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Le Learning Centre n'est plus, vive le 3C ?

Le Learning Centre n'est plus, vive le 3C ?
Par Frédérique Yvetot La circulaire de rentrée est enfin parue et, cette année, un paragraphe va particulièrement intéresser les professeurs documentalistes : l'annexe 7. Et que dit cette annexe intitulée "Encourager la dynamique pédagogique et l'innovation" ? Elle explique, entre autres, que « dans le cadre d'expérimentations, les établissements peuvent réfléchir à la mise en œuvre de «centres de connaissances et de culture » (3C) ». Qu'est-ce donc que ce 3C ? Vite, on clique sur le lien qui nous redirige vers une page d'Éduscol... Évolutions, omissions, imprécisions Une évolution sans en être une... Ainsi on ne parle plus de Learning centre mais de Centre de Connaissances et de Culture (3C, CCC, C3) : « des espaces de ressources à la fois au centre des établissements scolaires et intégrés à leur environnement local », « des projets éducatifs et pédagogiq Intégrer les nouvelles modalités d'accès à l'information numérique », fait ce même constat de nécessaire évolution des CDI. Rapport J.M. Related:  learning center

Transformer les CDI en learnings centers ? C’est possible ! Depuis quelques années, les CDI sont ainsi encouragés à se transformer en centres de connaissance et de culture, dits 3C. Ainsi, Eduscol propose un dossier permettant d’appréhender ce nouveau concept destiné à « décloisonner les espaces » en permettant la liaison entre le fonds documentaire physique, c’est-à-dire les fictions et documentaires du CDI et le fonds numérique récemment acquis. Penser les CDI comme des tiers-lieux Il semble important de rappeler que le modèle des 3C nous vient des Etats-Unis où, depuis de nombreuses années déjà, des spécialistes ont évoqué l’idée de « tiers-lieu » pour désigner les bibliothèques et leur place dans la société. La question se pose alors : pourquoi ne pas faire de même avec les CDI des lycées et collèges ? Le numérique au cœur des pratiques et des apprentissages Lorsque l’on évoque une ouverture sur le monde des établissements scolaires et plus particulièrement des CDI, il est impossible de ne pas évoquer la numérisation de l’école.

Repenser l’accueil des élèves : le CDI comme outil d’amélioration du climat scolaire Denis Tuchais Denis Tuchais est professeur-documentaliste au collège les Escholiers de la Mosson à Montpellier Journée type M1 (8h – 9h20) M2 (9h25-10h45) Récréation M3 (11h05-12h25) Pause méridienne S1 (14h-15h20) S2 (15h40-17h00) Bonjour Denis Tuchais, pouvez-vous nous expliquer ce qui a amené votre établissement à repenser l'accueil des élèves, notamment durant les temps « hors classe » ? Denis Tuchais : A la rentrée 2011, après expérimentation, des séances de cours d'1h20 ont été votées par une majorité d'enseignants, puis généralisées, bouleversant ainsi les habitudes. Pouvez-vous nous dire quelle a été votre implication en tant que professeur-documentaliste dans cette réflexion visant à repenser l'accueil des élèves ? Denis Tuchais : Personnellement, je considère que c'est dans la diversité de ses missions que s'est constituée l'identité professionnelle des professeurs-documentalistes et que c'est ce qui en fait la richesse. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Denis Tuchais : 1. 2.

Créer un learning centre : pourquoi ? comment ? Quelques notes prises au cours d'une JE organisée par Mediadix à Paris 10 le 26 mai dernier. Une 2e journée sur la même thématique aura lieu le 9 décembre 2011 à Saint-Cloud : La bibliothèque 3e lieu. Photo : schoeband. La problématique et les enjeux des learning centres aujourd'hui, Pierre Carbone Variété des réalisations dans les learning centres. Les premiers learning centres apparaissent dans les années 1990 aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Définition : il s’agit d’un lieu architectural intégrant un ensemble de ressources et de services également accessibles à distance, dont la bibliothèque. Histoire : en Amérique du Nord, dès les années 1980, on parle d'Information commons, c’est-à-dire d’un environnement partagé où la communauté universitaire peut se rassembler pour accéder à une grande variété d'information. Contexte français : dès les années 2000, une réflexion sur l’avenir des BU est menée et il ressort un fort intérêt pour des modèles étrangers. Missions : Débat

Les learning labs, ces salles de cours 3.0 - Enquête sur Educpros À côté des traditionnels amphis ou salles de TD, de nouveaux espaces, plus ouverts et plus modulables, font aujourd'hui leur apparition dans les écoles et les universités. Une dizaine ont vu le jour récemment. Leur finalité : favoriser le développement de pédagogies alternatives, fondées sur l'interactivité et la créativité. "Nous mettons les équipements technologiques à disposition des enseignants, pour voir s'ils peuvent en faire quelque chose qui ait du sens dans leur pédagogie. Des espaces modulables… Concrètement, cela passe par des tables et chaises sur roulettes, facilement déplaçables, que l'on peut rapprocher pour mener un travail en petit groupe, puis organiser en cercle pour lancer une discussion collective. Ouvert à la rentrée 2014, le Knowledge-Lab de l'Essec, qui s'étend sur 500 m2 – et atteindra 800 m2 à l'été 2015 – au cœur de l'école, se veut ainsi "un lieu à géométrie variable", selon l'expression de Jean-Michel Blanquer, le directeur général de l'Essec.

