Dans la salle de classe du futur Et si, à l’ère du numérique, le débat sur l’éducation devait s’intéresser autant à l’espace (la nécessaire reconfiguration des salles de cours et des établissements) qu’au temps (la question, récurrente, des rythmes scolaires) ? Visiter, dans les bureaux d’European Schoolnet situés au centre de Bruxelles, le « Laboratoire de la Classe du Futur » est une expérience passionnante, presque grisante. Non parce qu’il s’agirait d’un voyage, extatique, dans l’avenir (nulle science-fiction ici, nulle machine d’anticipation), mais bien parce qu’il s’agit d’un voyage, instructif, dans les apprentissages (les outils et objets présentés existent déjà, il s’agit d’inventer les modes de travail qui vont avec). Ce laboratoire européen de l’éducation du XXIème siècle montre concrètement et clairement combien la révolution en cours, simultanément technologique et pédagogique, soulève des questions architecturales. Liens : Site du « Future Classroom Lab » Article d’André Roux Article de Laurent Margantin
Marc Durando : « Expérimenter de nouvelles approches en matière de pédagogie » Directeur exécutif d’European Schoolnet, Marc Durando présente le « Laboratoire de la Classe du Futur », ses origines, ses objectifs, son fonctionnement … Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est l’European Schoolnet (origine, missions…) ? Depuis sa création par les Ministères de l’Education en 1997, l’association European Schoolnet s’est imposée en tant que plateforme européenne pour encourager les établissements scolaires à optimiser l’utilisation des technologies dans l’enseignement, promouvoir la dimension européenne dans les écoles et dans l’éducation ; et améliorer la qualité de l’enseignement en Europe en s’appuyant sur l’usage des TICE. Aujourd’hui, European Schoolnet coopère avec 30 ministères de l’Éducation, plusieurs centaines de milliers d’enseignants et écoles et une cinquantaine de sociétés impliquées dans le secteur éducatif. De manière plus spécifique, European Schoolnet : o Appuie et encourage la collaboration et la coopération entre les établissements scolaires d’Europe ;
8 techniques pour enseigner avec pédagogie | Stéphane Edouard A l'heure où l'Internationale de l'Education - soit 30 millions d'enseignants et d'employés du secteur de l'éducation dans le monde - mène une enquête visant à comparer les conditions d'enseignement et d'apprentissage dans les différents pays, faisons un petit zoom arrière sur les résultats d'enquêtes similaires à l'échelle nationale. D'après le dernier sondage AFP en date (fin 2013), seuls 3% des français ont une vision "très positive" de l'école. Alors quand on pense que c'est pourtant la seule époque de la vie où l'on apprend une nouvelle chose chaque jour, où l'on se fait des amis en claquant des doigts tout en échappant aux servitudes du travail salarié, où le concept d'augmentation fiscale est une abstraction parentale, mais aussi l'époque des premiers rapports sexuels, on est en droit de se demander: D'où cet article traitant de la pédagogie de façon... pédagogique: enseigner est-il contre-intuitif, et pourquoi est-ce si difficile d'apprendre quelque chose à quelqu'un? 1. 2. 3. 1.
La salle de classe du 21e siècle Raymond Cantin, chargé de projet (Vitrine Technologie-Éducation) Si vous avez étudié à l’université, vous avez probablement assisté avec vos amis à des cours magistraux donnés dans de grands amphithéâtres où le professeur, présentant ses diapositives PowerPoint, ne pouvait que jeter un regard furtif de temps en temps à l’assistance pour essayer de deviner si vous compreniez ou pas. Si on définit l’apprentissage comme «un processus actif dans lequel l’apprenant construit de nouveaux concepts ou idées (Piaget)», ces cours magistraux étaient loin d’être des expériences d’apprentissage efficaces! Le projet TEAL au MIT Figure 1 : Technology Enabled Active Learning (TEAL). Le projet TEAL (Technology Enabled Active Learning1) renvoie à une salle de classe innovatrice du Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Boston. À l’été 2008, lors de la conférence Next-Gen.Edu, j’ai eu la chance de visiter le MIT à Boston avec deux collègues du réseau collégial. Depuis une dizaine d’années, M. M.
