background preloader

Petite histoire du périphérique parisien

Petite histoire du périphérique parisien
25 avril 1973, vous le ne savez sans doute pas mais une petite révolution a lieu à Paris : le périph parisien est inauguré par Pierre Messmer,premier ministre de l’époque. 17 ans après le début des travaux et 13 ans après l’ouverture du 1er tronçon, les automobilistes peuvent désormais faire le tour de Paris en 35,4 km. Pour l’anecdote, aux urbanistes qui critiquaient le projet, le président George Pompidou fera simplement remarquer : “les Français aiment la bagnole”. Si l’on remonte un peu en arrière, il faut savoir que le Boulevard Périphérique est implanté sur les anciennes fortifications encerclant directement Paris. Ces dernières ont été “déclassées” vers 1919. Assurant 1/4 des déplacements parisiens, il est devenu la route la plus fréquentée de France ! Pour ceux que cela intéressent, voici un reportage passionnant sur l’histoire des bordures de Paris depuis 1840, des fortifications à la contruction du périph …

Un crocodile dans les égouts de Paris ! Les égoutiers de Paris sont plutôt habitués à croiser des rats dans les égouts de Paris. Mais en mars 1984, c’est une rencontre d’une toute autre nature que les pompiers de l’époque ont faite. Au niveau du Pont Neuf, c’est tout simplement un crocodile de près d’un mètre qui les attendait, tapi dans l’ombre. Et après avoir attrapé la bête, des spécialistes ont donné leur verdict, il s’agissait d’un crocodile du Nil. Il est en effet à Vannes en Bretagne ou il coule des jours heureux du long de ses désormais 3 mètres de long. Si les égoutiers n’étaient pas tombés sur lui ce jour-là, peut être que le crocodile marauderait toujours aujourd’hui dans les égouts de Paris. Cette véritable histoire du crocodile des égouts de Paris fait d’ailleurs partie de l’une des légendes urbaines traitées dans la nouvelle attraction le Manoir de Paris.

La Tour Eiffel devrait s’appeler La Tour Koechlin Ce sont en effet deux ingénieurs des ateliers de Gustave Eiffel, Koechlin et Nouguier, qui sont à l’origine du projet de cette tour géante en fer en 1884. L’idée pour eux était de créer une construction vraiment innovante pour faire parler d’eux à l’Exposition Universelle prévue en 1889. L’histoire raconte d’ailleurs que Gustave Eiffel aurait déclaré ne pas s’intéresser au projet de ses deux ingénieurs lorsque ces derniers lui présentèrent les premiers plans. Il a fini par revenir sur sa première impression et leur racheta les brevets de la Tour Eiffel, associant ainsi à jamais son nom à la Dame de Fer. Il a enfin ajusté le projet et qu’il a finalement présenté à l’Exposition Universelle (qu’il remporta haut la main). Que donc penser de la mainmise de Gustave Eiffel sur la construction qui porte son nom ? Rappelons d’ailleurs que la Tour Eiffel fut un projet totalement révolutionnaire pour l’époque.

Savez vous qui était le Grenadier Mariole ? Le Grenadier Mariole En haut à droite du carrousel du Louvre trône la statue d’un grenadier de l’Empereur Napoléon 1er. Mesurant près de deux mètres, Dominique Gaye Mariole s’était illustré par de hauts faits d’arme durant plusieurs campagnes de l’Empereur. Surnommé l’indomptable il se fit remarquer en 1807 après la bataille de Friedland, à l’occasion d’une visite du Tsar. Napoléon passait ses troupes en revue lorsque Mariole abandonna son fusil et lui présenta à la place, un petit canon. L’expression “Ne fais pas le Mariole”, symbole de la désobéissance récompensée devint populaire parmi ses camarades. Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

L'éléphant de la Bastille Si aujourd’hui tout le monde connait la place de la bastille, sa colonne de Juillet et son génie de la liberté, on connait moins l’existence de l’éléphant de la bastille auquel fait référence Victor Hugo dans les misérables. Voici donc l’étonnante histoire de cet éphémère éléphant dont il ne reste rien ! Tout commence en 1808 … Napoléon désireux de donner à Paris les signes de la grandeur de la France choisi de dresser une fontaine gigantesque …le seul problème alors est de trouver où ? Place de l’Étoile ? La pensée de l’empereur se précise le 9 février 1810 : « Il sera élevé sur la place de la Bastille, une fontaine de la forme d’un éléphant en bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; cet éléphant sera chargé d’une tour et sera tel que s’en servaient les anciens ; l’eau jaillira de sa trompe. La carcasse, située au niveau du débouché du Boulevard de la Bastille et de la rue de Lyon, ne fut démontée qu’en juillet 1846.