Table ronde Éducatec du 21/11/12 Le mercredi 21/11/12, au salon Éducatec-Éducatice, avait lieu une table ronde consacrée au sujet suivant : « Professeur-documentaliste : les médiations documentaires et pédagogiques se repensent avec le numérique ». Cette table ronde était animée par Michel Bezard du CRDP de Paris et regroupait : Jean-Pierre Veran, inspecteur d'académie honoraire et formateur associé à l’Université Montpellier II, Denis Tuchais, professeur-documentaliste et formateur IUFM, Jean-François Lahorgue, professeur-documentaliste et Jean-Louis Durpaire, Inspecteur général de l’Éducation Nationale. Cette table ronde faisait l’écho à la sortie du livre : Guide Tice pour le professeur-documentaliste publié au CRDP de Paris, messieurs Veran, Tuchais ayant coordonné sa rédaction et Jean-François Lahorgue ayant collaboré à son écriture. Jean-François Lahorgue a présenté son projet lié à la création d’un 3C (Centre de culture et de connaissance), exemple développé dans le livre.

Cdi ou learning center : pourquoi le travail documentaire reste identique Traditionnellement, les objets gérés dans un Cdi étaient le livre et le périodique au format papier, cette gestion s’étend aujourd’hui à l’ensemble des médias disponibles sur supports physiques et virtuels. L’activité principale du centre est la mise à disposition des ressources pour emprunt ou consultation. Mais pour offrir un service attrayant, il est nécessaire de diversifier l’offre et de savoir la présenter d’où la mise en place de nombreux portails. Pour gérer au mieux ces ressources, le Cdi doit être doté d’un système de gestion ou logiciel documentaire et posséder un plan de classement (CDU ou Dewey). La notice informatisée de l’ouvrage, accessible à l’usager, reprend les informations de l’emplacement de l’objet sur les étagères. L’ensemble des notices forment le catalogue consultable par les usagers grâce à un OPAC (Online public access catalog : outil de consultation du catalogue). 1- Un lieu 2- Des ressources 3- Des services La veille numérique ;

La CPU et la CDC publient leur guide du learning center - Enquête sur Educpros Un dossier de Caroline Franc | Publié le , mis à jour le Afin d'aider les établissements dans leurs projets de construction de learning centers ou de rénovation de leurs bibliothèques, la CDC (Caisse des dépôts et consignations) et la CPU (Conférence des présidents d’université) dressent dans un guide les grandes lignes de ce qui définit ce concept en vogue, en s'appuyant sur des exemples internationaux. Face à l'émergence de nombreux projets de learning centers en France et ayant observé la multiplication de ces derniers au Royaume-Uni ainsi qu'en Allemagne ou en Espagne, la CPU et la CDC ont publié, fin 2011, ce qu'on pourrait appeler le guide du parfait learning center. Si les auteurs du rapport soulignent «qu'il appartient à chaque établissement de définir son propre modèle de learning center», ils établissent en effet sur la base de leurs observations les grandes lignes de ce qui caractérise ces bibliothèques universitaires du XXIe siècle. Repenser l'offre de services documentaires

Le Learning centre de Lausanne : espace pensé, espace vécu, espace projeté La presse généraliste et les revues d’architecture ont très largement rendu compte de la création du Rolex Learning Center de Lausanne, des livres sont déjà parus sur le sujet. Il était toutefois urgent que ce bâtiment soit jugé à l’aune des usages bibliothéconomiques : cette réalisation architecturale peut-elle servir de prototype pour créer la bibliothèque du futur ? C’est à cette question que répond les quelques 90 pages du mémoire d’étude de Cécile Vettoruzzo réalisé à l’enssib sous la direction de Michel Melot. La page d’accueil du site internet du Learning Centre de l’École polytechnique fédérale de Lausanne rappelle que le Rolex Learning Center est avant tout une bibliothèque : le silence doit être respecté pour permettre aux étudiants d’y travailler. Un mémoire d’étude portant sur le Learning centre de Lausanne, réalisé par Cécile Vettoruzzo dans le cadre du Diplôme de conservateur de bibliothèques, a été mis en ligne sur le site internet de l’enssib. L’espace pensé Le bâtiment

La marche forcée des 3C A l’heure actuelle, les professeurs documentalistes n’ont pas peur de l’innovation, mais ils ont parfois des doutes au sujet de leur hiérarchie, à plusieurs niveaux, sur plusieurs sens, de ce qu’elle leur réserve pour l’avenir, de ce qu’elle leur reconnaît comme compétences professionnelles. Et l’actuelle marche forcée ressentie dans certaines académies [1], et dans certains textes dits de réflexion, pour imposer l’expérimentation des 3C, n’est pas là pour améliorer la situation. Le passage aux 3C ne représente pas qu’un changement de nom pour le lieu CDI, il semble qu’il soit nécessaire de le rappeler. Ceux qui s’y opposent, posent un argument essentiel, d’affirmer que les textes qui soutiennent les 3C occultent les missions pédagogiques du professeur documentaliste, les verrouillent même en développant des missions gestionnaires toujours plus nombreuses, avec un « retour aux sources » que M. Contre des apprentissages info-documentaires : Conclusion : Tweeter

Bibliothèque et médiathèque troisième lieu – Monde du Livre Photo : « Du design, du design, du design » par Charlotte Henar en licence Creative Commons by-sa Dans le cadre de notre master, nous avons eu l’occasion de rencontrer Catherine Perrin, conservatrice en chef et directrice de la médiathèque Louis Aragon de Martigues. Outre le métier de bibliothécaire, elle nous a présenté le projet de sa médiathèque : évoluer vers le « le troisième lieu ». Ce concept, séducteur et innovant, est encore peu développé en France malgré son succès en Angleterre ou aux Pays-Bas et, déjà, il rencontre autant de farouches critiques que de fervents défenseurs. Le concept Alors que le premier lieu figure le foyer et que le second lieu se réfère à la sphère du travail, le troisième lieu représente quant à lui un espace consacré à la vie sociale, où les individus peuvent se rencontrer et discuter de manière informelle à l’image de ce qu’a pu être la place du marché ou l’église et de ce qu’incarne encore le café aujourd’hui. La bibliothèque troisième lieu

Du Learning Centre au Centre de Connaissances et de Culture Extrait de la vidéo Eduscol L’origine du 3C Il y a de cela un an, un séminaire sur les learning centres se tenait à l'École supérieure de l'éducation nationale (ESEN), prolongeant une stratégie de communication de l'Inspection Générale de l'Education Nationale (IGEN) sans précédent, avec pour ambition affichée de "réinventer les CDI". Depuis, des expériences de learning centres ont été encouragées et médiatisées par l'institution, afin de prouver la faisabilité de ce concept. Un lien hypertexte associé à "centres de connaissances et de culture" renvoie à une page d'Eduscol qui présente ces centres "innovants", notamment à partir d'une vidéo (4mn 50) proposée par le Scéren. Effet vitrine Le "centre de connaissances et de culture" y est présenté par les instigateurs de cette expérimentation comme un système innovant au service de la réussite des élèves. En visionnant une première fois le document, l'impression se veut positive. Une communication hâtive Le présupposé « pédagogique » du LC-3C

Mise en place des 3C dans l'académie de Rennes - ADBEN Bretagne Une certaine (dés) organisation Les demi-journées départementales de formation des professeurs documentalistes et CPE ont été organisées conjointement par l’inspection EVS Bretonne – dont on apprendra, lors de la session Rennaise, que M. Quef est désormais le seul représentant, M. Ertaud ayant définitivement quitté ses fonctions, tandis que la décharge syndicale de M. Keime le mobilise à présent presque pleinement (Le recrutement d’un chef d’établissement faisant fonction est en cours pour compléter l’équipe et M. Quef espère l’arrivée d’un ou deux nouveaux IPR à la rentrée) - et le CRDP, en la personne de Mme Bilak, directrice de la structure. L’annonce de ces réunions est expédiée aux établissements le 28 janvier 2013 - pour une première session programmée au 1er février – sous la forme d’un mail, accompagné d’un courrier de M. le recteur et d’un calendrier des réunions. L’implication du CRDP Dans le discours du représentant du CRDP, repris en filigrane par M. P. J. A Pontivy, M. Q. Q.

Universités : cinq espaces qui boostent la vie de campus #1 Les "espaces connectés" d'Artois : les pédagogies actives s'installent Début 2016, de nouveaux espaces ont fait leur apparition à l'université d'Artois : dotées notamment de mobilier mobile, de tableaux numériques interactifs et d'écrans de projection, des "salles actives" visent à favoriser le travail en groupe et l'utilisation des nouvelles technologies. De même, les bibliothèques sont repensées pour accueillir des learning labs et des clusters dédiés aux projets collaboratifs, mais aussi des "espaces de convivialité", meublés de chauffeuses et de tables basses pour le confort des étudiants. Dix salles actives et 20 clusters sont prévus pour accueillir près de 250 étudiants sur chacun des sites. 145.000 euros ont été investis pour adapter les locaux et équiper les sites de Lens et d'Arras, avant que ne le soient ceux de Liévin, de Béthune et Douai. À Lens, fauteuils et tables basses équipent les nouveaux espaces de convivialité de la bibliothèque. // © Université d'Artois

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