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Qui rachète l'Afrique ?

Qui rachète l'Afrique ?
Cent hectares par ici, quelques milliers par là. Chaque semaine, des acteurs publics ou privés achètent des parcelles de terres en dehors de leurs frontières. Le plus souvent pour produire de la nourriture sur des sols plus fertiles. Le plus souvent aussi sans consultation, voire au détriment des habitants sur place. Ce phénomène, appelé accaparement des terres, s’est généralisé au début des années 2000 et progresse depuis, contrat par contrat, sans faire de bruit. Un groupe de chercheurs a décidé de rompre le silence, à coup de tableurs Excel. Bien que non exhaustives (voir encadré au bas de cet article), ces données confirment plusieurs tendances inquiétantes sur ce phénomène en marche : 1) Ces contrats sont conclus dans les pays les moins avancés et en manque de nourriture, notamment en Afrique Indonésie, Congo, Zambie, Soudan, Ethiopie, Philippines.. 2) Les terres achetées servent peu ou pas à l’agriculture vivrière 3) Ces ventes se font au détriment des habitants sur place Related:  Situation en AfriqueAccaparement des Terres

Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l'accaparement de terres - Pillage ? Au Brésil, le groupe français Louis Dreyfus, spécialisé dans le négoce des matières premières, a pris possession de près de 400 000 hectares de terres : l’équivalent de la moitié de l’Alsace, la région qui a vu naître l’empire Dreyfus, avec le commerce du blé au 19ème siècle. Ces terres sont destinées aux cultures de canne à sucre et de soja. Outre le Brésil, le discret empire commercial s’est accaparé, via ses filiales Calyx Agro ou LDC Bioenergia [1], des terres en Uruguay, en Argentine ou au Paraguay. Si Robert Louis Dreyfus, décédé en 2009, n’avait gagné quasiment aucun titre avec l’Olympique de Marseille, club dont il était propriétaire, il a fait de son groupe le champion français toute catégorie dans l’accaparement des terres. Course effrénée à l’accaparement de terres L’exemple de Louis Dreyfus n’est pas isolé. Trois fois la surface agricole de la France Le phénomène d’accaparement est difficile à quantifier. L’Afrique, cible d’un néocolonialisme agricole ? Qu’importe !

Planète à vendre | Monde Les crises alimentaire et financière qui ont secoué le monde en 2008 ont eu un effet méconnu du public. Elles ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde. En deux ans, plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Les acquéreurs : des investisseurs et des industriels des pays riches ou émergents (Japon, Chine, Inde, et de nombreux pays du Golfe), soutenus par leurs gouvernements, qui cherchent à garantir la sécurité alimentaire de leur pays. Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays sous-développés. Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l'accaparement des terres est globale. "Land Grabbing" : razzia sur les terres d’Afrique Article issu du magazine Globo n°29 "Quelles solutions à la crise alimentaire ?", mars 2010. Un « nouveau colonialisme agraire » : c’est en ces termes que de nombreux experts et leaders paysans décrivent la tendance actuelle à l’accaparement des terres dans le monde. L’argument avancé pour justifier ce phénomène est très simple : d’un côté, de vastes étendues de terres « inexploitées » dans des pays pauvres en quête d’investissements agricoles ; de l’autre, des États disposant de moyens financiers et désireux de s’autonomiser du marché alimentaire mondial – jugé trop volatile – pour garantir leurs approvisionnements et répondre à une demande en hausse. Razzia sur les terres Selon les Nations Unies, 30 millions d’hectares de terres auraient été achetées ou louées par des capitaux étrangers au cours des trois dernières années. L’Afrique est particulièrement visée par le phénomène. Ceux-ci ne se privent donc pas de faire leurs emplettes sur le continent. Des terres « inexploitées » ?

Accaparement des terres : demain, à qui appartiendra la planète Basta ! : Quelle est l’ampleur du phénomène d’accaparement des terres dans le monde ? Michel Merlet [1] : La Banque mondiale fait état de 56,6 millions d’hectares concernés en 2011 (presque la superficie de la France, ndlr), sur la base de données très partielles. L’observatoire Land Matrix [2], qui répertoriait 80 millions d’hectares en 2012, n’annonce plus aujourd’hui que 35,8 millions. Mathieu Perdriault [3] : L’ampleur exacte de ces phénomènes est sans doute impossible à établir. M. Le terme « accaparement » est contesté par les entreprises concernées… M. Dans nos travaux avec le comité technique « Foncier et Développement » de la Coopération française, nous parlons d’« appropriation » et de « concentration des terres » : ces termes désignent mieux les phénomènes qui posent problème. Les entreprises, elles, parlent « d’investissements »... M. Les profits ne reflètent pas l’efficacité du processus de production, mais bien la capture de « rentes ». M. M. M. M. M. M.

