background preloader

Les animaux en toute conscience

Les animaux en toute conscience
Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu’il n’y a pas une différence de nature mais de degré entre l’homme et les autres espèces animales. Pourtant, il y a encore quelques décennies, parler chez l’animal de conscience, c’est-à-dire des états supérieurs de l’activité intellectuelle, eût été inconcevable dans les milieux scientifiques. Il y régnait un climat de «mentaphobie» dénoncé par Donald Griffin, fondateur de l’éthologie cognitive. Le néocortex n’est donc plus considéré comme indispensable pour penser finement. Notre code civil témoigne de cette chosification de l’animal, qu’il qualifie archaïquement de bien meuble (article 528) quand, en Allemagne ou en Suisse, les animaux sont expressément distingués des choses. Par Pierre Jouventin éthologiste, directeur de recherche au CNRS (1) et David Chauvet juriste (2) Related:  Animaux

Déclaration de conscience des animaux Bien que cela puisse ne pas sembler beaucoup pour les scientifiques de déclarer que de nombreux animaux non humains possèdent un état de conscience, c'est la première reconnaissance officielle. L'ensemble des preuves scientifiques de plus en plus importante montre que la plupart des animaux sont conscients de ce qu'ils font, de ce qu'ils sont par rapport à l'autre. De la même manière que nous le sommes et nous le faisons. Ce qui est aussi intéressant à propos de cette reconnaissance de la conscience, c'est qu'il est maintenant admis que ce degré de conscience peut émerger chez les animaux qui sont très différent de l'homme, à savoir les oiseaux (la pie par exemple qui est considérer comme un animal nuisible en France) et certains céphalopodes. Le chien agit t-il uniquement par imitation ou conscience de soi ? L'une des caractéristiques de l'auto-organisation des systèmes est que le système est toujours plus intelligent que la somme de ses parties. Partager:

Les vaches n'ont pas de sentiments: l'auto-persuasion qui nous permet de manger de la viande Pourquoi un caniche aurait-il plus de sentiments qu’un agneau? Votre chat est-il plus intelligent qu’un veau? Des questions auxquelles des psychologues australiens ont indirectement soumis des étudiants via des tests sur leur perception des pensées des animaux. Pas de sentiments pour la boucherie Trois tests ont été menés par les psychologues. Le deuxième test a démontré que les mangeurs de viande avaient tendance à nier la souffrance animale lorsqu’on leur rappelle le lien entre la viande et la mort des animaux. 66 carnivores ont observé deux photos: une vache et un mouton dans une prairie. Le «paradoxe de la viande» Enfin, le dernier test a montré que lorsqu’on est sur le point de manger de la viande, le déni est encore plus fort. Selon les chercheurs, ces études montrent que manger des animaux ne va pas de soi dans l’esprit humain: le «paradoxe de la viande» s’illustre par le conflit entre le souci du bien-être animal, la compassion pour les bêtes, et les habitudes alimentaires.

Certains animaux possèdent une conscience Vendredi 31 août 2012 5 31 /08 /Août /2012 16:41 Descartes s'est trompé sur ce point: la conscience n'est pas le propre de l'homme Lu ce matin dans Libé : Par PIERRE JOUVENTIN éthologiste, directeur de recherche au CNRS (1) et DAVID CHAUVET juriste (2) « Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu'il n'y a pas une différence de nature mais de degré entre l'homme et les autres espèces animales. Le néocortex n'est donc plus considéré comme indispensable pour penser finement. Notre code civil témoigne de cette chosification de l'animal, qu'il qualifie archaïquement de bien meuble (article 528) quand, en Allemagne ou en Suisse, les animaux sont expressément distingués des choses. (1) Auteur de "Kamala, une louve dans ma famille», Flammarion, 2012. (2) Auteur de «la Personnalité juridique des animaux jugés au Moyen Age», l’Harmattan, 2012. (3)

