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Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs
Première femme à obtenir un Prix Nobel d’économie (en 2009) pour ses développements sur la théorie des communs [1], Elinor Ostrom est décédée ce mardi 12 juin, à l’âge de 78 ans. Chercheuse politique infatigable et pédagogue ayant à cœur de transmettre aux jeunes générations ses observations et analyses, elle avait, malgré sa maladie, continué son cycle de conférences et la rencontre avec les jeunes chercheurs du domaine des communs au Mexique et en Inde. Récemment encore, elle exprimait son sentiment d’urgence à propos de la conférence Rio+20 qui se déroule actuellement [2]. La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique. Leçons de l’histoire De la tragédie à l’écologie Les communs du numérique

Elinor Ostrom ou la revanche de la coopération sur la concurrence, par Jacques Weber Ceci est un billet invité. Jacques Weber, économiste et anthropologue, a bien connu Elinor Ostrom. Lui-même et son équipe ont collaboré étroitement avec elle et ses proches depuis 1986. Il faisait partie de ses amis. Il a bien voulu réserver à ce blog un billet d’hommage très personnel, plus une photo qu’il a prise chez lui, à Montpellier, en juin 2011. Elinor Ostrom ou la revanche de la propriété commune et de la coopération sur la propriété privée et la compétition marchande Toute sa vie Elinor Ostrom a été une chercheuse de terrain autant qu’une théoricienne des institutions, qu’elle définissait comme “jeux de règles en usage”, et des formes d’appropriation. Comment des individus ou groupes se coordonnent-ils dans la mise en œuvre de services publics, comme dans l’exploitation de ressources en propriété commune ? L’influence des travaux de Elinor Ostrom a été considérable à travers le monde.

Pierre Rabhi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre Rabhi Pierre Rabhi en 2009. Pierre Rabhi, né en 1938 à Kenadsa, en Algérie[1], Rabah Rabhi de son vrai nom (en arabe رابح رابحي le vainqueur)[2],[3], est un essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français, d'origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux ». Il défend un mode de société plus respectueux de l'homme et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, l'agroécologie, notamment dans les pays arides[4]. Il est le père de l'ingénieur Vianney Rabhi[5] (l'inventeur du procédé du moteur MCE-5, un dispositif permettant de rendre le taux de compression variable dans les moteurs à pistons) et de Sophie Rabhi-Bouquet (présidente de l'écovillage du Hameau des Buis[6]). Jeunesse algérienne[modifier | modifier le code] Pierre quitte Kenadsa pour Oran avec sa famille d'adoption et y suit deux années d'études secondaires.

L’économie du partage face au modèle économique dominant | Mutinerie : Libres ensemble Il faut parfois savoir revenir aux fondamentaux. Particulièrement dans les périodes de crises structurelles comme celles que nous traversons aujourd’hui et qui remettent directement en cause les bases mêmes de nos économies. Nous ne pourrons pas comprendre ce que signifie économie du partage si l’on ne se demande pas d’abord ce que le mot « économie » veut vraiment dire. Je m’en tiendrai à la définition de Wikipédia qui me paraît être assez juste et inspirante : L’économie est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. Si l’on s’intéresse aux modifications structurelles que l’on doit apporter à nos économies, il faut se poser des questions telles que : Comment produit-t-on ? Je me suis demandé si nous pouvions comparer point par point le modèle économique dominant issu des théories classiques avec l’économie du Partage, modèle émergeant et prometteur mais qui doit encore prouver sa validité.

La pensée d'Elinor Ostrom Elinor Ostrom, première femme ayant obtenu le prix « Nobel » d'économie en 2009, est morte mardi 12 juin 2012 à 78 ans. Elle était aussi une des rares « Nobel » critiques à l'égard de la théorie néoclassique. Retrouvez les articles que lui avaient consacré Denis Clerc, Hervé Le Crosnier, Jean-Marie Harribey et Alain Lipietz dans nos colonnes. Elinor Ostrom : un pas de côté, par Denis Clerc (novembre 2009) Le prix « Nobel » à Elinor Ostrom : une bonne nouvelle pour la théorie des biens communs, par Hervé Le Crosnier (octobre 2009)Le bien commun est une construction sociale. Apports et limites d'Elinor Ostrom, par Jean-Marie Harribey (janvier 2011)Elinor Ostrom : prix Nobel pour Copenhague ? Commenter cet article

Une bonne nouvelle pour la théorie des Biens Communs Le prix Nobel d’économie a été décerné le 12 octobre 2009 à Elinor Ostrom, qui travaille sur les Communs, cette forme spécifique de propriété et de gouvernance qui place les décisions collectives des « communautés » au centre du jeu socio-économique. Cette question des Biens communs a longtemps été ignorée par la science économique, par la politique et par les mouvements sociaux, mais elle est en passe de redevenir un « outil pour penser » majeur. Le prix Nobel d’économie a été décerné le 12 octobre 2009 à Elinor Ostrom et Oliver Williamson. Leurs travaux, quoique très différents, s’écratent des travaux de modélisation économique appuyée sur le modèle néo-classique, mais portent sur un « retour au réel ». En soi, ce simple fait serait une bonne nouvelle. Ajoutons que Elinor Ostrom est aussi la première femme récompensée par un Prix Nobel d’économie... pour des travaux sur l’organisation collective de la vie. La question des « Communs » est au coeur de l’histoire du capitalisme.

Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire » - Écologie Et si, après une stressante campagne électorale, on respirait un peu ? Quelle société voulons-nous aujourd’hui construire ? « La croissance est un problème, pas une solution », affirme Pierre Rabhi, paysan-philosophe. Face à la disparition des questions écologiques dans le débat politique, et à la frénésie marchande qui nous a pris en otages, il invite à repenser la vie sur un mode à la fois « sobre et puissant ». Basta ! Pierre Rabhi [1] : Je ne me réjouis pas de cette situation, mais je me dis finalement que l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre. Pendant la campagne électorale, l’écologie a quasiment disparu du débat politique. C’est parce que les citoyens ne sont pas véritablement conscients de l’enjeu de l’écologie que nous sommes obligés d’avoir une écologie politique pour lui donner une place au forceps. Selon vous, le progrès technologique nous asservirait ? Le progrès technologique ne rétablit pas de l’équité dans le monde, au contraire.

CASTORIADIS. Autonomie et hétéronomie individuelles et collectives. Les fonctions de la vie imaginaire Michèle Ansart-Dourlen Cornelius Castoriadis (1922-1997) a fait des études de philosophie et d’économie à Athènes avant d’arriver en France en 1945. Après sa rupture avec le mouvement trotskyste, il a fondé avec Claude Lefort la revue « Socialisme et barbarie », en 1948, consacrée à la critique du marxisme par ces anciens marxistes, et à l’analyse du totalitarisme soviétique. Après la dissolution de cette revue, en 1965, il s’est consacré à des travaux personnels et a enseigné, à partir de 1980 à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales. Parallèlement, il a exercé la psychanalyse depuis 1975. La notion d’autonomie est un thème central dans l’œuvre de Castoriadis ; il l’a analysée d’un point de vue philosophique, socio-politique et psychanalytique, -ces différentes approches étant selon lui indissociables. Néanmoins, l’originalité de Castoriadis est de souligner le double aspect, et l’ambivalence de l’imagination radicale, apparente dans le rôle socio-politique qu’elle remplit.

Wikipédia Pour analyser les dilemmes sociaux, Ostrom met au point un cadre d'analyse : l'IAD (Institutional Analysis and Developpment), qui est rapidement recommandé par les institutions internationales. L'IAD repose sur la prise en compte des caractéristiques du monde physique environnant, sur celles de la communauté en proie au problème, sur les règles et normes en vigueur dans le champ de la situation d'action ainsi que sur les interactions entre les acteurs. Les notions de normes, de règles et de droit occupent une place centrale dans sa pensée. Les normes sont des attributs de la communauté, les règles au contraire sont fixées de façon beaucoup plus consciente pour résoudre un dilemme social et servent de cadre à l'établissement de droits. Ostrom reprend la conception du droit de propriété en termes de faisceau de droits de John Rogers Commons et du réalisme juridique américain. Ses travaux sont peu critiqués de son vivant. Biographie[modifier | modifier le code] Ronald Coase en 2003.

La politique verte doit être impulsée de la base BLOOMINGTON – Un échec de Rio serait désastreux, mais un accord international unique serait une grave erreur. On ne peut s'appuyer sur une politique universelle pour résoudre le problème de la gestion des ressources communes : les océans, l'atmosphère, les forêts, les voies d'eau et toute la diversité de la biosphère qui entretiennent les conditions nécessaires à la vie, dont celle des sept milliards d'êtres humains. Nos sociétés interconnectées sont confrontées aujourd'hui à des problèmes d'une échelle inégalée. Personne ne sait avec certitude quelle est la solution, il faut donc construire un système capable d'évoluer et de s'adapter rapidement. Des dizaines d'années de recherche montrent qu'un éventail de mesures évolutives, complémentaires au niveau urbain, régional, national et international a plus de chance de réussir qu'un accord universel et contraignant, car il permettrait de disposer d'un recours en cas d'échec de certaines de ces mesures.

Story of Change Over the past several decades, many environmental and social change efforts have come to reflect the centrality of shopping in our culture, suggesting change can be made—or is even best made—through alterations in our individual consumption patterns. These efforts—buy Fair Trade or organic, use a reusable bag, screw in a CFL lightbulb—are a great place to start, but they are a terrible place to stop, ignoring the real source of our power: coming together as engaged citizens. In The Story of Change, released in July 2012, Annie Leonard argues that it’s not bad shoppers who are putting our future at risk; it’s bad policies and business practices. Credits The Story of Change was created and released by The Story of Stuff Project and produced by Free Range Studios. Show full list of credits

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