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LHISTOIRE DE LÉDITION, DU LIVRE ET DE LA LECTURE - Powered by Google Docs

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Les trois dimensions de l’économie de la publication A l'occasion de l'université d'été de l'édition électronique ouverte, Jean-Michel Salaün, a fait un brillant exposé de sa théorie explicative des "trois dimensions de l'économie de la publication". Une méta explication, une conceptualisation de l'évolution des modèles économiques qui permet de bien saisir comment les transformations ont lieu. Le document - ou la publication - possède trois dimensions à partir desquelles on peut comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui, estime Jean-Michel Salaün. Ces dimensions, issues des réflexions autour du collectif Roger T. Pédauque distinguent les trois dimensions d'un document : une dimension anthropologique (la forme, le "Vu"), c'est un document, c'est-à-dire un support et une inscription qui font qu'on sait qu'un livre est un livre dès qu'on voit le document en tant que tel. La seconde dimension est intellectuelle, c'est le texte, le "Lu". Vidéo : Jean-Michel Salaün, une approche documentaire du web. Share and Enjoy

Open Book Alliance Ce que révèle l’accord entre Google Books et la British Library Cette semaine a été dominée par l’annonce de la signature d’un accord entre Google et l’éditeur La Martinière pour la numérisation des oeuvres épuisées, mettant fin à plus de cinq années de poursuites devant les tribunaux français (j’écrirai sans doute à ce sujet dans les jours qui viennent). Mais une autre information de premier plan a été révélée à propos de Google Books mardi dernier, qui n’a pas rencontré beaucoup d’écho en France : le contrat signé par la British Library en juin dernier avec Google pour la numérisation de 250 000 livres appartenant au domaine public a été rendu public, suite à l’action de l’association anglaise Open Rights Group. Vous pouvez désormais consulter ce contrat ici. A noter, l’Open Rights Group indique que Google a accepté la communication de l’accord à l’association, mais qu’il a ensuite essayé de revendiquer un copyright sur le texte du contrat pour en empêcher la révélation publique. Le contrat contient néanmoins une précision concernant Europeana :

AG : The Authors Guild : News : Authors Guild Sues Google, Citing "Massive Copyright Infringement" Contact: Paul Aiken staff@authorsguild.org NEW YORK — The Authors Guild and a Lincoln biographer, a children's book author, and a former Poet Laureate of the United States filed a class action suit today in federal court in Manhattan against Google over its unauthorized scanning and copying of books through its Google Library program. The suit alleges that the $90 billion search engine and advertising juggernaut is engaging in massive copyright infringement at the expense of the rights of individual writers. Through its Library program, Google is reproducing works still under the protection of copyright as well as public domain works from the collection of the University of Michigan's library. “This is a plain and brazen violation of copyright law,” said Authors Guild president Nick Taylor. “It's not up to Google or anyone other than the authors, the rightful owners of these copyrights, to decide whether and how their works will be copied.”

La BNF fait appel à des partenaires privés pour numériser ses collections La Bibliothèque nationale de France a annoncé (.pdf), mercredi 6 juillet, le lancement d'un appel à des partenaires privés pour la numérisation et la valorisation de ses collections. "Ce jour est une étape historique", a déclaré le président de la BNF, Bruno Racine, lors d'une conférence de presse commune à Paris avec le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, et le commissaire général à l'investissement, René Ricol. La BNF a identifié 12 secteurs susceptibles d'être numérisés en partenariat avec des acteurs privés. Ce sont notamment les livres anciens de 1470 à 1700, un ensemble de 300 000 à 500 000 imprimés français du domaine public, la presse française de 1780 à 1940, les disques 78 tours et microsillons, les manuscrits médiévaux ou modernes, ou encore la photographie et le cinéma français jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale. "Cet appel à partenariat est totalement ouvert, sans l'interdire à Google", a relevé M. Ricol.

Numérisation des bibliothèques - L'accord Google-BnF Nous avions eu l’occasion dans un précédent article, de dénoncer la logique contre-productive qui tendait à faire s’opposer les projets de bibliothèque numérique soutenus par Google d’une part et Europeana son concurrent européen d’autre part. Nous avons ainsi montré que la bataille de la numérisation partait d’amblée avec une longueur de retard sur le sol de la « vieille Europe ». Aujourd’hui, c’est bien le coût désormais insupportable des numérisations projetées qui devait rapprocher la BnF de son concurrent américain. En effet, l’établissement public avec sa base Gallica, voyait son entreprise de numérisation financée à hauteur de 5 millions d’€/an, pour un coût de numérisation moyen de 43,7 € par ouvrage avec une très forte amplitude en fonction des ouvrages (de 0,12 € la page pour les documents les plus simples à près de 0,74 € pour les plus difficiles). Ces résultats ne sont pas comparables à ceux enregistrés par Google. Se concentrer sur les œuvres tombées dans le domaine public

