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Nous ne serons plus jamais déconnectés…

Nous ne serons plus jamais déconnectés…
Jenna Wortham (@jennydeluxe) pour le New York Times a commis un de ces papiers faciles sur les vertus de la déconnexion à l’heure d’un monde toujours plus connecté. Alors qu’elle se rendait à la piscine, elle a été invitée à déposer son téléphone et a pu profiter pleinement de sa journée, sans avoir à consulter avec anxiété ses comptes Facebook et Twitter pour regarder ce que ses amis faisaient. La peur de manquer quelque chose (Fomo, pour Fear of Missing Out) que décrivait Caterina Fake, cofondatrice de Flickr, s’évaporait quelques instants. Notre connexion permanente aux médias sociaux nous rend plus attentifs à ce que l’on rate et vous donne le faux sentiment de participer à ce que font les autres par leur intermédiaire, estime Caterina. Mais ce n’est pas une peur, c’est un plaisir, lui répondait l’entrepreneur Anil Dash en évoquant la joie de manquer quelque chose (Jomo pour Joy of Missing Out). Image : cc Staying Social par Leon Fishman. A quoi sommes-nous vraiment « accros » ? Related:  Technologies

Facebook, smartphone, web : on se déconnecte ! Et puis vint la prise de conscience. Pour Thibaud, 28 ans, c'est en rallumant sa lampe de chevet pour répondre à un e-mail alors qu'il se pelotonnait doucement dans les bras de Morphée. Pour Fadhila, c'était aux portes du désert, en Algérie, quand elle a sorti de sa valise un iPad, un iPhone et un ordinateur portable inutilisables car il n'y avait pas la moindre once de réseau pour se connecter au web. "J'ai senti que j'étais le cliché de la geek parisienne, parfaitement ridicule. Pour Vincent, Sarthois de 31 ans, ce fut lors d'une soirée, en se rendant compte soudain qu'il était coupé des autres, tout préoccupé qu'il était par le petit écran miroir de son portable. 65% des Français en rêvent C'est le mantra de la rentrée, à l'issue d'un été sans 3G. "Le monde se transforme en une immense-salle d'attente : on regarde tous notre portable, tout le temps, comme si quelque chose allait se passer, s'amuse Rémy Oudghiri, auteur de "Déconnectez-vous !" "J'ai oublié mon téléphone" fait un tabac

rue89.nouvelobs Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Tristan Harris à TedX Bruxelles - TedX Rue89 : En tant que jeunes urbains connectés, on a quelquefois cette sensation d’étouffer de technologie, au point de vouloir parfois jeter nos smartphones par la fenêtre. Mais est-ce que c’est si grave, pour toi ? Ça nous rend vraiment fou, en fait (rire). C’est vrai. Un peu.

[infographie] Que risquez-vous en publiant sur les médias sociaux ? Avant d’entrer dans le vif du sujet, cette infographie nous donnes des informations intéressantes sur les médias sociaux, parmi lesquelles : un utilisateur a 229 amis en moyenne. Cette moyenne était de 130 il y a 2 ans25% des utilisateurs se géolocalisent au moins une fois par mois sur Facebook16% des utilisateurs de Pinterest ont lié leur compte à Twitter63% des utilisateurs partagent leur date d’anniversaire publiquement Concernant les risques à publier sur les médias sociaux, il est important de comprendre que le risque vient de nous ! Nous ne parlons pas ici de hacker qui vont voler des données sur vous mais bel et bien de choses que vous révélez volontairement et qui peuvent être détournées pour être utilisées par des escrocs dans diverses situations comme le vol d’identité, le harcèlement ou simplement en endommageant votre réputation en ligne.

Comment répondre au design de nos vulnérabilités Sur Medium, Tristan Harris (@tristanharris) qui se présente comme ex-designer de l’éthique chez Google, a livré un long et passionnant article sur la manière dont le design aujourd’hui exploite nos vulnérabilités. De plus en plus, la technologie exploite les faiblesses psychologiques, sociales et cognitives des gens, à la manière des magiciens qui cherchent à exploiter les vulnérabilités de la perception de leur public. Les concepteurs font la même chose : ils jouent de nos vulnérabilités psychologiques pour attirer et retenir notre attention, sans rencontrer beaucoup d’autres contraintes que les limites du public à les accepter. Si l’idéal de la liberté individuelle défend bec et ongle notre capacité à faire des choix libres de toutes contraintes, il continue à ignorer (ou à faire semblant d’ignorer) combien ceux-ci peuvent être manipulés et manipulables, sans en être conscients. Image : page d’accueil de l’initiative de Tristan Harris, concevoir pour bien dépenser son temps.

Holding On To Circumstance — Design + Startups Personally, I’ve always been a huge fan of the power of coincidence. Running into a long lost friend in the airport; or passing an old teacher from grade school on the street - these circumstantial interactions have worked wonders for me. In one case, I am especially indebted to a circumstantial conversation between two women in a nail salon, both of whom consequently still use old flip cell phones and neither of whom are on Facebook. They had nothing to do while waiting for their nails to dry, and so they started talking. One mentions she knows a “nice young man” in NYC who had recently graduated from Cornell - and is single. I’m especially fortunate for this, because I was the young man, and that’s how I met my wife, Erica. This realization is especially true when it comes to our careers. The problem is, despite how valuable of a role circumstance plays in our lives, we can’t plan for it. Stay open. Things to think about:

Féodalisme 2.0, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, 27 avril 2016) Sommes-nous en train d’assister à la formation d’une nouvelle bulle technologique ? Ou, pour le dire dans la langue de la Silicon Valley, les licornes sont-elles des zombies ? Votre réponse à cette question dépendra en grande partie de la position que vous occupez sur l’échelle de l’économie mondialisée. Les mieux placés, comme la vedette du capital risque Peter Thiel, considèrent que tout ou presque — des entreprises cotées en Bourse au marché de l’immobilier en passant par les obligations d’Etat — est déjà largement surévalué. Selon eux, la seule solution consisterait à investir dans des produits financiers liquides (faciles à revendre) mais à très faible rendement, comme les devises, ou, au contraire, à privilégier les placements difficiles à liquider mais extrêmement lucratifs, comme ceux proposés par les start-ups des nouvelles technologies. Comment cela ? Ces services étant proposés à des prix artificiellement bas, il est difficile d’estimer leur coût réel. Songez-y.

MyFocus Helps You Fight Digital and Real-World Distractions In the few minutes you've been browsing this site — or since you clicked on this link — did you get any text messages, instant messages or Skype calls? Nowadays, it's hard to focus on one task; it always feels like one device or another will buzz with notifications. Aiming to help those who want to concentrate, MyFocus is a one-click button that lets you disconnect digitally and IRL to get work done. Pressing the button changes it either to green or red. Red tells others around you that you don't want to be disturbed, but it also helps with digital distractions. MyFocus' Kickstarter campaign includes a few videos of the button working with different platforms. MyFocus CEO Paul Chipperton told Mashable about the technology behind the button, and what the company hopes to achieve: Users can download the MyFocus app to their phones, or plug the device into their computers; it runs without batteries, and takes little power from laptops. Images: MyFocus

Le numérique doit-il demeurer à « l’échelle de nos possibilités d’action » A l’heure où, sur internet, l’important semble n’être plus que de devenir une licorne – c’est-à-dire une chimère, un animal qui n’existe pas – et d’imposer un monopole de fait par l’importance du nombre d’utilisateurs de son service, force est de constater qu’on ne regarde pas beaucoup les implications des effets de seuils et de taille… A l’heure des réseaux sociaux mondiaux, des méthodes d’analyse de données sans limites (Big Data), permettant, au moins théoriquement, de calculer ou de mettre en relation des centaines de millions voir des milliards de personnes… on ne s’intéresse pas beaucoup aux limites des effets de masse. Comme si ce gigantisme, l’organisation de ce gigantisme, ses effets et impacts étaient un impensé de la réflexion sur le numérique. Or, comme le soulignait le célèbre anthropologue Robin Dunbar dans son dernier article de recherche : même outillés par le numérique, les réseaux sociaux ont des limites cognitives. Numérique : la taille, cet impensé Hubert Guillaud

