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Machisme ordinaire : non, le harcèlement de rue n'est pas de la drague

Machisme ordinaire : non, le harcèlement de rue n'est pas de la drague
Femme marchant dans une rue de Paris (ANW.FR/FLICKR/CC) La diffusion du document de Sofie Peeters "Femme de la rue" met en évidence une superposition de réalités illustrée par de très intéressantes réactions, notamment en ligne. Cette superposition pourrait se résumer en quatre points : 1. Le harcèlement de rue est une réalité quotidienne pour beaucoup de femmes. 2. 3. 4. #harcelementderue : les mots pour le dire, la négation en prime Deux tweets ont notamment suscité de vives réactions sur Twitter : Capture d'écran Twitter (source ici et là) Ce raisonnement naïf, qui laisse entendre qu'un "cas" est "extrême et isolé" sous prétexte qu'on n'en a pas entendu parler, pourrait être analysé, mais remercions surtout Valérie, auteure du blog Crêpe Georgette, pour la création du hashtag #harcelementderue, qui, bien évidemment, ne doit pas être réduite à une démarche réactionnelle ciblant Mathieu Géniole (chroniqueur au Plus, ndlr). Amener les gens à admettre ce harcèlement n'est donc pas facile : 1. Related:  Egalité des sexes

Sociologie du harcèlement dans les lieux publics , la question du "harcèlement de rue" a eu un petit succès médiatique la semaine dernière ( sur Twitter. Qu'est-ce que le "harcèlement" ? Erving Goffman va nous aider à y voir plus clair (et va même nous donner des conseils de drague). Il y a eu beaucoup de réactions à cette prise de parole d'un nombre important de femmes. Une remarque intéressante est de noter que l'espace privé ou domestique demeure plus dangereux pour les femmes que l'espace public - terme que je préférerais ici à "rue". Dans le chapitre 6 de La mise en scène de la vie quotidienne, Goffman s'intéresse à ce qu'il appelle les "apparences normales". Les individus, humains ou animaux, manifestent deux modes fondamentaux d'activité. Le passage d'un de ces modes d'activité - un mode "normal" et un mode "en alarme" - à l'autre se fait par le biais d'un signal d'alarme. Lorsqu'une femme marche dans la rue, elle est donc entourée d'une bulle dans laquelle les apparences doivent être "normales".

Il ne comprend pas pourquoi il n’a pas été félicité pour ne pas avoir été sexiste aujourd’hui Toulon – Un jeune se dit profondément déçu après qu’il a passé une journée à ne pas être sexiste. Il prétend n’avoir en retour reçu aucune félicitation de la part des femmes ou même un encouragement. Reportage. Grégoire a 32 ans. Plus tard dans la journée, Grégoire va continuer son expérience dans les transports en commun. « Je n’ai dévisagé personne, je lisais mon journal dans mon coin ». Pour Grégoire, cette expérience est clairement un échec. « Je ne retire rien de positif de cette expérience.

Machisme ordinaire : non messieurs, dire "t'es bonne" n'est pas un compliment Nous sommes toutes, nous avons toutes été, nous serons toutes, à un moment ou un autre, victimes du harcèlement de rue. Un harcèlement sexuel au quotidien, banalisé, minimisé parfois, caché, presque honteusement, le plus souvent. Extrait de "Femme de la rue" de Sofie Peeters. Le documentaire d'une étudiante belge, intitulé "Femme de la rue", expose via une caméra cachée, le harcèlement sexuel dont elle est victime chaque jour. C'est grâce à elle que le débat a été relancé, notamment sur Twitter avec le hashtag #harcelementderue apparu mardi, invitant les femmes à relater leurs (mauvaises) expériences. Cette réaction faisait suite à un tweet malvenu de Mathieu Géniole (chroniqueur sur le Plus qui a écrit à ce sujet) : A noter sur la fille belge insultée dans la rue que je n'ai vu aucune fille se plaindre d'avoir eu à subir le même traitement en France... — Mathieu Géniole (@mathieuge) July 31, 2012 #Harcelementderue entendre un mec hurler à une jeune femme "hey t'es bonne!

Sexisme dans le langage — Wikirouge Il existe des reflets du sexisme dans le language, écrit ou oral, avec des degrés divers selon les langues et leur histoire. Un reflet d'une domination bien réelle Si le langage est sexiste, ce n'est pas un hasard. L'explication matérialiste est que la société est depuis longtemps sexiste (patriarcale). Masculin comme genre neutre En français, le masculin est employé comme genre neutre, et par conséquent c'est le féminin qui est le genre "marqué". Verbalement, les femmes sont donc rendues invisibles dans un groupe humain. Cela se traduit encore plus nettement dans la règle explicite du "masculin qui l'emporte sur le féminin". "Le masculin l'emporte sur le féminin" Beaucoup de langues ont en commun d'adopter une même règle de grammaire sexiste pour l'accord des adjectifs, la règle "le masculin l'emporte sur le féminin". Cette règle est pourtant datée. Féminisation - dévalorisation Exemple : "femmelette", "tapette"... Insultes sexistes complètement banalisées comme "putain" Notes et sources

Assemblée Nationale : la robe de Cécile Duflot fait des remous Pondu par Emilie Laystary le 18 juillet 2012 Après l’affaire du jean de Cécile Duflot au Conseil des ministres, voici venue l’affaire de la robe de Cécile Duflot à l’Assemblée Nationale. Qui a dit lassitude ? Elle doit commencer à en avoir assez, Cécile Duflot. Lors de la séance de questions au gouvernement, Cécile Duflot a visiblement été l’objet de regards lourds, rires gras et remarques désobligeantes alors qu’elle descendait les escaliers de l’hémicycle pour prendre la parole au micro. Comme le montre cet extrait qui fait le tour des réseaux sociaux depuis hier soir, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone est intervenu pour rétablir le calme. On sait déjà qu’il est fréquent que les députés se fassent huer ou invectiver lors des séances, mais c’est vraisemblablement la première fois que la tenue vestimentaire d’une ministre fait parler. « On peut regarder une femme avec intérêt sans que ce soit du machisme » Il y a ceux qui sont partisans du costume…

Pocahontas (1995) : être femme et indienne chez Disney Pocahontas et Mulan, sortis respectivement en 1995 et 1998, sont souvent décrits comme une tentative de la part de Disney de réagir aux accusations de racisme, notamment dans Aladdin et Le Roi Lion, et de sexisme, notamment dans La Petite Sirène et La Belle et Le Bête. Tous deux des succès commerciaux, ils ont pour personnage principal une femme, et qui plus est une femme qui vient d’une autre culture de la nôtre. En ce sens, ces films sont inédits chez Disney. Ils ont aussi en commun le fait de s’appuyer sur des personnages historiques. Ces deux films sont une tentative de la part de Disney de sortir des personnages féminins stéréotypés et de montrer des femmes fortes, qui poursuivent leur propre voie et sont indépendantes des hommes. Ils sont également une tentative de sortir des stéréotypes racistes (typiques de l’ethnocentrisme Disney) qui sont très présents dans leurs films de la fin des années 80 et du début des années 90. Essayons de voir si ça a marché. Des idées progressistes… Liam

La rue, fief des mâles L'espace urbain est ultrasexué, pensé par et pour les hommes. Au point que les femmes érigent des barrières inconscientes et traversent les lieux publics bien plus qu'elles ne s'y attardent. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Fanny Arlandis Sur le trottoir ou dans le métro, on croise des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes. A première vue, l'espace public est mixte. A première vue seulement. Surtout, contrairement à ces derniers, "les femmes ne font que traverser l'espace urbain, elles ne stationnent pas", explique le géographe Yves Raibaud, coproducteur d'un rapport, en 2011, commandé par la communauté urbaine de Bordeaux. Sifflées, collées, insultées, autant de situations que vivent les femmes dans la rue. Les parents en tirent des conséquences en disant très tôt à leurs filles comment se comporter et s'habiller. En 2011, selon l'Insee, 1,9 % des femmes ont déclaré avoir subi une agression physique, alors que 10 % subissent des violences conjugales.

Méchants et méchantes chez Disney (2) : Hommes faibles Si les méchantes sont toujours des femmes fortes, les méchants sont au contraire le plus souvent des hommes faibles. Pas au sens où ils seraient moins redoutables que leurs homologues féminines, mais au sens où ils ne correspondent pas à la norme sexiste qui veut que les hommes soient virils et puissants. En effet, ils sont la plupart du temps efféminés et ne recherchent pas le combat frontal avec le héros. Comme on le verra, il existe quelques exceptions à cette règle. Une bande d’efféminés D’un point de vue purement physique, on peut d’abord remarquer que les méchants ne sont pas aussi athlétiques et virils que les héros auxquels ils sont confrontés. Prince Jean sur un trône beaucoup trop grand pour lui On retrouve la même idée chez le personnage de Scar dans Le Roi Lion. Cela renvoie à un signe caractéristique des méchants chez Disney : ils ont souvent des mains fines et des doigts longs (voire crochus). Jafar et ses mains de gonzesse Montre-moi ta moustache, je te dirai qui tu es

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