Réunion parents-profs : comment la rendre plus efficace ? | LeWebPédagogiqueLeWebPédagogique La réunion parents-profs, c’est un moment de la scolarité dont les humoristes se délectent. Beaucoup ont choisi d’en rire (ici François Damiens ou là François Pirette) car la réunion parents-profs peut cristalliser les incompréhensions et les ratés entre les acteurs de l’éducation. Quand le contrat qui unit profs-élèves-parents vole en éclats alors qu’il devrait y être renforcé, c’est du pain bénit pour les caricaturistes. Si l’on est très loin de la réalité, ces sketchs obligent à un constat : offre t-on vraiment aux élèves et à leurs familles des outils pour fixer un nouveau cap et remédier à leurs difficultés ? D’après les textes officiels, l’objectif affiché de la réunion parents-profs est de « favoriser la réussite des élèves en resserrant les liens familles/professeurs ». 1. Cette année, je vais distribuer aux élèves de 3ème dont je suis professeur principal une feuille de route (voir chronique précédente). 2. 1. 2. 1. 2. + d’infos « Et si on changeait la réunion parents-profs ?
Education - la classe immersive Vivez l'expérience ! Cet espace conçu par le cabinet international d’architecture scolaire Fielding & Nair, permet d’explorer les différentes possibilités d’aménagement de l’espace (dans l’école mais aussi dans son interaction avec des classes et acteurs distants…), et ouvre des utilisations fluides des dernières avancées technologiques (3D, nouvelles interfaces naturelles, gestion de l’information par le geste, mobilité, réseaux sociaux, interaction distante entre classes….). En savoir + Outils mis à disposition : Espace Multipoint Espace Kinect Tablettes Windows 8 Projecteurs interactifs Tables Pixelsense Projecteur 3D
J’ai visité la salle de classe du futur Et si, à l’ère du numérique, le débat sur l’éducation devait s’intéresser autant à l’espace (la nécessaire reconfiguration des salles de cours et des établissements) qu’au temps (la question, récurrente, des rythmes scolaires) ? Visiter, dans les bureaux d’European Schoolnet situés au centre de Bruxelles, le « Laboratoire de la Classe du Futur » est une expérience passionnante, presque grisante. Non parce qu’il s’agirait d’un voyage, extatique, dans l’avenir (nulle science-fiction ici, nulle machine d’anticipation), mais bien parce qu’il s’agit d’un voyage, instructif, dans les apprentissages (les outils et objets présentés existent déjà, il s’agit d’inventer les modes de travail qui vont avec). Ce laboratoire européen de l’éducation du XXIèle siècle montre concrètement et clairement combien la révolution en cours, simultanément technologique et pédagogique, soulève des questions architecturales. Jean-Michel Le Baut Liens : Site du « Future Classroom Lab » Article d’André Roux
Et si l’enseignant innovant était un concept utile pour … ne pas innover Enseignant innovant, le concept est à la mode depuis quelques années. On aime le montrer, valoriser ses travaux, lui attribuer des distinctions, le faire témoigner. Il est de bon ton de dire qu’il existe dans son établissement, qu’il produit des pédagogies différentes. Il est un alibi utile, il faut en avoir un, en connaître un, le faire venir témoigner mais … N’est-il pas désormais un concept dépassé ? Il a été utile, nécessaire et indispensable pour passer du 1.0 au 2.0, le pionnier a eu une fonction sociale mais la modernité s’est installée, instillée, développée. l’innovant s’est épuisé, il lui arrive même de se démobiliser, de douter. Peut-on aujourd’hui se contenter de n’avoir que des enseignants innovants, isolés, atomisés, sympathiques curiosités du monde enseignant ? L’enseignant innovant est un concept dépassé. En glorifiant l’enseignant innovant on lui rend un mauvais service et on rend un mauvais service à l’institution. Et si on en discutait plus avant ? Like this:
La salle de classe du futur à Grenoble École de management L’école de commerce iséroise abrite depuis fin 2012 le premier PRS (point relais SMART technologies) pour l’enseignement supérieur. Un véritable “laboratoire” pédagogique. La salle de classe du futur imaginée par SMART et Grenoble École de management. // © SMART et Grenoble École de management. Trois TBI (tableaux blancs interactifs), une dalle interactive à stylet, un câble de lancement automatique : voici de quoi est équipée la salle vitrée de 18 m2 prêtée par Grenoble École de Management et dont le matériel, d’un montant d’environ 25.000 €, a été fourni par SMART. “Showroom” régional de SMART, l’école de commerce de Grenoble l’utilisera, quant à elle, essentiellement pour former ses enseignants au maniement des outils numériques : “L’objectif est d’expérimenter afin d’optimiser les cours et faire de l’élève l’acteur de sa formation”, explique Jean-François Fiorina, directeur adjoint de Grenoble École de Management.