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Non, les Roms ne sont pas nomades... et autres clichés

Non, les Roms ne sont pas nomades... et autres clichés
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France : les Roms condamnés à l'errance Expulsion d'un camp rom à Bobigny © AI Dans un nouveau rapport sur la situation des Roms en France, Amnesty International dénonce une politique insuffisante qui n’a pas interrompu le cycle infernal des expulsions forcées. Intitulé « Condamnés à l’errance. Les expulsions forcées des Roms en France », ce rapport revient sur les différentes mesures prises par le gouvernement depuis un an et leurs conséquences sur la situation des Roms en France. Il repose sur des recherches menées sur l’Ile de France mais également sur les agglomérations de Lille et de Lyon qui concentrent à elles seules près d’un quart de la population rom en France. Le rapport s’appuie sur de nombreux témoignages et entretiens menés auprès d’associations, collectifs de soutien, avocats, institutions indépendantes et personnes roms. Une politique insuffisante Il souligne l’importante distorsion entre les dispositions de la circulaire et l’application qui en est faite de la part des préfets. Adela Rappel du contexte

Manuel, souviens-t-en... | Humanite "Quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.» La tribune: Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme. Tu as été naturalisé français en 1982. Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms. La guerre mondiale est venue. Manuel, «on» a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas, et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour devenir ou être membre de l’Union européenne: le respect des minorités nationales. Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée. (1) En 1953

Arrêtez avec la «question rom»! - Un camp rom à Triel-sur-Seine, en octobre 2013. REUTERS/Benoit Tessier - «Si un homme attribue tout ou partie des malheurs du pays et de ses propres malheurs à la présence d’éléments juifs dans la communauté, s’il propose de remédier à cet état de choses en privant les juifs de certains de leurs droits ou en les écartant de certaines fonctions économiques et sociales ou en les expulsant du territoire ou en les exterminant tous, on dit qu’il a des opinions antisémites. Ce mot d’opinion fait rêver...» Jean-Paul Sartre - Réflexions sur la question juive (1946) Il n’y a pas et il n’y aura jamais de solution à la question «rom», tout simplement parce qu’il n’y a pas de question «rom», mais un problème de ségrégation ethnique et sociale à l’encontre de la première minorité démographique européenne, soit près de 15 millions d’Européens. publicité La normalisation de leur situation a débuté après la Seconde Guerre mondiale; elle a pris fin à la chute des régimes communistes. Devenez fan sur

Racisme et amalgames Mis en ligne le lundi 19 janvier 2009 ; mis à jour le mardi 20 janvier 2009. Quand ils jouent du violon, ce sont de gentils Tsiganes. Quand ils font du jazz, ce sont des Manouches. Dans les films de Kusturica, c’est des Gitans. Quand ils mendient dans le métro, c’est des Roumains. Quand ils habitent dans une caravane, c’est des gens du voyage. Pour l’écrasante majorité des gens, et, fait plus grave, pour bien des instances institutionnelles, la confusion est totale : Rroms, Gitans, Roumains, Tsiganes, Manouches, gens du voyage, Bohémiens..., tous ces termes semblent interchangeables pour désigner une masse floue de gens, pauvres, asociaux, et qui se déplacent sur les routes. Le mythe perdure. Quant au bel euphémisme « gens du voyage », il a été mis en circulation par deux décrets français de 1972. Le panneau gens du voyage n’est qu’une manière d’envelopper de bien-pensance une réalité sordide : le fait qu’il côtoie souvent sur les routes le panneau déchetterie municipale. Pourquoi ?

Mettre fin à la discrimination des enfants roms La discrimination subie par les enfants roms en Europe est décrite par Mme Nursuna Memecan, rapporteur du Conseil de l’Europe, comme une « forme spécifique de racisme, une idéologie fondée sur la supériorité raciale, une forme de déshumanisation et de racisme institutionnel alimentée par une discrimination historique, qui s’exprime, entre autres, par la violence, les discours de haine, l’exploitation, la stigmatisation et les formes plus manifestes de discrimination ». Situation actuelle des enfants roms dans l’Union Européenne : Plus de la moitié de la population Rom en Europe – entre 5 et 6 millions – est âgée de moins de 18 ans. Cette marginalisation sociale et historique touche plusieurs aspects de leur vie quotidienne tels que les conditions de logement précaires, l’accès limité aux soins médicaux et à l’éducation, le risque accru d’être victimes de violences et de traite des êtres humains ou encore l’apatridie. Les préconisations du Conseil de l’Europe :

La police gaze des enfants Roms pour les disperser Lyon, lundi 2 décembre 2013, à 6 heures du matin, la température avoisine zéro degré quand plusieurs dizaines de policiers pénètrent dans un squat occupé depuis 3 mois par des familles Roms. Il s’agit d’une expulsion, une de plus, une de trop, alors que les hébergements d’urgence sont déjà saturés, le préfet décide de jeter à la rue des familles entières dont de très nombreux enfants. Mais cette fois, la police va gazer tout le monde. Une expulsion qui dérape La semaine dernière déjà, des rumeurs d’expulsion avaient courues. Personne ne voulait y croire. Alors que les enfants s’assoient par terre avec leurs parents et les personnes venues les soutenir, la police décide de dégager la rue. Les mensonges de la préfecture Dans un premier temps, la préfecture répond aux journalistes qu’il s’agit d’un squat d’anarchistes et non d’un squat de Roms pensant probablement qu’elle arriverait à faire avaler l’utilisation de gaz lacrymogène contre des enfants. La censure de certains médias

#VisualRacism: Femme+Européenne+Rom Par Redaction le 25 avril 2014 - 15h04 - Les Roms sont, parmi les communautés cibles du racisme en Europe, l’une des plus stigmatisées. La nature du préjudice subi est pluri-factorielle et a ceci de notable qu’elle s’exprime dans tous les champs de la vie sociale: circulation, éducation, santé, logement, travail… Bien qu’européens, les Roms font l’objet d’un processus d’altérisation, produisant, à partir de leur appartenance ethno-culturelle, une problématisation. La nature intersectionnelle des discriminations implique que, sans minimisez la charge anti-Roms dont elles sont la cible, c’est également en tant que femmes qu’elles sont visées. Pour cette raison, nous avons choisi de présenter cette visualisation en se concentrant sur deux femmes européennes, sans différence notable autre que l’appartenance Rom pour l’une d’entre elle. Une question méthodologique plus large se pose également: qui sont les Roms concerné par ces conditions précaires? Sources et références, pour approfondir:

Roms, vie entrouverte à Marseille - Libération C’était le 22 janvier au matin. Une jeune femme se présente au centre de soins de Médecins du monde (MDM) à Marseille. Rom originaire de Roumanie, Elena a mal derrière l’oreille et tient à la main un plomb, que son mari lui a retiré de la tête. Quelques jours plus tôt, un homme lui a tiré dessus depuis sa fenêtre parce qu’elle faisait les poubelles. Personne n’en a entendu parler. Personne n’a porté plainte. Ces passages à l’acte se multiplient. «J’ai envie de leur mettre le feu» Le bidonville du chemin du Ruisseau-Mirabeau n’est pas grand. En face, il y a une petite cité, la «résidence SNCF», où vivaient des cheminots, partis depuis longtemps. Jusqu’à huit expulsions en un an Sur le campement des Roms, il n’y a pas de toilettes, pas d’eau, pas de poubelles ni de containeurs. Les familles sont arrivées en juin, après l’évacuation d’un quartier voisin, Saint-Antoine. Citta, lui, est parti acheter un groupe électrogène, pour son radiateur et son frigo. «Pourquoi il pleure, ce cafard ?»

Les Roms, ces boucs émissaires - Idées Confusion, stigmatisation : la méconnaissance des Roms et des gens du voyage mène à tous les excès, à l'image de la nauséabonde politique d'expulsion menée actuellement par le gouvernement. Afin de mieux connaitre l'histoire de ce peuple souvent rejeté, nous avons rencontré Marcel Courthiade, professeur de langue et de civilisation romani. Il nous offre un éclairage précieux… et civique. Les Roms Il s'agit à l'origine d'une population citadine de la moyenne vallée du Gange, en Inde, déportée en 1018 en direction de l'Afghanistan parce que les Afghans avaient besoin de leurs compétences d'artistes et d'artisans. Ils seraient aujourd'hui entre 10 et 12 millions sur notre continent, et 3 millions en Amérique, liés par une origine, une langue et une vision du monde en grande partie communes. On recense un demi-million de Roms en France. 15% seulement des Roms français sont mobiles. Lorsqu'une population est inculte ou acculturée, sa langue disparaît en quelques générations. Itinérance

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