Is our hyper-connected lifestyle good or bad? We can view recent human history in reverse to gain an insight into the evolution of connectedness. Smartphones sprang into our collective consciousness hot on the heels of the Internet, which came forth from the fax machine, which in turn came from the spread of landline telephones, and so on. The technologies we have embraced have changed us as much as we have changed them. The always-on consumer Seldom does a night pass that we are not awoken by the sound of a text message or email notification ringing from our phone, which is inevitably stowed near the bed. Social butterflies Working professionals Gamers Everything tech The increasingly connected nature of our daily lives draws the ire of those who would have us "disconnect" more often. The question that begs is: Is the hyper-connected lifestyle a good thing or a bad thing? The benefits of hyper-connectivity Technology is revolutionising the way we shop, almost entirely for the better. The downside of hyper-connectivity

e-Skin : bientôt nous serons connectés à fleur de peau La technologie peut se révéler fâcheuse. Nos poches s’alourdissent de smartphones de plus en plus gros au point de devenir difficiles à extirper lorsque nous sommes pressés. Et jusqu’à présent, les tentatives de rendre nos appareils plus facilement accessibles avec des montres connectées ont échoué. Un jour, la peau artificielle électronique (e-skin) pourrait rendre cela possible. La version la plus simple de cette technologie, c’est le tatouage électronique. La e-skin classique est une matrice de divers composants électroniques – transistors flexibles, LED organiques, capteurs, cellules photovoltaïques (solaires) organiques – reliés les uns aux autres par des fils conducteurs étirables ou flexibles. Durant ces dernières années, bien des efforts entrepris pour créer cette technologie ont été rendus possibles par la robotique et le désir de donner aux machines des capacités sensorielles analogues à celles des humains. Luca Santarelli, Chercheur UCL (University College London)

Segmentation - The Hyperconnected Life [Infographic] Life before the internet? Today's teens and young adults only know about the digitally connected world. But how is their hyperconnecting affecting them? To find out, Pew Internet & American Life Project did some research then published its findings in the Teens and Technology 2013 report . That information was used to create the following infographic by InternetProvider . Among the research findings... 80% of teens own a computer. 78% of teens own a cellphone. 37% of teens own a smartphone. So, how is hyperconnectivity affecting the younger generation? The technology experts and shareholders surveyed were divided evenly in their opinion regarding whether being hyperconnectivity was a positive or a negative. The positives for being hyperconnected include... Being adept at finding answers to deep questions efficiently. The negatives for being hyperconnected include... Developing a need for instant gratification. To find out more about the research findings, check out the following infographic.

Une intelligence artificielle de Google a accès aux données des patients londoniens Le magazine New Scientist a révélé qu’un programme de santé de Google, baptisé « patient rescue », analysait les données médicales de l’ensemble des patients soignés par les hôpitaux londoniens du Royal Free NHS Trust, soit environ 1,6 million de patients. Patient rescue se présente comme un système d’alerte pour les malades du foie. Il fonctionne grâce à Deep Mind, le système d’intelligence artificielle conçu par Google qui est capable d’apprendre « à la manière d’un être humain » – et qui a été rendu célèbre par sa victoire contre l’un des meilleurs joueurs mondiaux de go, au début de mars. Mais selon un document rendu public par New Scientist, l’accord de partage des données des patients montre que Google a eu accès à l’ensemble des données de santé des patients. Lire aussi : Le meilleur joueur mondial de go battu par une intelligence artificielle dans un match symbolique

Davos 2011: We're all hyper-connected, now what? 29 January 2011Last updated at 00:02 By Tim Weber Business editor, BBC News website, Davos, Switzerland Davos delegates have been glued to laptops, tablets and smartphones We're not just connected now, we're hyper-connected: superfast, always-on, and on the move. And if the technology and business leaders at the World Economic Forum have got it right, the impact of this development will be far deeper than most of us imagine. For starters, forget about PCs. These devices generate data, and this firehose of information is aimed straight at us, and change the way we live, work, learn and make money. "Hyper-connectivity will change every business model and supply chain; it's at an inflection point this year... and the uptake of connectivity is accelerating ever more," says the boss of one of the companies powering the internet (under Davos rules I can't quote people speaking in closed sessions). Technology shock It also works at home. You can't get away from the information flows Losing control

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