Roman de Renart Roman de Renart est un ensemble médiéval de récits animaliers écrits en ancien français et en vers. Ces récits disparates, rédigés par différents auteurs, sont appelés à partir du Moyen Âge « branches ». Ils sont composés principalement en octosyllabes à rimes plates. Le Roman de Renart (avec l'article défini) est le titre des éditions modernes, qui considèrent cet ensemble comme une œuvre cohérente. Contexte[modifier | modifier le code] Interprétations[modifier | modifier le code] Ces textes ont des fonctions diverses : de critique sociale des classes dominantes, incapables de nourrir les petites gens ; de parodie des chansons de geste et romans courtois, mêlée d'anticléricalisme ;psychologiques (voire cathartiques) : transgression de tabous religieux (Dieu est absent et les formes sociales de la religion — pèlerinage, croisade ou simplement le clergé — sont méprisées et ridiculisées) alors que l'antagonisme central entre Renart et Primaut fait appel à la scène primitive.

Les animaux: êtres sensibles, sujets de droit LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Catherine Vincent Que dit la science de l'aptitude des bêtes à ressentir la douleur ? Comment ces connaissances sont-elles prises en compte dans les textes de loi ? Ces questions étaient au coeur des journées sur "La souffrance animale, de la science au droit", organisées à Paris les 18 et 19 octobre par La Fondation droit animal, éthique et sciences (LFDA). "Dans ce domaine, les recherches françaises sont essentiellement menées par l'Institut national de recherche agronomique (INRA), dans le but de réduire la douleur dans les techniques d'élevage ou d'abattage, précise Thierry Auffret Van der Kemp, directeur de la LFDA. Chez l'homme comme chez l'animal, la douleur remplit une fonction d'alerte : elle signale à celui qui la ressent la présence d'une menace sur son intégrité physique, et lui permet de déclencher des mécanismes de défense ou d'adaptation. Variables physiologiques Mais chez les autres ? Et pourtant ! Décapodes Trois groupes

img/CambridgeDeclarationOnConsciousness.pdf Goethe Goethe Observer le vivant pour le comprendre et pour agir en respectant sa nature profonde, tel aura été un des leitmotivs de Goethe tout au long de sa vie. Que cela signifie-t-il ? Une approche vivante, une pensée vivante ? Nombreux sont ceux qui s’élèvent contre la manipulation du vivant (manipulation génétique, clonage, etc.) car ils sentent que l’on transgresse certaines lois du vivant. Mais par contre les démarches scientifiques proposant une méthode rigoureuse adaptée au vivant et respectant son intégrité sont rares. Goethe pensait cela possible et il a ouvert des pistes fécondes en ce sens. Bref historique Il est important de comprendre l'urgence de développer une approche que l’on peut qualifier de goethéenne. Aristote peut être considéré comme l’ancêtre de la « phénoménologie » de la nature : il attachait une grande importance à l’observation concrète des phénomènes de la nature, qui le conduisit à créer sa théorie des quatre éléments, feu, eau, terre, air. Jean-Michel Florin

Hierarchy of Beings Animaux sont aussi conscients que les humains : The Wolf Nature Animal Les scientifiquesdéclarent : Animauxsont aussi conscientsqueles humains Un groupe international de scientifiques de renom a signé la Déclaration Cambridge sur la Conscience dans laquelle ils proclament leur soutien à l'idée que les animaux sont conscients et conscientes de la mesure dans laquelle les êtres humains sont - d'une liste des animaux que comprend tous les mammifères, les oiseaux et même les poulpe. Cependant, ce seront nous faire arrêter le traitement de ces animaux d'une manière totalement inhumaine ? Bien que cela puisse ne pas sembler beaucoup pour les scientifiques de déclarer que de nombreux animaux non humains possèdent états de conscience, c'est la reconnaissance ouverte c'est les grandes nouvelles ici. L'ensemble des preuves scientifiques de plus en plus montrant que la plupart des animaux sont conscients de la même manière que nous sommes, et ce n'est plus quelque chose que nous pouvons ignorer. Par George Dvorsky, par l'intermédiaire de Discovery Channel

