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Fukushima : et si le pire était à venir ?

Fukushima : et si le pire était à venir ?
C'est une petite piscine - et un désastre planétaire en puissance. Un cube en béton de onze mètres de profondeur, rempli d'eau et bourré de combustibles nucléaires usagés : 264 tonnes de barres très radioactives ! Depuis un an et demi, ce bassin dit de "désactivation" repose à trente mètres du sol sur le bâtiment ébranlé du réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi. Il n'est plus protégé ni par un toit solide ni par des murs, mais par une simple bâche de plastique blanche. Ce scénario d'apocalypse obsède la plupart des chercheurs Les risques d'une telle situation sont incommensurables. Sensationnalisme ? Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale." Haut responsable du département de l'Energie sous Bill Clinton, Robert Alvarez a été l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme. Une radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima! Téléchargez le magazine : - sur PC / Mac - sur iPhone / iPad

Radioactivité record pour des poissons à proximité de Fukushima L'opérateur a indiqué avoir découvert des niveaux de radioactivité de 25.800 becquerels de caesium par kilo dans les poissons pêchés à proximité de la centrale, soit un niveau 258 fois plus élevé que les normes de sécurité dans l'alimentation fixées par les autorités. Le précédent record de radioactivité, soit 18 700 becquerels de caesium par kg, avait été enregistré à l'occasion de mesures pratiquées sur des saumons au large de Fukushima, selon l'Agence nationale des Pêcheries. La pêche en mer à proximité de la centrale nucléaire est sujette à des limitations volontaires depuis la catastrophe nucléaire causée par un tremblement de terre et un tsunami en mars 2011. Moins d'un mois après cette catastrophe, Tepco avait alors déversé plus de 11 000 tonnes d'eaux usées contenant des éléments radioactifs dans l'océan Pacifique. Belga

Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima [Mis à jour le vendredi 15 juin 2012] - Selon des géologues japonais, un nouveau séisme de forte magnitude pourrait se produire à Fukushima. Des experts et des diplomates pointent le danger d’une nouvelle catastrophe, dont la gravité surpasserait largement Tchernobyl. Dans le bâtiment du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima Daiichi, la piscine de stockage des combustibles usés risque de s’effondrer si un nouveau séisme important se produisait à proximité du site – ce que craignent des géologues. Sa structure a subi d’énormes contraintes mécaniques et thermiques lors des explosions et incendies qui ont eu lieu en mars 2011. Perchée à 30 mètres au-dessus du sol, elle contient 1535 assemblages combustibles, soit environ 264 tonnes de matériaux extrêmement radioactifs [1]. Son effondrement pourrait provoquer une catastrophe d’une ampleur sans précédent, d’un ordre de gravité encore bien supérieur à celui de Tchernobyl. Des géologues craignent un nouveau séisme à Fukushima

Le Japon sortira du nucléaire "à moyen ou long terme", dit le Premier ministre Le Premier ministre de centre-gauche a répété que son gouvernement préparait un nouveau plan énergétique pour l'horizon 2030, avec à l'esprit la volonté "de sortir du nucléaire à moyen ou long terme". Les autorités planchent sur trois scénarii d'ici à 2030: une production nucléaire représentant 20 à 25% de la consommation d'électricité, une part de seulement 15%, ou rien du tout dans l'hypothèse la plus "antinucléaire". Avant l'accident du 11 mars 2011 à Fukushima (nord-est du pays), la production nucléaire représentait près de 30% de la consommation d'électricité et les autorités prévoyaient même d'augmenter cette part à 53% d'ici à 2030. Lors de la rencontre entre le Premier ministre et les militants antinucléaires, une représentante du mouvement, Misao Redwolf, a prévenu que les manifestations hebdomadaires organisées depuis des mois devant les bureaux du Premier ministre continueraient chaque vendredi. Mais beaucoup reste à faire pour écarter tout risque d'aggravation de la situation.

Réacteur 4 de Fukushima Daiichi : chronologie du 15 mars 2011 Le mardi 15 mars 2011 est une journée assez particulière pour Fukushima car on a rapporté un incendie et des explosions pour le bâtiment réacteur 4, mais depuis 22 mois, aucune image de ces évènements n’a jamais été divulguée, exceptées quelques captures de webcam peu explicites. Afin d’y voir plus clair dans cette censure, il nous a semblé intéressant de rappeler la chronologie des faits, en utilisant les sources disponibles sur la toile. En effet, quand un historien cherche à reconstituer une histoire camouflée, même récente, il collecte le maximum de sources et les croise pour essayer d’en dégager une vérité. La première chronologie présentée ici est celle de Tepco, complétée par les seuls documents photographiques diffusés par l’opérateur pour cette journée mystère, les 12 instantanés, heure par heure, de la première webcam du site nucléaire. Que l’enquête commence ! -oOo- Chronologie officielle du 15 mars 2011 (d’après la chronologie de Tepco) Vers 6h~6h10 : 8h11 : 9h38 : Vers 11h : 23h00

Fukushima: les piscines de combustible font trembler les experts C'est surtout la fameuse piscine du réacteur 4 qui inquiète. Située en hauteur, elle contient de nombreux assemblages combustibles radioactifs protégés par l'eau. Malgré qu'elle ait été renforcée, les craintes sont vives qu'un nouveau séisme violent la fasse s'écrouler. Certains parlent de planète invivable. Dans des hypothèses même modérées, on pourrait avoir un dégagement de radioactivité comparable à Tchernobyl, évidemment variable selon le type de dispersion des particules radioactives ainsi dégagées. Une catastrophe peut en cacher une autre Mais au-delà de cette première catastrophe potentielle de la piscine vidée ou écroulée, se profile une deuxième. Marc Molitor

La piscine 4 de Fukushima menace les Terriens Ce n’est pas nouveau, cette menace existe depuis le 15 mars 2011, date à laquelle le bâtiment réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a subi explosions et incendies. Ce n’est pas nouveau, mais le problème reste urgent à traiter, car une seule petite complication dans le refroidissement de la piscine 4 pourrait entrainer une succession d’évènements qui affecteraient le monde entier en quelques semaines : 2500 tonnes de combustible nucléaire larguées dans l’atmosphère, ça ferait vraiment très mal. Ce ne serait plus les seules régions oubliées de Tchernobyl et Fukushima qui seraient concernées par une contamination radioactive généralisée. Ce serait assurément le monde entier. Tepco, en qui plus personne n’a confiance depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima, envisage de retirer le combustible de la piscine d’ici à la fin 2013. Mais personne ne peut assurer qu’un nouveau puissant tremblement de terre n’affecte le Japon dans les 16 mois à venir ! My, mieszkańcy świata,

Au Japon, quelle belle « filière d’avenir » que le nucléaire ! | Rue89 Planète Tribune Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif (et nucléaire), assurait ce dimanche « le nucléaire est une filière d’avenir ». Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, renchérissait le lendemain en disant que, « incontestablement », l’assertion de Montebourg était juste. Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale (EELV), dénonçait lui « une profession de foi en décalage total avec la réalité » puisque, selon lui, « partout dans le monde, au contraire, le nucléaire est en déclin », déclin attesté par l’« abandon en Allemagne, en Belgique, en Italie, abandon de fait au Japon, remise en question des programmes de construction en Chine, aux Etats-Unis ». L’évolution de la situation du nucléaire au Japon, après le désastre de Fukushima, donne toutefois tort au troisième. Une diplomatie très radioactive Côté japonais, Yukio Edano, ministre de l’Industrie, déclarait le 16 août à Hanoï, après la signature d’un accord cadre entre le Japon et le Vietnam : L’expertise japonaise

Fukushima : Faut-il craindre une catastrophe à la piscine du réacteur 4 ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric "Désastre planétaire en puissance", "incendie radiologique catastrophique", "radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire d'Hiroshima". Depuis quelques mois, les médias agitent le spectre d'une nouvelle catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi au Japon, qui s'avèrerait bien pire que celle du 11 mars 2011. En cause : la piscine du réacteur 4, dans laquelle sont entreposées 1 535 barres de combustibles, soit 264 tonnes de matières fissiles hautement radioactives. Depuis un an et demi, ce cube en béton de onze mètres de profondeur repose en effet à trente mètres du sol, sur une structure gravement endommagée et fragilisée par une explosion d'hydrogène survenue quatre jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le site. "Les risques d'une telle situation sont incommensurables. Lire le point de vue : La dangereuse imposture nucléaire Pourquoi ce regain d'inquiétude, 18 mois après la catastrophe nucléaire ?

Déclaration de soutien au journaliste d'investigation Minoru Tanaka, poursuivi en justice pour diffamation A l’occasion d’une conférence de presse organisée par le Foreign Correspondents’ Club of Japan, le 31 août 2012, à Tokyo, Reporters sans frontières réaffirme son soutien à Minoru Tanaka. Le journaliste est poursuivi en diffamation par Shiro Shirakawa, président de « New Tech », une entreprise de systèmes de sécurité pour centrale nucléaire, suite à la parution d’un article le 16 décembre 2011, dans l’hebdomadaire Shukan Kinyobi, intitulé « Le dernier fixeur : M Shiro Shirakawa- il prend sa part du gâteau nucléaire de TEPCO ». Depuis mai 2012, une procédure judiciaire est engagée contre Minoru Tanaka. La troisième audience de ce procès se tiendra le 3 septembre 2012 devant la Cour du district de Tokyo. La déclaration suivante a été lue durant la conférence de presse : « Minoru Tanaka, A Lone Journalist versus the Nuclear Village », qui s’est tenue le 31 août 2012 à 15h00 à Tokyo. Malheureusement, une partie des objectifs visés par l’auteur de la plainte sont peut-être déjà atteints.

JAPON • A Fukushima, tous les liquidateurs ne portaient pas de dosimètres Courrier international 4 Septembre 2012 | Partager : Après l'accident nucléaire, de nombreux employés ont du travailler sans être munis de dosimètres APD [Active Personnal Dosimeter] qui mesure la dose de radiations reçu individuellement. L'on recense 3077 employés concernés, soit environ 40 % de ceux qui se trouvaient sur le site de Fukushima Daiichi. Selon Tepco (Tokyo Electric Power, l'opérateur du site), les dosimètres de la centrale avaient été emportés par le tsunami, à la suite de quoi la société a dû prendre des mesures d'urgence. "Or, ces chiffres ne peuvent pas correspondre à la dose exacte de chaque employé, car les ouvriers ne travaillaient pas toujours au même endroit " relate l'Asahi Shimbun. Voir cette infographie en plus grand >>>

JAPON • "A Fukushima, je ne portais pas de dosimètre" Les jours qui ont suivi l'accident nucléaire de mars 2011, 40 % des employés de la centrale de Daiichi ont dû travailler sans dosimètre, et ce, pendant dix-sept jours. L'Asahi Shimbun a recueilli des témoignages. C’était en avril dernier. M. Yamamoto*, un trentenaire travaillant dans une entreprise de BTP de la préfecture de Fukushima, découvrait avec frayeur les résultats de ses examens médicaux : le nombre de ses globules blancs avait anormalement augmenté. L’équipe dans laquelle se trouvait M.Yamamoto avait entre autres pour mission d’approvisionner en gasoil les générateurs jouxtant le bâtiment d’un des réacteurs. Le contremaître, à l’abri dans le véhicule Il verse le gasoil dans un des générateurs, puis dans le second. Cependant, aucun des trois hommes qui se sont rendus au pied du bâtiment abritant le réacteur n’était pourvu d’un dosimètre APD [Activ Personal Dosimeter, qui mesure la dose de radiations reçue individuellement]. Absorber des radiations ou perdre son emploi Si M.

La Japon prévoit une sortie du nucléaire d'ici à 2030 Le quotidien Mainichi Shimbun a précisé, en citant des sources gouvernementales, que le Premier ministre, Yoshihiko Noda, pourrait prendre cette décision dès ce week-end. Une réunion portant sur le nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe de Fukushima doit en effet avoir lieu ce week-end. Plusieurs pays ont déjà décidé de sortir du nucléaire après Fukushima : l'Allemagne fermera ses 17 réacteurs d'ici à 2022 et la Suisse espère éliminer progressivement ses cinq tranches d'ici à 2034. L'ampleur de la décision japonaise serait supérieure à celle de la décision allemande, malgré son horizon plus lointain. Néanmoins, seules deux tranches sont actuellement en opération. Les compagnies d'électricité se battent pour pouvoir redémarrer les réacteurs arrêtés. Seuls deux réacteurs du centre du Japon ont reçu le feu vert des autorités pour leur relance.

Le Japon va progressivement se passer du nucléaire Le Japon devient ainsi le troisième pays, après l'Allemagne et la Suisse, à faire part de son intention de stopper ses réacteurs depuis l'accident du 11 mars 2011 à Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo). "Le gouvernement va instaurer toutes les mesures possibles pour amener la production nucléaire à zéro pendant les années 2030", a énoncé le gouvernement dans un document consacré au nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe. Il a édicté trois principes pour parvenir à cet objectif : ne plus construire de centrale nucléaire, arrêter les réacteurs existants après 40 ans d'activité et enfin n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité menés par une autorité ad hoc. Avant l'accident, la production nucléaire représentait près de 30% de la consommation d'électricité et les autorités prévoyaient d'augmenter cette part à 53% d'ici à 2030.

Cancer de la thyroïde à Fukushima : des chiffres manipulés | Rue89 Planète Tribune En juin 2011, l’université médicale de Fukushima a lancé une enquête de santé publique destinée à surveiller les conséquences des radiations sur la santé. Un an et demi après la catastrophe qui a touché la centrale nucléaire, un cas de cancer de la thyroïde est officiellement déclaré, le 11 septembre 2012. Le CRMS, réseau autonome de stations de mesure de la radioactivité, était présent au compte rendu des résultats de l’enquête portant sur le contrôle de la thyroïde des enfants de moins de 18 ans. C’est le professeur Shunichi Yamashita qui conseillait, rappelons-le, l’an dernier, de sourire pour mieux faire face aux radiations, qui a présenté, dans un simulacre de compte rendu scientifique démocratique, les résultats de l’enquête. « Pas d’importante exposition interne ou externe » Présentation des résultats de l’enquête de santé publique le 11 septembre 2012 à Fukushima. Mais il exprime d’emblée son avis : Des cancers trop détectables Voici les trois raisons qu’il avance :

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