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Le modèle actantiel

Le modèle actantiel
Suivez-nous Greimas Le modèle actantiel, dispositif de Greimas, permet de décomposer une action en six facettes ou actants. (1) Le sujet (par exemple, le prince) est ce qui veut ou ne veut pas être conjoint à (2) un objet (par exemple, la princesse délivrée). (3) Le destinateur (par exemple, le roi) est ce qui incite à faire l’action, alors que (4) le destinataire (par exemple, le roi, la princesse, le prince) est ce qui en bénéficiera. Ce texte se trouve en version longue dans le livre suivant : Louis Hébert, Dispositifs pour l'analyse des textes et des images, Limoges, Presses de l'Université de Limoges, 2007. Ce texte peut être reproduit à des fins non commerciales, en autant que la référence complète est donnée : Louis Hébert (2006), « Le modèle actantiel », dans Louis Hébert (dir.), Signo [en ligne], Rimouski (Québec), Les six actants sont regroupés en trois oppositions formant chacune un axe de la description: GREIMAS, A. A. B.

La sémiotique narrative de A.J. Greimas by Dirk de Geest De la sémantique à la sémiotique Pour bien comprendre la sémiotique narrative de Greimas, il importe de rappeler que cette théorie plonge ses racines dans la théorie sémantique de l'auteur, dont les fondements se donnent à lire dans Sémantique structurale (Greimas 1966). Ce livre fondamental cherche à poser les bases scientifiques de la sémantique des mots en particulier et des processus de signification dans la société et dans la culture en général. Bien que les ambitions de Sémantique structurale soient essentiellement d'ordre linguistique, la recherche menée dans ce livre se distingue doublement de la linguistique telle qu'elle était pratiquée à l'époque par les partisans de la grammaire transformative-générationnelle de Chomsky. D'abord, parce que Greimas opte pour une théorie grammaticale dont la portée excède de loin celle de la seule phrase. Dans son article "Sémantique", publié dans le premier volume de Sémiotique. Le schéma actantiel La séquence narrative

A. J. Greimas : Le schéma narratif canonique Suivez-nous Greimas Le schéma narratif canonique (SNC) permet d’organiser les éléments d’une action dans une structure dotée de cinq composantes. (1) La composante de l’action se décompose elle-même en deux composantes, soit (2) la compétence, dont relèvent les conditions nécessaires à l’accomplissement de l’action : vouloir-faire, devoir-faire, savoir-faire, pouvoir-faire, et (3) la performance, réalisation effective de l’action rendue possible par l’acquisition de la compétence. (4) La manipulation est, quant à elle, la composante spécifique au vouloir-faire et au devoir-faire. Enfin, (5) la sanction est relative à l’évaluation de la réalité de la réalisation de l’action et à la rétribution appropriée (récompense ou punition) que s’est attiré le sujet de l’action. Voici un exemple d’action sous-tendue par le SNC : le Roi demande (manipulation : devoir-faire) au Prince de sauver la Princesse (action). Nous avons parlé plus tôt d’organisation logique, temporelle et sémantique. 1. 2. 3.

L'actant I. 1. 1. L’actant Greimas explique l’organisation narrative du récit à partir de deux niveaux (immanent/profond et de manifestation/superficiel), mais aussi à partir de deux composantes (syntaxique et morphologique). La composante morphologique investit les unités sémantiques du texte alors que la composante syntaxique révèle la structure même du récit à la fois à travers son modèle constitutionnel (au niveau profond) et son modèle actantiel (au niveau de surface). Ce dernier modèle est justement ce qui nous intéresse ici en ce qu’il permet l’identification des actants du récit. [Figure 1 : Présentation des actants] conte. Parallèlement, la notion d’actant, permet d’appréhender non seulement les êtres humains, comme le personnage de la sémiotique littéraire, mais aussi les animaux, les choses et les concepts. Du côté de la sociologie pragmatique, on notera l’introduction que proposent Boltanski et Thévenot dans l’ouvrage ‘ De la justification.

Genette | Penser la narrativité contemporaine Gérard Genette, « Discours du récit », dans Figures 3, Paris, Seuil (Coll. « Poétique »), 1976. Gérard Genette, Nouveau discours du récit, Paris, Seuil (Coll. « Poétique »), 1983. « Discours du récit », dans Figures 3, Paris, Seuil (Coll. « Poétique »), 1976 Objet de la démonstration Comme l’indique son sous-titre (« essai de méthode »), l’ouvrage tente de jeter les fondements d’une nouvelle forme d’analyse textuelle : la narratologie. Cette analyse est basée sur l’étude approfondie du récit à travers une approche structuraliste des différents phénomènes de la narration. Définition du récit et de la narrativité Selon Genette, le récit est « le signifiant, l’énoncé, le discours ou le texte narratif » (p.72). La fonction du récit Dans Figures 3, le récit est décrit comme un signifiant structurant, c’est-à-dire dont la fonction est d’organiser les rapports entre l’histoire (la diégèse) et la narration (la production). Approche de la théorie du récit Fonction du récit

L'analyse figurative, thématique et axiologique Suivez-nous Greimas L’analyse figurative / thématique / axiologique repose sur une typologie sémantique de Greimas. Un élément de contenu (sème, isotopie) peut être figuratif, thématique ou axiologique. Le figuratif recouvre tout ce qui évoque le perceptible. Ce texte se trouve en version longue dans le livre suivant : Louis Hébert, Dispositifs pour l'analyse des textes et des images, Limoges, Presses de l'Université de Limoges, 2007. Ce texte peut être reproduit à des fins non commerciales, en autant que la référence complète est donnée : Louis Hébert (2006), « L’analyse figurative, thématique et axiologique », dans Louis Hébert (dir.), Signo [en ligne], Rimouski (Québec), La sémantique de Greimas, du moins sa sémantique linguistique, est fondée sur le sème, partie d'un signifié. Dans l’analyse figurative / thématique / axiologique, le thème se définit en opposition à la figure. A. «Je m'ennuie de la terre.»

Gérard Genette : Narratologie Suivez-nous Genette Pour bien cerner l’apport de la narratologie, il importe de saisir la distinction entre trois entités fondamentales : l’histoire, le récit et la narration. Globalement, l’histoire correspond à une suite d’événements et d’actions, racontée par quelqu’un, c’est-à-dire le narrateur, et dont la représentation finale engendre un récit. De fait, la narratologie est une discipline qui étudie les mécanismes internes d’un récit, lui-même constitué d’une histoire narrée. L’étude du discours du récit vise à dégager les principes communs de composition des textes, principes qui tendent à l’universalité. Ce texte peut être reproduit à des fins non commerciales, en autant que la référence complète est donnée: Lucie Guillemette et Cynthia Lévesque (2016), « La narratologie », dans Louis Hébert (dir.), Signo [en ligne], Rimouski (Québec), L’étude du mode narratif implique l’observation de la distance entre le narrateur et l’histoire.

L'analyse thymique Greimas L’analyse thymique, développement par l’auteur de l’analyse axiologique de Greimas et Courtés, s’intéresse aux évaluations de type euphorique/dysphorique ou, en termes moins techniques, positif/négatif ou plaisir/déplaisir. Les principaux éléments dont tient compte cette analyse sont les suivants : (1) sujet évaluateur; (2) objet évalué; (3) modalité thymique attribuée à l’objet (euphorie, dysphorie, etc.); (4) intensité de la modalité (faible, moyenne, forte, etc.); (5) temps de l’évaluation; (6) transformations susceptibles d’affecter les éléments thymiques (par exemple, une transformation du sujet ou de l’objet amènera ou non une modification de la modalité et/ou de son intensité); etc. Ainsi, dans la fable « La cigale et la fourmi », la cigale (sujet) évalue positivement (modalité) le plaisir (objet) et négativement (modalité) le travail (objet). Les modalités sont des caractéristiques évaluatives de grande généralité affectées par un sujet observateur à un objet observé. A.

Le carré véridictoire Suivez-nous Greimas Dispositif développé par Greimas et Courtés, le carré véridictoire (ou carré de la véridiction) peut être considéré, en simplifiant, comme le carré sémiotique articulant l’opposition être/paraître. Il permet d’étudier le jeu du vrai/faux dans une production sémiotique, en particulier un texte. Les facteurs pris en compte sont les suivants : (1) sujet évaluateur; (2) objet évalué; (3) caractéristique particulière évaluée dans cet objet; (4) modalités véridictoires (vrai : être + paraître, faux : non-être + non-paraître, illusoire : non-être + paraître, secret : être + non-paraître); (5) temps de l’évaluation; (6) transformations ou changement de l’un ou l’autre de ces facteurs. Ainsi, quand un Elvis de cabaret, après son spectacle, rentre dans sa loge et en sort, il passe de paraître + non être Elvis (illusoire) à non paraître + non être Elvis (faux). Développé par Greimas et Courtés (cf. L'être, tout comme le paraître, peut changer par transformation. A. B.

Le carré sémiotique Suivez-nous Greimas Développé par Greimas et Rastier, le carré sémiotique permet de raffiner les analyses par oppositions en faisant passer le nombre de classes analytiques découlant d’une opposition donnée de deux (par exemple, vie/mort) à quatre (par exemple, vie, mort, vie et mort : un mort-vivant, ni vie ni mort : un ange), huit voire dix. Ce texte se trouve en version longue dans le livre suivant : Louis Hébert, Dispositifs pour l'analyse des textes et des images, Limoges, Presses de l'Université de Limoges, 2007. Ce texte peut être reproduit à des fins non commerciales, en autant que la référence complète est donnée : Louis Hébert (2006), « Le carré sémiotique », dans Louis Hébert (dir.), Signo [en ligne], Rimouski (Québec), Le modèle actantiel, l'isotopie et le carré sémiotique sont sans doute les propositions théoriques les plus célèbres de ce que l’on a appelé l'École de Paris, gravitant autour de Greimas. A. B.

Le programme narratif Greimas Le programme narratif (PN), élaboré par Greimas, est une formule abstraite servant à représenter une action. Un faire (une action) réside dans la succession temporelle de deux états opposés produite par un agent quelconque (S1 : sujet de faire). Un état se décompose en un sujet d’état (S2) et un objet d’état (O), entre lesquels s’établit une jonction, soit une conjonction (n : le sujet est avec l’objet), soit une disjonction (u : le sujet est sans l’objet). La formule au long du programme narratif est : [(S2 u O) — (S2 n O)]} (PN conjonctif) ou PN = F {S1 — [(S2 n O) — (S2 u O)]} (PN disjonctif). Par exemple, dans la fable « Le renard et le corbeau », on trouve : PN = F {Renard — [(Renard u Fromage) — (Renard n Fromage)]}. La formule abrégée, la plus usitée, ne mentionne que le second état : (S2 n O)} (PN conjonctif) ou PN = F {S1 — (S2 u O)} (PN disjonctif). Cela donne, par exemple : (Renard n Fromage)}. La formule au long du programme narratif est : Voici un exemple de PN (conjonctif): 2).

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