Si les lions pouvaient parler - Quarto . Essais sur la condition animale Édition publiée sous la direction de Boris Cyrulnik avec la collaboration de Maurice Agulhon, Françoise Armengaud, Éric Baratay, Georges Bataille, Claude Bensch, Alain Besançon, Liliane Bodson, Philippe Brenot, Jeanne Brugère-Picoux, Florence Burgat, Marie-Hélène Champion, Robert Delort, Bernard Denis, Jean-Pierre Digard, Danielle Élisseeff, Claude Fischler, Alain Gallo, Fabienne de Gaulejac, Jean-Yves Goffi, Bernard Golse, Élisabeth Hardouin Fugier, Jacques Hassoun, Philippe Jacquin, André Langaney et Alain Lenoir La nature des relations que l'Homme entretient avec l'Animal obéit à une loi inexorable : nul ne saurait aborder le monde des animaux sans y projeter son propre univers mental, soucieux, par là, de marquer strictement la frontière entre humanité et animalité.Comment représenter le monde dans lequel vivent les animaux, quand il nous est très largement inconnu ?

L’homme au même niveau que l’anchois dans la chaîne alimentaire Dans la chaîne alimentaire, l'homme ne se situe pas au sommet, comme il pourrait le penser, mais au même niveau que... les anchois et les cochons. Bien loin, donc, d'un super prédateur. C'est la conclusion d'une étude originale, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences lundi 2 décembre. Pour arriver à ce résultat déroutant, l'équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, mais qui n'avait jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire. A la base de cette échelle, et donc tout en bas de la chaîne alimentaire, la valeur 1 correspond aux plantes et au plancton. Car manger un carnivore n'a pas le même impact que manger un végétal.

Des animaux et des hommes - Luc Ferry - Collection : Biblio Essais On aura parfois l'impression, en lisant les textes ici rassemblés, que l'enjeu du discours philosophique consacré à l'animal n'est pas l'animal. Et, de fait, c'est d'abord et avant tout de l'homme qu'il s'agit, de sa définition spécifique, de ses rapports avec la sphère supérieure du divin comme avec celle, inférieure, de la bestialité. La querelle qui porte sur l'âme des bêtes est à cet égard tout à fait représentative des interrogationsqui traversent l'humanisme naissant.[...] Tout le problème, en effet, est de savoir si la pensée humaniste peut faire droit à l'idée d'un respect de la nature, ou si, au contraire, il faut aller jusqu'à évoquer un droit des êtres de nature, qui ne pourrait êtreréellement pris en compte qu'à partir d'une déconstruction radicale des présupposés de l'humanisme.LUC FERRY.

Dans le regard d'une bête | Documentaire sur grand écran Quand mon regard croise celui d’un animal, je suis parfois troublée. Je me demande : au fond, quand nous nous regardons l’un l’autre, qui voyons-nous ? Jusqu’à présent, nous occidentaux avons surtout pensé à notre propre regard sur les animaux : nous les avons jugés, catalogués, étiquetés, hiérarchisés, expliqués, renvoyés à une nature dont nous nous sommes crus les maîtres, définis par leurs manques supposés – et il leur manquerait tant de choses pour nous ressembler ! – mais nous avons oublié qu’ils portaient, eux aussi, un regard sur nous ; un regard qui observe, qui comprend, qui répond et attend une réponse. Pour les humains, nous disons que le regard est le miroir de l’âme. Dominique Loreau

Le vivant a sa matière noire Une nouvelle technique révèle une biodiversité insoupçonnée qui bouscule nos connaissances biologiques. Une matière noire « bio » dans laquelle pourraient se dissimuler les indices d’un quatrième domaine du vivant. Les biologistes seraient-ils passés à côté de 85 à 99 % des micro-organismes vivant sur Terre ? Les avancées de la métagénomique leur ont en tout cas permis de mettre en évidence l’existence d’une « matière noire » biologique, surnommée ainsi en référence à la mystérieuse matière sombre dont la masse empêche la dislocation des galaxies et des amas galactiques. Trois domaines répertoriés pour le vivant Les premières classifications du vivant, établies au XVIIIe siècle par Carl von Linné, se basaient principalement sur des critères morphologiques. Les chercheurs se sont alors tournés vers des critères moléculaires universels. Les eucaryotes, les bactéries et les archées sont depuis considérés comme les trois domaines du vivant. Un problème de culture

Related: