter à toi, et on peut échanger. Discuter, draguer, notifier un pneu crevé ou retrouver ce taxi dans lequel on a laissé un objet. Cette idée me terrifie, et en même temps, on y voit une vraie préfiguration de l’avenir du media social “dans la vraie vie”. Récemment, j’ai pas mal été interviewé sur ces notions de non-vie privée. Avec Bump.com, c’est tout autre, puisque la connexion initiale de mon profil social et de ma plaque crée un lien que je ne maitrise plus entre mon identité et un objet tangible, visible de tous. Sur Mashable, un article en fait un tour complet. Mots clés: 10 Commentaires

Les adolescents sont accros aux SMS Les adolescents, accros aux SMS ? C'est peu de le dire ! Les jeunes ont beau avoir à disposition les appels téléphoniques et les réseaux sociaux (Facebook et Twitter en tête) pour communiquer entre eux, ils restent particulièrement attachés aux courts messages textuels, qui ont été popularisés à la fin des années 1990 lorsque les téléphones portables se sont démocratisés. Le dernier observatoire réalisé (.pdf) par l'Arcep est à ce sujet révélateur. Dans cette masse de mini-messages, une part importante est générée par les adolescents. Si les messages envoyés par les adolescents sont la plupart du temps bon enfant, les SMS posent aussi de nouveaux défis à relever et apportent de nouveaux usages, pas toujours encourageants.

Chaire des Réseaux Sociaux Locaux : renouer avec la dimension humaine A l’occasion du troisième rendez-vous de la Chaire des réseaux sociaux, organisé par l’Institut Télécom Paris Tech le jeudi 30 mai, les débats se sont portés sur l’impact des réseaux sociaux locaux dans notre quotidien. La Netscouade revient sur le sujet, grâce aux interventions de Pascal Thomas, Président Directeur Général de Mappy, Charles Berdugo, fondateur et président de Ma-residence.fr et Carole Anne Rivière, sociologue, dont l’enquête porte sur le réseau social Grindr. Retour sur une tendance sociale, locale et digitale. « Les réseaux sociaux sont créateurs de valeurs économiques et sociales » au sein de nos sociétés digitalisées et mondialisées. ZoomOn, un outil local au service de la vie réelle ZoomOn, le premier média local de France, illustre à merveille cette nouvelle relation client. 43 % des requêtes Google sont des requêtes locales. Une telle diversité dans les thématiques suppose une multiplicité de contenus. Il confronte deux espaces temps.

Pratiques informationnelles informelles des adolescents Karine Aillerie a soutenu en décembre 2011, une thèse en Sciences de l'information et de la Communication sous la direction de Roger Bautier (Labsic Paris 13) dont le titre est « Pratiques informationnelles informelles des adolescents (14 – 18 ans) sur le Web ». Bonjour, tout d'abord, pourquoi avoir choisi ce sujet de thèse ? J'ai eu le CAPES de documentation en 1997, j'ai donc débuté mon activité professionnelle, en tant qu'enseignante documentaliste, au moment où « débarquaient » les « autoroutes de l'information » dans les établissements scolaires en général et dans les CDI en particulier... Comment avez vous géré le traitement d'un sujet de recherche aussi proche d'une pratique professionnelle quotidienne ? Pour réaliser ce travail, il m'a fallu me décentrer… sortir de l'objet de recherche que je pratiquais au quotidien... ce qui n'a pas toujours été facile ! Les adolescents sont-ils « sensibles », « conscients », « intéressés » par la sérendipité ?

Les réseaux sociaux nous rendent-ils toujours plus seuls ? Nous n’avons jamais été aussi connectés que maintenant. Les réseaux sociaux nous donnent ainsi la possibilité de rester en contact avec nos amis. Mais aussi avec des inconnus, des connaissances croisées quelques minutes, des collègues, des amis d’amis… On peut vite se retrouver avec bien plus d’amis virtuels que de personnes réellement fréquentées au quotidien. On pourra échanger avec elle, sublimer notre quotidien avec des messages bien calibrés, nourrir notre égo des likes amassés et ainsi parfaire cette vie rêvée si éloignée de notre réalité. Mais avec quels résultats ? Dans quel but ? Ce constat, un peu désabusé, est celui montré par le sud-coréen Beomseok Yang dans ce court-métrage très esthétique, qui montre son périple dans la ville sous le prisme de son utilisation de Facebook.

Les adolescents sur Twitter, acte II : la mise en scène frénétique de soi Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Szadkowski Cet article est le second d'une enquête en deux volets : "Comment les adolescents utilisent Twitter". >> Lire la première partie : "Les adolescents sur Twitter, acte I : "C'est histoire d'être 'in'"" [Avis aux lecteurs qui ne comprennent pas tout à Twitter : cette présentation que nous avions publiée en 2009 peut vous être utile pour l'article qui va suivre, de même que ce petit lexique du jargon employé sur le réseau.] La majorité des jeunes que nous avons interviewés revendique un usage de Twitter entre liberté et responsabilité – sous le couvert d'un certain anonymat, qui reste encore possible, avec l'usage de pseudos ou de codes introuvables par les parents. Et ceux qui utilisent intensivement Twitter sont bien loin de considérer la visibilité de leurs tweets comme un frein ou une menace. Le rythme, effréné, rappelle par contre les messages qu'ils peuvent s'envoyer par textos ou messageries instantanées. Je t'aime.

Internet et le lien social Le développement des usages d'Internet a contribué à la diminution des liens sociaux. On peut désormais faire ses courses sur Internet, y planifier ses vacances, communiquer, regarder les derniers films parus,... Autant d'actes qui faisaient autrefois l'objet d'une interaction physique et étaient donc générateur de lien social. Or cette perte de lien social n'a pas encore été complètement contre-balancée par les nouveaux usages d'Internet. Dès lors, quelles seront ces nouvelles opportunités de rencontres qui devront émerger?

Les adolescents sur Twitter, acte I : "C'est histoire d'être 'in'" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Szadkowski Cet article est le premier d'une enquête en deux volets : "Comment les adolescents utilisent Twitter". >> Lire la seconde partie : "Les adolescents sur Twitter, acte II : la mise en scène frénétique de soi" [Avis aux lecteurs qui ne comprennent pas tout à Twitter : cette présentation, que nous avions publiée en 2009, peut vous être utile pour l'article qui va suivre, de même que ce petit lexique du jargon employé sur le réseau.] Depuis une petite année, un phénomène n'a pas échappé aux utilisateurs de longue date de Twitter : les adolescents français ont déboulé sur le réseau. L'intuition était d'abord fugace, lorsqu'on a vu apparaître, au hasard des retweets et des mentions, des tweets au doux parfum du site Vie de merde focalisés sur la vie au lycée, les relations avec ses parents ou les révisions du bac, comme les exemples récents ci-dessous l'illustrent : L'impossibilité du nombre Bon. La découverte du réseau De nouvelles communautés

Les nouvelles technologies favorisent-elles le lien social ? Selon des chercheurs américains, les usagers d'Internet, de réseaux comme Facebook, et de téléphones portables ont des contacts sociaux plus nombreux, plus ouverts et plus diversifiés que ceux qui ignorent les nouvelles technologies. Aux Etats-Unis, 82 % de la population adulte possèdent un téléphone mobile et 77 % utilisent régulièrement Internet. Les internautes américains passent, en moyenne, plus de douze heures par semaine devant leurs ordinateurs, selon un récent sondage du cabinet Forrester. Ces heures passées à faire usage des nouvelles technologies de communication compromettent-elles les relations sociales ? "On a toujours tendance à blâmer d'abord la technologie lorsque l'on assiste à des changements sociaux", lance le professeur Keith Hampton, coauteur d'une étude intitulée "Isolation sociale et nouvelle technologie", parue mercredi 4 novembre. Ces résultats contredisent une autre étude de juin 2006, sur le même sujet, et qui faisait autorité.

Internet et les jeunes: désolé, ça se passe plutôt bien Retour sur une étude réalisée par Fréquence écoles, récemment publiée. Elle souligne l'inadéquation entre la prévention et la réalité des risques. Bonne nouvelle pour vos enfants : Internet est moins dangereux que la vie puisque seulement 82,5% des jeunes y ont fait une expérience “malheureuse”, contre 100% dans la vie réelle, de la souffrance à la naissance lorsque l’air pénètre les poumons en passant par les griffes aux genoux et autres garçons expurgeant leur trop-plein d’hormones d’une main aux fesses. C’est la conclusion d’une étude récente menée par Fréquence écoles, association d’éducation des jeunes aux médias, intitulée “Comprendre le comportement des enfants et adolescents sur Internet pour les protéger des dangers.” Plus sérieusement -quoique…-, l’enquête en question, offre une vision dédramatisante sur le sujet, soulignant l’inadéquation entre la prévention et la réalité des risques. La grande majorité des jeunes n’utilise pas Internet pour élargir son réseau relationnel.

Le véritable danger, c'est l'isolement INTERVIEW - Elisabeth Rossé est psychologue au centre médical Marmottan, où elle prend en charge des cyberaddicts... La cyberdépendance est-elle la nouvelle menace venue du Web? C'est ce que semble indiquer un rapport parlementaire rendu public ce mercredi. Qui sont les cyberdépendants? Tout dépend du type d'addiction. Comment sait-on qu'on est cyberdépendant? On ne peut pas dire «tu passes tant d'heures devant ton ordinateur, tu es dépendant». Quels sont les risques? Physiologiquement, ils sont faibles. Comment les adolescents deviennent-ils accros aux MMORPG? Il y a trois grandes raisons. Certains sont-ils plus vulnérables que les autres? On peut distinguer trois types de joueurs addicts. Que faut-il faire? Pour commencer, en prévention, il faut éviter de laisser les enfants seuls devant un écran. Le mot de la fin? Internet et les jeux vidéo, c'est vachement sympa. Source : 20 Minutes Libellés : Interview

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