Expo Paris sur Seine … chronique d’une histoire d’amour entre la Seine et nous Pour fêter les 10 ans de Paris Plages, la Mairie de Paris a choisi de revenir sur l’histoire du fleuve parisien à travers l’exposition “Paris sur Seine” qui a ouvert ses portes mercredi 6 juillet. Pour résumé, cette exposition c’est un peu l’histoire de la capitale à travers son unique fleuve qui s’illustre sur des gravures, des reproductions et des photos. Cette exposition revient également sur le lien entre les Parisiens et la Seine. L’exposition “Paris Sur Seine : des anciens quais à Paris Plages” vous invite à découvrir les multiples visages du fleuve et de ses berges du 18e siècle à nos jours. Exposition “Paris Sur Seine : des anciens quais… par mairiedeparis A ce sujet, une très beau duo intitulé « la seine » entre Vanessa Paradis et Mathieu Chédid reprend ce thème. Côté pratique 29, rue de Rivoli – 75004 Paris Métro – Hôtel de Ville.

Paris sous l'Occupation Le Russe Sergey Larenkov a une fascination pour la photo, les archives et l’histoire, surtout celle de la Seconde Guerre Mondiale. Il a réalisé l’incroyable travail de mixer des clichés de Paris des années 40 pendant l’Occupation Allemande avec des prises de vue d’aujourd’hui. Le résultat est saisissant, les fantômes d’Hitler et de l’Armée Allemande semblent se mêler aux touristes et parisiens se baladant insouciants dans les rues de Paris. Défilé de l’Armée Allemande devant l’Arc de Triomphe. 1940. Montmartre en 1940. Hitler et des généraux du Reich au Trocadéro Hitler accoudé devant la Tour Eiffel Barricade près de Notre Dame Drapeaux nazis rue de Rivoli Défilé sur les Champs Elysées Cavalerie Allemande dans les rues de Paris

Visite de la maison d’éducation de la légion d’honneur … A l’ombre des jeunes filles en fleurs … tel pourrait être le nom de cette visite au sein de la maison d’éducation de la légion d’honneur. Nichée sous le flanc droit de la Basilique Saint-Denis, l’actuelle maison de la légion d’honneur (un lycée de jeunes filles) est une invitation à voyager dans le temps. Pleine de charme, cette sortie est aussi peu connue des parisiens qui lui préfèrent généralement la Basilique Saint-Denis. Si l’on revient rapidement en arrière, sachez qu’à l’origine, il s’agissait d’une ancienne abbaye royale, fondée au 7ème siècle qui fut successivement reconstruite par différents architectes. Aujourd’hui encore l’accès à cet établissement est toujours héréditaire puisqu’il faut impérativement avoir un ascendant direct membre de l’ordre de la Légion d’honneur, de l’ordre national du Mérite, ou encore décoré de la Médaille militaire. Côté pratique : Visites-guidées organisées par l’office de tourisme, renseignements au 01 55 87 08 70

Notre Dame et les portes du Diable Notre Dame et les portes du Diable Joli légende que celle du ferronnier Biscornet, chargé de la conception arabesques des portes latérales de Notre Dame au 13ème siècle. Jeune, ambitieux, mais dépassé par l’ampleur de la tâche, on raconte qu’il accepta de livrer son âme au diable pour y parvenir. Après des jours de travail infructueux, Biscornet fut retrouvé endormi devant son ouvrage achevé, d’une remarquable finesse. Il faudra attendre le travail de Viollet-Le-Duc au 19ème siècle pour que le ferronnier Boulanger les y ajoute après avoir restaurées celles de Biscornet. Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

L'histoire des Arènes de Lutèce Connaissez-vous l’histoire des vestiges les plus anciens de Paris ? En effet, si l’on ne compte pas l’obélisque de la Concorde importée d’Egypte, les Arènes de Lutèce est le plus vieux monument de la capitale. Elles datent du 1er siècle, à l’époque de la domination de l’Empire Romain. Pour respecter la fameuse expression romaine du « pain et des jeux », des théâtres et des arènes étaient construits dans toutes les villes gallo-romaines. Les arènes de Lutèce avaient cette spécificité d’occuper cette double fonction : celle de théâtre et d’arène. Pour être entendus de tous ces nombreux spectateurs, une autre astuce était utilisée: les acteurs récitaient leurs répliques dans des niches surélevées qui permettaient de projeter le son vers l’ensemble des spectateurs. On peut retrouver ce type de mécanisme ailleurs à Paris, à l’hôtel de Sully (dans le Marais) où l’on retrouve des niches dans la 2eme cour (côté jardin). Au 19ème siècle, le site a bien failli disparaitre.

Related: