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La cyberguerre froide

La cyberguerre froide
Les États-Unis gardent aujourd'hui la main sur certaines fonctions essentielles du Net. Au grand dam de quelques nations, qui militent pour placer la gouvernance du réseau au sein des Nations-Unies. Mais pas forcément pour la bonne cause... Bras de fer géopolitique pour le contrôle d'Internet. N’insistez pas, les États-Unis ne lâcheront pas le contrôle du Net. Pas faute d’avoir essayé de changer les choses depuis de nombreuses années. Certains pays voient en cet amendement l’occasion idéale pour bousculer les règles du jeu sur Internet. Pas question d’une telle révolution, ont d’ores et déjà répliqué les États-Unis, prétextant qu’elle serait l’occasion “de placer des contraintes réglementaires plus fortes dans le secteur des télécommunications mondiales, voire dans le secteur d’Internet.” Nettoyer, balayer, contrôler Il faut dire que les porte-étendards de la réforme sont la Chine et la Russie, peu réputées pour leur permissivité sur Internet. [...] Danger imminent

Le prix du transit IP baisse encore, partout dans le monde Selon le cabinet TeleGeography, qui collecte les prix de vente du transit IP par les opérateurs dans plus de 70 villes sur les 5 continents, la baisse des prix s'est accélérée en 2012 et va se poursuivre dans les années à venir. J'ai déjà mentionné le cabinet TeleGeography, connu pour fournir d'intéressantes cartes des réseaux IP mondiaux et notamment cette carte interactive des câbles sous-marins : Cliquer pour lancer la carte interactive TeleGeography effectue également un important travail de collecte des prix de vente du transit IP dans plus de 70 villes d'Europe (*), d'Amérique du Nord, d'Amérique Latine, d'Afrique et d'Asie. Une cinquantaine d'opérateurs communiquent leurs prix pour des offres couvrant des débits allant de 2 Mb/s à 40 Gb/s. Cela permet d'appréhender l'évolution de ce prix dans le temps en fonction des différentes zones géographiques. Évolution des prix de transit IP à Londres, New York, Hong Kong et Sao Paulo @PierreCol

La super hyper giga haute autorité pseudo indépendante des intertubes… c’est maintenant Une véritable catastrophe pour Internet semble être en route. Matignon aurait demandé à Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti et Fleur Pellerin d’étudier les modalités d’un rapprochement entre le CSA et l’ARCEP, et probablement l’HADOPI également même s’il n’en est pas encore explicitement fait mention. Dans son communiqué, le Premier Ministre s’exprime en ces termes : « Face à la convergence des infrastructures numériques, des services et des contenus qu’elles acheminent, des réseaux et des services fixes et mobiles, et des terminaux à l’usage du public, il est aujourd’hui essentiel de s’interroger sur l’efficacité des modes de régulation des communications électroniques et de l’audiovisuel, à l’heure où les contenus audiovisuels sont de plus en plus diffusés par l’internet fixe et mobile. Internet, ce machin dont personne ne sait quoi faire Ça ne fait jamais de mal de le répéter, Internet est un bien commun. Les hautes autorités pseudos indépendantes - « Et alors ? Fiscal ?

Régulez, y’a rien à voir. « Zone de non-droit Il semble que ces der­niers temps, dans une optique éton­nem­ment mar­xienne pour un gou­ver­ne­ment socia­liste, on parle beau­coup de régu­la­tion du Net. Car on sait bien que l’homme est un loup pour l’homme, que les méchants sont, eh bien, méchants, et que tout orga­nisme social détruit les plus faibles au pro­fit des plus forts, ce qui contraint le chef — for­cé­ment éclairé — à éta­blir par la force et par la loi des règles de vie en commun. La régu­la­tion. Et tant pis si, depuis sa nais­sance et sur­tout depuis son for­mi­dable essort des 20 der­nières années Inter­net a tou­jours démon­tré sa résis­tance à toutes les dérives ci-dessus pré­sup­po­sées: s’il ne l’a fait il le fera, for­cé­ment, parce que, eh bien… Parce que. On crai­gnait que le com­merce ne prenne la place de la libre expres­sion. Où étaient nos régu­la­teurs ces 20 der­nières années, et com­ment Inter­net a-t’il pu sur­vivre sans eux ? Rien. Ca fonc­tionne depuis tou­jours, ce truc, dès qu’on est plus de trois.

WikiLeaks : Pour Londres, l'asile offert par l'Equateur ne change rien à l'extradition d'Assange Le cas Julian Assange tourne au véritable affrontement diplomatique entre l'Equateur et la Grande-Bretagne. Le cofondateur de WikiLeaks, réfugié depuis le 19 juin à l'ambassade équatorienne à Londres, a obtenu de Quito l'asile politique. Ce à quoi le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague, a opposé une fin de non-recevoir. "La Grande-Bretagne ne reconnaît pas le principe d'asile politique, a rappelé M. Les ministres des affaires étrangères de l'Union des nations sud-américaines (Unasur) et de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) se réuniront le week-end prochain à Guayaquil, en Equateur, pour analyser la situation créée après la décision de Quito. Pour sa part, l'ALBA tiendra une réunion d'urgence samedi à Guayaquil, dans le Sud-Ouest, "pour analyser la situation", a annoncé jeudi soir Rodolfo Sanz, secrétaire général de ce bloc rassemblant notamment le Venezuela, Cuba et la Bolivie.