Syndicat national de l'édition En 2004, Google a proposé aux éditeurs (Google Book Search) puis aux bibliothèques (Google Book Search for Libraries) de numériser et de mettre en ligne leurs contenus. En particulier, le projet Google Recherche de Livres pour les Bibliothèques consiste à scanner les ouvrages des bibliothèques pour en permettre la consultation sur Internet, soit du texte intégral pour les ouvrages tombés dans le domaine public, soit des extraits pour ceux qui sont couverts par le droit d’auteur, à moins d’un refus formel de la part d’un ayant droit. Après avoir été vivement critiqué par les éditeurs pour son manque de respect pour le droit d’auteur, le programme développé par Google a fait l’objet d’une action en justice de la part du groupe La Martinière le 5 juin 2006, action soutenue par le SNE. www.googlebooksettlement.com www.googlebooksettlement.com/intl/fr/Supplemental-Notice.pdf Le 22 mars 2011, le juge américain s’est finalement prononcé en faveur du rejet du Règlement Google.

Plaidoyer pour Google Book Search Le ministère américain de la Justice a demandé à un juge fédéral new-yorkais de ne pas valider le mois prochain un accord conclu entre Google et des syndicats d'éditeurs et d'auteurs américains permettant au groupe internet de numériser des millions de livres. Le ministère indique que cet accord soulève des questions en matière de droits d'auteurs et d'abus de position dominante. Le compromis auquel étaient parvenus en octobre 2008 Google et des syndicats d'éditeurs et d'auteurs américains sur les modalités d'exploitation aux Etats-Unis des livres numérisés, prévoyait que Google percevrait 37% des bénéfices liés à l'exploitation des titres mis en ligne, auteurs et éditeurs recevant 63%. publicité Il y a deux mois, je plaidais dans cette même rubrique en faveur de Google et du contrat de 141 pages que l'entreprise a passé avec les maisons d'édition et la Guilde des auteurs américains. Gratuité Mais pour bien saisir la complexité du débat, un bref historique est nécessaire. Libre accès

Google Books a déjà gagné Temps de lecture: 7 min Œuvres orphelines, zone grise, numérisation... un nuage de mots qui flottent délicatement dans les cieux sans intéresser personne hormis les spécialistes. Pourtant, ce dont il s'agit c'est l'accès à tous les livres du monde et les livres c'est la connaissance (et la connaissance c'est le pouvoir). En 2004, Google s'est lancé dans une opération qu'on peut qualifier d'ambitieuse: scanner tous les livres du monde pour les rendre accessibles sur internet. Ça veut dire quoi? Exercice pratique : quelle culotte portait Catherine de Médicis ? En gros, si on dit qu'internet est la plus grande source d'informations et d'accès au savoir, il se limite essentiellement au savoir postérieur aux années 1980. L'ouvrage n'étant plus soumis au droit d'auteur, il est entièrement consultable et téléchargeable. Voilà ce que Google veut faire pour tous les livres du monde. Les intérêts personnels On ne serait pas en train d'oublier quelqu'un là? Les bibliothèques. 3°) Plus complexe. Non.

Google doit payer Faire participer les recettes publicitaires générées sur Internet, notamment par les sites et moteurs de recherche, à un fonds de soutien pour la création: voilà la mesure phare avancée par la SACD dans sa contribution à la réflexion post-Hadopi. Une proposition ajustée, qui place Google en première ligne. Google! Un ami qui nous veut du bien. Une multinationale qui a placé à son fronton la devise «Don't be evil». Une entreprise «dont la grande majorité des salariés passent leur temps à rêver de nouvelles choses à donner gratuitement» (Chris Anderson, Free, page 144). publicité L'originalité de Google ne souffre pas de discussion. On relève la même position balancée chez Robert Darnton, universitaire qui dirige la bibliothèque de Harvard. Les entreprises d'internet, Google en tête, sont encore investies des valeurs qui ont accompagné la naissance et le développement du Réseau. Prenons Chris Anderson, l'avant-garde de la pensée High-Tech. Que penser de ce rêve éveillé? Monique Dagnaud

Jugement Google/La Martinière : Alea jacta est » Il n’y a rien de certain, sinon le fait de mourir pour celui qui est né » (Critias). Pour le reste, l’incertitude est universelle. L’aléatoire est la catégorie de l’incertitude. » Aléatoire » se dit de ce qui arrivera ou de ce qui arrive, mais n’est pas encore arrivé. Or, la réalité se réduit à ce qui arrivera, ce qui arrive et ce qui est arrivé. Citation extraite de l’ouvrage L’aléatoire, par Marcel Conche. Le verdict du procès Google/La Martinière est donc tombé vendredi, mettant fin plusieurs années d’incertitude en condamnant le moteur de recherche pour contrefaçon du droit d’auteur. Mais cela ne veut pas dire que le juge s’est décidé au hasard, bien au contraire ! Les réactions commencent à affluer à propos de ce jugement (disponible en ligne chez Juriscom.net). Attention : terrain juridique glissant ! Google a perdu pour ne pas avoir réussi à convaincre le juge d’appliquer le droit américain à l’affaire, et notamment la notion de fair use (usage équitable). (voyez chez Jules)

le laboratoire CHCSC est l'EA 2448 de l'UVSQ by jpsd Nov 26

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