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L’architecture vernaculaire pour un développement urbain durable - Bâtiment

L’architecture vernaculaire pour un développement urbain durable - Bâtiment
© Francis Demange pour Nomadéis Cédric Beacher et Nicolas Dutreix, directeurs associés du cabinet de conseil Nomadéis Nomadéis est un cabinet d’étude et de conseil indépendant, spécialisé en environnement, développement durable et coopération internationale. Depuis 2002, le cabinet accompagne des entreprises, des collectivités et institutions publiques, des fondations et associations pour la réalisation d’objectifs stratégiques en France et à l’international. L’Arene Île-de-France vient de publier une étude sur le bâti vernaculaire. Cédric Beacher et Nicolas Dutreix, directeurs associés du cabinet de conseil Nomadéis, expliquent l’intérêt environnemental et social de ce type d’architecture. Qu’appelez-vous le bâti vernaculaire urbain ? L’expression désigne, depuis les années 1980, une architecture conçue en harmonie avec son environnement, en rapport avec l’aire géographique qui lui est propre, son terroir et ses habitants. Pourquoi ce type de bâti a-t-il été délaissé ? Oui. Arene

Qu’elle est bio, ma vallée La transition écologique existe, on l’a sentie dans l’air de la Drôme où elle a un nom qui sonne comme un label : Biovallée. Entre Loriol-sur-Drôme et Die, là où les fronts rocheux du Vercors rivalisent de majesté, élus et citoyens tentent de façonner le premier labo grandeur nature d’une société plus durable. Biovallée est d’abord une idée surgie en 2005 dans l’esprit frondeur de Didier Jouve, alors vice-président de la région Rhône-Alpes, en charge de l’aménagement du territoire. «Pour plusieurs coins de la région, j’ai essayé d’imaginer ce qu’était le truc en plus», se souvient cet élu à la tignasse blanche. Naissent alors plusieurs grands projets : la cité du design à Saint-Etienne, le site Rovaltain consacré à l’écotoxicologie, près de Valence, la grotte Chauvet en Ardèche. L’esprit de résistance Pas trop difficile, dans ce territoire enclavé dans des cirques rocheux et dont la densité est comparable à celle de la Creuse. «Une phase de bouturage» La rumeur du milliard d’euros

Grand Paris et petits détours

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