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Le data-journalisme peine à se développer en France

Le data-journalisme peine à se développer en France

Données publiques et journalisme: une mine de richesses! Libérez les données publiques gratuitement ! Une fois de plus, cette demande a été émise lors de la seconde conférence Lift France (technologie & prospective). Leur utilisation dans le domaine de l'information présente un intérêt énorme. Le journalisme de données commence à prendre son essor en France, mais les données publiques, contrairement à d’autres pays, n’y sont pas encore totalement libérées ou facilement accessibles. Cette semaine à Marseille, lors de la seconde conférence Lift France (technologie & prospective), les appels se sont multipliés pour libérer gratuitement les données publiques. Hélas, aujourd’hui, « nous avons l’état d’esprit du 19ème siècle, les méthodes du 20ème et les besoins du 21ème », a joliment résumé Sam Pitroda, conseiller en technologies de l’information du Premier ministre indien. Pour le reste, il faudrait quand même que les données soient disponibles ! La France en retard Le journalisme de données, un chemin prometteur mais compliqué

journalisme Les périodes un peu agitées sont des périodes très actives où l'on multiplie les idées. J'ai eu l'occasion de réfléchir, à mes heures perdues, à un concept de rédaction recomposée autour du web et du print, et comme j'ai trouvé cette réflexion passionnante, j'ai décidé de partager son résultat avec vous et d'ouvrir un échange. Cela fait longtemps que l'on parle et propose des modèles de rédaction intégrée (le modèle le plus connu est celui proposé par l'Ifra). Le problème c'est que, bien souvent, ce modèles très théoriques se heurtent à la réalité des rédactions: des journalistes orientés print avec une très faible agilité web. 1) Le web n'est pas un tuyau dans lequel on fait passer n'importe quel contenu et les articles print sont très souvent inadaptés au web et au mobile (par exemple, au Monde.fr, les articles des journalistes papier font 30% de la production, mais moins de 15% du trafic). 2) Les journalistes deviennent schizophrènes. Pourquoi le réseau ? Vous retrouvez donc:

Quatre voies du datajournalism Le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. Il requiert des compétences spécifiques, selon l'usage qui en est fait. J’ai eu l’impression, ces derniers jours, de répéter plusieurs fois la même chose à des personnes différentes (ce qui est un vrai plaisir quand il s’agit de datajournalism). D’où l’idée d’articuler ici ces quelques éléments récurrents. Photo CC par Ian-S sur Flickr Finalement, le datajournalism ou journalisme de données, peut difficilement se résumer à un type de contenus ou à un type de démarche. 1-COMPRÉHENSION : le datajournalism permet de mieux comprendre le monde. Pour cette visualisation des succès au box office américain depuis 1986, l’équipe du nytimes.com a particulièrement travaillé sur la forme des courbes, et leur couleur. Le datajournalism, c’est de la visualisation d’information. La datajournalism ne pourra donc pas se passer des compétences d’un interaction designer.

Database journalism Pourquoi le data-journalisme, c’est l’avenir en marche | Nouvelle formule Elle s’appelle Caroline Goulard, elle est encore étudiante (en 5e année, tout de même), elle est en passe de devenir LA spécialiste française du journalisme de bases de données, le databeyyyse djournaliseume en bon franglais, qui commence à faire florès ailleurs, entendre aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, comme d’habitude, mais pas chez nous. Son blog est une mine de renseignements – et de (plaisants) fantasmes éditoriaux - pour ceux qui, comme Sophie Gohier, mon éditrice préférée, ou votre dévoué serviteur pensent que l’info en ligne, c’est pas seulement (surtout pas?) du batonnage de dépêches, des Web reportages et de la sous-télévision. Caroline Goulard a deux actualités: - Un article limpide sur le database journalism, confié à Owni. Elle y rappelle en quatre points ce que le genre peut apporter aux journalistes, ce qui n’est pas très important, et aux lecteurs-internautes-consommateurs, ce qui l’est nettement plus. Nos ambitions, donc. Ca coince à plusieurs étages:- Technique.

70 Percent of Journalists Use Social Networks to Assist Reportin According to a new survey from Middleberg Communications and the Society for New Communications Research (SNCR), as reported in PRWeek , 70 percent of journalists said they use social networks to assist in reporting (compared to 41 percent last year). This is a huge spike in one year, though it shouldn’t surprise any of us with all the lists of journalists using Twitter and other social networks. The survey also found that 69 percent of respondents go to company websites to assist in their reporting, while 66 percent use blogs, 51 percent use Wikipedia (wow), 48 percent go to online videos (double wow), and 47 percent use Twitter and other microblogging services (would have guessed higher on this one). A big part of this shift has to revolve around journalists having less help to do their jobs, while being required to produce more content across various formats in near real-time. When it comes to Twitter, 57 percent of journalists found this social medium to be credible.

WikiLeaks et Datajournalisme A propos déjà de WikiLeaks, le problème crucial des sources, de leur valorisation et de leur exploitation avait été abordé sur ce blog. Au-delà de la dimension éthique de l’affaire, liée au détournement d’informations secrètes volées à leur propriétaire, la décision de mettre en ligne tels quels les documents du Pentagone relatifs aux guerres en Afghanistan et en Irak, donc de l’information brute, posait des problèmes de fond spécifiques au Datajournalisme. Le défi lancé en effet par Julien Assange, l’animateur- fondateur de Wikileaks était, selon lui, « d’accroître le professionnalisme » des journalistes en exigeant d’eux qu’ils garantissent la pertinence, la fiabilité et la valeur de l’information, par leur travail de sélection et de qualification préalablement à sa diffusion. Cela a-t-il été débattu ? Ainsi WikiLeaks ne met plus aucun mémo en ligne sans l’accord de ces cinq journaux qui se sont eux-mêmes accordés sur la manière de les traiter et de les mettre en ligne.

Information & jeu vidéo : le newsgame est-il un mariage pertinent ou délirant A première vue, que peut-il y avoir de commun entre un jeu vidéo et le traitement d’une information journalistique ? C’est pourtant cette question iconoclaste mais ô combien riche en perspectives nouvelles qu’une conférence du CFPJ Lab a choisi de traiter le 18 décembre dernier à Paris. Pour accroître l’interactivité et l’engagement des internautes, le journalisme en ligne n’hésite plus à emprunter du côté du jeu vidéo pour aborder des sujets d’actualité complexes mais essentiels. En complément des web-documentaires qui gagnent du terrain dans la palette des formats journalistiques, le « newsgame » est également en train d’opérer une percée prometteuse dans l’univers du contenu éditorial diffusé par les médias. L’enjeu : élargir les formats journalistiques mais également capter des audiences souvent rétives aux approches traditionnelles des médias. Carte d’identité du « newsgame » Qu’on ne s’y trompe effectivement pas ! En route pour l’info interactive La famille « newsgame » s’agrandit

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