Soutien aux victimes du Groupe Bolloré en Afrique Non à l’intimidation des habitants faisant valoir leurs droits contre l’accaparement de leurs terres ! En Sierra Léone, le groupe Socfin implante des cultures d'huile de palme destinée à l'export. Les habitants s'opposant à la destruction de la nature et à l‘accaparement de leurs terres sont intimidés et emprisonnés. Les entreprises étrangères s’approprient des superficies énormes de terres en Afrique- souvent contre le gré des habitants. Ces terres seront exploitées pour la culture de l'huile de palme, au détriment de l'environnement et des cultures traditionnelles, remplacées par une monoculture destinée à l'export en Europe dans l'industrie agroalimentaire, chimique et des agro-carburants. Les habitants n'ont pas été consultés et sont menacés de ruine. Les 24 villages concernés se sont regroupés dans l’association MALOA afin de défendre leurs droits. Informations supplémentaires L'actionnaire principal de Socfin est le groupe Bolloré, qui détient 38,7 % des parts de la société. • M.

L’accaparement de terres et la concentration foncière menacent-ils l’agriculture et les campagnes françaises Des capitaux russes intéressés par des vignobles réputés, des fonds de pension belges attirés par les grandes cultures céréalières, des investisseurs chinois dans le lait... Une « course aux hectares agricoles » semble avoir démarré. Alors que les terres cultivables risquent de se faire rares, « il va y avoir une concurrence importante sur la production agricole », pronostique Robert Levesque de la Fédération nationale des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural, qui regroupe les 26 Safer qui couvrent le territoire, des structures d’intérêt général en charge de l’aménagement de l’espace rural [1]. « Ces fonds cherchent à maitriser les exploitations qui produisent les biens agricoles. » 50% des terres cultivées aux mains de 10% des exploitants Certaines acquisitions de vignobles ont été très médiatisées, comme le domaine de Gevrey-Chambertin en Bourgogne vendu 8 millions d’euros à un homme d’affaires chinois en août 2012. Du lait contre des emplois : le deal chinois Photo :

Stop selling off African land - invest in farmers instead | Global Development Professionals Network | Guardian Professional Millions of hectares of land have been leased in some of Africa's poorest countries to grow fruit and vegetables for rich countries - while Africans go hungry. Photograph: Gianluigi Guercia/AFP/Getty Images The international year of family farming is now underway, and never before have family farmers in Africa been more under threat. Large land deals between African governments and usually foreign (and sometimes domestic) investors have seen swathes of the countryside leased or concessioned, often for as much as 50 to 99 years. From Senegal in West Africa to Ethiopia in the Horn, and down to Mozambique in the South, land considered idle and available has changed hands, with profound implications for local people and the environment. With estimates ranging from 56 to 227 million hectares globally (with 60-70% of this in Africa), what is clear is a rapid transformation of landholding and agricultural systems has taken place in the past five to 10 years. Replace the farmers?

Vincent Bolloré désigné comme accapareur de terres et censeur d’internet au Palais de justice de Paris Actualisation - Jeudi 14 avril 2016 - La justice a donné tort à Bolloré, relaxant les journalistes poursuivis par la multinationale. Peut-on mener une enquête critique sur les activités du groupe Bolloré en Afrique et en Asie ? La reprise d’articles d’enquêtes sur Internet, comme dans les revues de presse, est-elle possible sans menace juridique ? Telles ont été les deux questions posées jeudi 11 février au sein de la XVIIe chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris. Deux questions essentielles pour la liberté d’informer. Le motif en était la poursuite engagée par Vincent Bolloré contre un article publié par le site Bastamag. Le palais de justice de Paris, jeudi 11 février 2016 M. L’audience a commencé par une discussion sur le fond de l’article, rédigé par Nadia Djabali et édité par Ivan du Roy et Agnès Rousseaux. La présidente du tribunal, Fabienne Siredey-Garnier, a d’abord invité Nadia Djabali à préciser sa démarche journalistique. L’organigramme du groupe Bolloré en 2000

cyberaction SÉNÉGAL : SOUTENEZ LES 37 VILLAGES DE NDIAËL PRIVÉS DE LEURS TERRES cyberaction N° 612: SÉNÉGAL : SOUTENEZ LES 37 VILLAGES DE NDIAËL PRIVÉS DE LEURS TERRES [ 4 650 participations ] cyberaction mise en ligne le mercredi 5 mars 2014 En partenariat avec : Peuples Solidaires, GRAIN, Re:Common, Oakland Institue, ActionAid Italie, ActionAid Sénégal, le CNCR et ENDA Pronat Elle sera envoyée à : M. Elle prendra fin le : lundi 30 juin 2014 « Si le projet reste ici, nous serons obligés de quitter notre village » (Rougui Sow, villageois de Kadoudef ). 9000 personnes de 37 villages affectés, plus de 26 000 hectares de terres protégées accaparées : au Sénégal, l’entreprise Senhuile SA ne prend pas en compte les droits des populations locales et met directement en péril la sécurité alimentaire des habitant-e-s de la région de Ndiaël. Plus d'infos Afin de défendre leurs droits, les communautés locales, qui s’opposent au projet depuis le début, ont créé le Collectif pour la défense de la réserve de Ndiaël. Les faits Des conséquences dramatiques pour les populations locales

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