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Harcèlement de rue, cette épuisante banalité

Publié initialement le 1er août 2012 Aaaah bah voilà. Enfin, on en parle, grâce au documentaire de Sofia Peeters. Le “harcèlement de rue”. Ces petites remarques quotidiennes incessantes et plus ou moins insultantes selon les individus, que nous devons subir calmement tout au long de notre vie. Un truc que je remarque systématiquement quand le sujet est abordé entre femmes : tout le monde est d’accord, on partage nos histoires, on s’énerve, on s’offusque, on tape du poing sur la table, on raconte nos pires histoires, on calme ça avec une bonne dose de second degré – bref, on se comprend. Notons d’abord, parce que c’est important sinon après on va dire que je suis une harpie castratrice, que je comprends TOUT À FAIT cette réaction. Pour information, toi lecteur mâle qui déguste ces mots comme un verre de chianti, sache que ça n’est pas d’ “une remarque flatteuse de temps en temps” dont on parle. Quel genre de remarques ? “Eh madmoiZelle, t’as pas un 06 ?” Pour résumer

Formes d'agressions sexuelles • Agressions sexuelles C'est totalement inacceptable — et criminel! L'agression sexuelle est inacceptable, peu importe la forme, le geste, la situation, les liens entre les personnes et les circonstances. Tous les gestes ou formes d'agressions sexuelles sans consentement sont criminels. Et tous les gestes ou formes d'agressions sexuelles sur des personnes de moins de 16 ans sont considérés comme « sans consentement » et donc criminels. * * Le Code criminel prévoit une exception pour la personne de 14 ou 15 ans. soit de moins de cinq ans son aîné, ne soit pas en situation d'autorité ou de confiance par rapport à elle, ne soit pas une personne par rapport à laquelle elle est en situation de dépendance, ne soit pas dans une situation où il l'exploite. La personne de 12 ou 13 ans pourra consentir si son partenaire est de moins de deux ans son aîné et si les conditions précédentes sont remplies.

Qu'en pensez-vous? - CALAS de l'Outaouais Téléphone819-771-1773 Sans frais1-866-757-7757 Nous sommes là pour vousdu lundi au vendredi, de 8h30 à 16h30 Tous nos services sont confidentiels Comme dans tous les domaines, il est important de s'informer pour mieux comprendre les implications et répercussions d'une agression sexuelle. Les femmes mentent lorsqu’elles disent avoir subi l’agression à caractère sexuel. Faux Ce mythe illustre bien la faible crédibilité accordée aux victimes d’agression à caractère sexuel. Les femmes provoquent les agressions à caractère sexuel par leur comportement ou leur habillement. Que ce soit le fait de faire de l’auto-stop, de sortir tard le soir, de marcher dans une rue mal éclairée, de consommer de la drogue ou de l’alcool, de s’habiller de manière séduisante ou de vouloir raccompagner un homme à son domicile, il ne s’agit pas d’une provocation à une agression à caractère sexuel. Il est impossible d’agresser une femme qui ne veut pas. Plus de 80% des victimes connaissent leur agresseur. Vrai

Dr. B: Pourquoi la gay-pride est importante "N'ayez pas peur". Jean-Paul II"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ. ALORS VOILÀ - Une ville, c'est d'abord des rues. - "un papa, des roustons, une maman, des nichons" (quelle belle vision naturaliste et zoologique du genre humain!) Ou, nettement moins poétique: - "la france a besoin d'enfants, pas d'homosexuels". Il y a donc: nos rues,les adultes qui manifestent,des banderoles avec le mot "enfants" dessus. Les enfants...Dans nos villes, les rues sont bordées d'immeubles. Avec des désirs compliqués, parfois jugés honteux. Pourquoi la gay-pride est-elle importante? Une fois par an, les enfants de nos villes peuvent regarder derrière leurs fenêtres et voir des femmes et des hommes: nombreux, différents, dansant et chantant. Certains s'habillent en femmes quand ils sont hommes, d'autres s'habillent en hommes quand elles sont femmes. La gay-pride est importante. Pas seulement pour ceux qui sont en bas et qui défilent. La deuxième cause de familles brisées. Honte à nous tous!

Bingo féministe et « mansplaining  | «Genre! Hier, Sophie Gourion, une féministe que j’apprécie et que je suis sur Twitter, a eu un long débat à propos du marketing genré. Elle a écrit, il y a quelques mois, un article pour Slate sur cette stratégie « qui consiste à segmenter l’offre produit en fonction du sexe », »une façon indirecte de démultiplier les intentions d’achat, deux produits sexués devant ainsi se substituer à un seul produit mixte au sein d’un ménage ». Une des personnes avec qui elle discutait n’y voyait pas de sexisme et, surtout, pas un sujet de préoccupation pour les féministes; d’où ce tweet (écrit par un homme): @Sophie_Gourion le vrai combat du féminisme est dans l’égalité des droits, pas dans l’uniformité des produits ni de la comm.— [Anonyme] Juillet 13, 2012 Précisons que cette personne, avec qui j’ai discuté ensuite, se considère comme féministe et que mon objectif n’est pas de lui contester cette appellation. Tu crois que je suis en train de faire du mansplaining? Alors, vous voyez ce que je veux dire?

Moi, ça va Viols : les chiffres CHIFFRES SUR LE NOMBRE DE VIOLS ET DE PLAINTES POUR VIOLS EN FRANCE Février 2012 Pourquoi parler de 70.000 femmes qui ne portent pas plainte ?Voici en détail les explications du calcul et les sources de ce chiffre de 70.000 plaintes que le manifeste reprend, qui est une estimation moyenne, à partir des chiffres disponibles, plutôt située en fourchette basse. Les chiffres sont atterrants : suivant les études et les pays, elles toucheraient entre 20 et 30 % des personnes au cours de leur vie. Like this: J'aime chargement…

Ces bobeaufs machos qui se font passer pour de grands libéraux | Ladies & gentlemen Entre le pathétique billet de deux blogueurs "tendances" visant à défendre le cas Guillaume Pley (vous savez l'animateur de NRJ qui saute sur des filles dans la rue pour les embrasser avec ou sans leur consentement), les navrants editos de Lui, la ration quotidienne d'élucubrations anti-féministes de Libé (dont le récent et étrange papier de politique fiction pro-DSK de Luc Levaillant) et tant d'autres, j'observe comme une figure qui s'impose chez le macho bien loti (qui bosse préférabelement dans la comm ou les médias) : c'est le grand libéral ouvert d'esprit que rien ne choque... Sauf ce qu'il appelle les dérives "fascisantes" du féminisme. Le grand-libéral-d'esprit-que-rien-ne-choque et la liberté d'expression Le grand-libéral-d'esprit-que-rien-ne-choque et la séduction Le grand-libéral-d'esprit-que-rien-ne-choque et l'humour Car il le sens de l'humour, et cite volontiers Desproges qui voulait "rire de tout", même si ce n'est pas possible "avec n'importe qui". Lui, il est réaliste.

L'humour est une chose trop sérieuse... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Note : ce dialogue est évidemment fictif, bien qu'inspiré de nombreuses discussions réelles : personne n'est capable de m'écouter aussi longtemps. Arguments anti-féministes (2) "Tu es trop agressive, cela nuit à ton message" Agressive: se dit en particulier d’une féministe avec laquelle on est en désaccord. Étrangement, c’est l’un des arguments les plus difficiles à contrer. Pourquoi? Parce que ce n’en est pas vraiment un. Dans les milieux féministes en ligne, ce phénomène est connu comme le « tone argument » (argument de/du ton). [C’est] un argument utilisé dans des discussions, […] suggérant que les féministes auraient plus de succès si elles (ils) s’exprimaient sur un ton plus agréable. L’argument de ton est une forme de détournement de la conversation [derailment], ou un leurre, car le ton d’une affirmation est indépendant du contenu de l’affirmation en question, et le fait d’attirer l’attention sur le ton détourne du problème dont il est question. L’emploi de l’argument de ton empêche la (le) féministe accusé-e de développer son propre argument et vise in fine à la (le) faire taire. C’est sûrement l’un des arguments les plus entendus et les plus stéréotypés. Et deux jours avant l’élection: AC Husson

Nous sommes toutes des hystériques La twittosphère s’est emballée hier autour d’un article publié sur le blog Genre !et du concept très controversé qu’il introduisait : le mansplaining, ou « mecsplication ». Le mansplaining (définition originelle ici) désigne, en gros, l’attitude paternaliste et condescendante par laquelle un mec t’explique qu’il « sait », mieux que toi quelque chose que pourtant de toute évidence tu maîtrises un milliard de fois mieux que lui. Ce concept s’applique avec un bonheur tout particulier à ces mecs qui t’expliquent sans ciller qu’ils savent mieux que toi ce qui est sexiste et ce qui ne l’est pas. Et ne peuvent pas s’empêcher de te donner au passage une petite leçon de féminisme : ce fameux « Tu as raison d’être féministe / moi aussi je suis pour l’égalité hommes femmes, MAIS je pense que le féminisme aujourd’hui fait fausse route / que le VRAI combat féministe c’est… ». Une réplique qui mériterait sans doute une case dans le bingo antiféministe. Féminisme « victimaire » (et ta mère ?) Désolée.

Double L is working | Ma p'tite vie entre métro, boulot et bistrot.

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