Londres dit avoir l'obligation d'extrader Assange en Suède LONDRES (Reuters) - La Grande-Bretagne a déclaré jeudi avoir l'obligation légale d'extrader Julian Assange en Suède à quelques heures de l'annonce de la décision de l'Equateur d'accorder ou non l'asile politique au fondateur du site internet WikiLeaks. "Il est trop tôt pour dire quand et si la Grande-Bretagne annulera le statut diplomatique de l'ambassade d'Equateur", a déclaré un porte-parole du Foreign Office, joint par téléphone. "Accorder l'asile ne changera fondamentalement rien", a-t-il ajouté, soulignant que Londres avait l'obligation légale d'extrader Julian Assange vers la Suède. Des échauffourées ont éclaté devant l'ambassade de l'Equateur à Londres entre les forces de l'ordre et des manifestants scandant des messages de soutien à Julian Assange. Selon un journaliste de Reuters, au moins trois manifestants ont été emmenés par la police alors que la foule scandait : "Vous tentez de déclencher une guerre avec l'Equateur". Mohammed Abbas, Marine Pennetier pour le service français

Un site veut mettre fin au "mensonge" des conditions d'utilisation sur Internet Un site tente de mettre fin au "plus grand leurre d'Internet", ciblant le processus auquel tout utilisateur s'étant inscrit à un service s'est plié en cochant la case se trouvant devant ces mots : "J'ai lu et j'accepte les conditions d'utilisation." Une acceptation toute relative, sans laquelle il est inutile d'espérer avoir ne serait-ce qu'une boîte e-mail. Objectif : expliquer en quelques mots simples des pages et des pages de textes juridiques. Le projet, lancé en juin par Hugo Roy, un étudiant de Sciences Po, vise à mettre à la disposition des internautes des synthèses des conditions d'utilisation de nombreux sites ou services, en dévoilant les pièges cachés dans les plis de ces paragraphes empilés au bas des formulaires d'inscription ou dans des fenêtres pop-up. "Leur valeur légale repose sur le fait qu'elles sont 'acceptées' par les utilisateurs, alors que presque aucun d'eux ne prend la peine de les lire. Pour l'heure, de nombreux sites ne sont pas classés.

Microsoft programme l’école Début ce lundi de l'université d'été de l'e-éducation. Un évènement majeur pour le lobbying de Microsoft, qui cible depuis plusieurs années l'Éducation nationale. Enquête et infographie pour tout savoir des campagnes d'influence du marchand de logiciels en direction des écoles de la République. Bonne rentrée. Cette semaine, du 27 au 30 août, se déroule la 9e édition de Ludovia, une université d’été incontournable en France sur l’e-éducation. En France, la firme de Redmond mène une intense campagne d’influence en direction des acteurs de l’éducation nationale, que nous avons reconstituée dans une [infographie à découvrir au bas de cet article]. La présence de Microsoft à Ludovia résume parfaitement sa stratégie qui consiste à se construire une légitimité pédagogique pour vendre des produits pour le moins controversés – prix élevé, logique propriétaire, volonté hégémonique, qualité contestable. Le mot-clé pour mener cette campagne d’influence : innovation. Partenariat public-privé

Le nouvel observateur de tes mails Dans son dernier éditorial pour Le Nouvel Observateur, Laurent Joffrin déplore que l'État ne puisse pas vérifier la véracité de ce qu'écrivent les gens par e-mail. Petit florilège des réactions suscitées, sur Twitter et du côté des journalistes Internet, par cette étonnante proposition. En juillet 2011, Laurent Joffrin s’était illustré en sommant un utilisateur de Twitter de… ne pas le tutoyer. Le rabroué, par ailleurs contributeur de l’observatoire des médias Acrimed -qui a fait de Joffrin l’une de ses têtes de turc-, était revenu sur cet épisode dans un long article, Laurent Joffrin, de son côté, y consacrant l’un de ses éditos, Qui vous autorise @ me tutoyer ? Un mois plus tard, @Laurent_Joffrin cessait de s’exprimer sur Twitter. En cette rentrée politique 2012, Laurent Joffrin s’illustre de nouveau, avec un édito fustigeant, cette fois, les “dérives du web” : Un mois après ses confrères, Laurent Joffrin remet donc le couvert, au prétexte que la rumeur continue à circuler par e-mail.

Lettre ouverte (pas un mail, hein, attention !)

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