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L'incroyable hold-up bancaire en Europe, nouvel assaut

L'incroyable hold-up bancaire en Europe, nouvel assaut
Ce billet est une note envoyée à des milliers de kilomètres de l'Europe, opinion mesurée à chaud des conneries qu'on peut lire dans la presse numérique en permanence. Alors il paraît que ça va mal en Europe, de l'Espagne à la Grèce en passant par la France, l'Allemagne et le Bénélux (Pays-Bas, Luxembourg, Belgique) ? Ah oui, j'oubliais. La crise ! Diantre ! Crise de la Dette, crise de l'euro, crise du bon sens, crise de la raison, crise d'épilepsie à force d'avoir les yeux rivés sur les écrans boursiers ! -L'Europe du nord dans le colimateur des charognards Je ris jaune. Et en ce début Août, je vois que la guerre économique frappe maintenant l'Allemagne et le Benelux à son tour. Moi qui suis un peu crédule, je n'ai pas fait mes classes à l'ENA, je me questionne : comment est-il possible qu'une agence bancaire puisse "noter" ou sanctionner un Etat-Nation ? - Une série de putschs prémédités, élites contre peuples. -TINA : There is no alternative. Samuel Moleaud. 01 Août 2012.

Suisse | Prendre le contrôle de la monnaie, des banques et de la BCE La Banque centrale européenne (BCE) a pris des mesures importantes le 6 septembre pour soutenir l’euro. Mais en ne s’attaquant qu’aux symptômes et non aux causes de la crise, la BCE continue à la renforcer. Nous publions ci-dessous un texte d’Attac France qui revient sur le rôle de la monnaie, des banques et de la banque centrale. Tant que la monnaie et le système bancaire sont hors contrôle, toutes les aspirations à des transformations politiques sont vouées à l’échec. Le cercle vicieux dans lequel les classes dominantes veulent enfermer les peuples, parce qu’elles en tirent un profit immédiat, n’est pourtant pas inéluctable. Des pistes alternatives raisonnables sont possibles. 1) Des objectifs de transformation sociale et écologique La crise est trop importante pour qu’on puisse imaginer avoir affaire à une difficulté passagère. C’est donc autour d’objectifs de transition vers une société plus juste et plus écologique que les choix doivent être opérés. Elle rendra possible :

Le Graal de la Table Ronde des Industriels Européens Les grandes firmes ont joué un rôle de premier plan dans la promotion de la nouvelle « gouvernance économique » qui s’apprête à être mise en place dans l’Union européenne. Les voilà bien récompensées : le modèle semble taillé sur mesure pour les intérêts des industriels (comme le soulignait un précédent article : L’UE-topie des marchés : Comment la nouvelle « gouvernance économique » menace la démocratie). Il s’agit là du résultat d’un travail de longue haleine. Bien avant la proposition par la Commission d’un « pacte de compétitivité » et d’une « procédure de déséquilibres économiques » [1], les lobbies industriels se sont battus pour voir émerger une gouvernance économique de l’Union européenne au service de leurs intérêts. Dans cette bataille, la Table Ronde des Industriels Européens (ou ERT pour European Round Table) a joué un rôle essentiel. Cela ne date pas d’hier, les grands groupes européens ont saisi l’intérêt d’un renforcement des pouvoirs de l’UE. Le Business et l’Europe

Le secret bancaire est mort vive l'évasion fiscale Grèce : plus d'autre solution que d'effacer 200 milliards d'euros de dette L’Europe ne peut pas continuer à financer le déficit public de la Grèce (8% du PIB) et payer le service de sa dette, qui est toujours à 180% du PIB. Le FMI pour pouvoir continuer à prêter a besoin que la solvabilité du pays s’améliore, ce qui est loin d’être le cas. C’est pourquoi il a demandé à la BCE d’effacer une partie de la dette grecque dont elle possède 50 milliards d'euros sur un total de créances de 2.500 milliards d'euros. La négociation a eu lieu et une fois de plus, la Grèce devrait recevoir les fonds dont elle a besoin pour assurer ses fins de mois, mais cela ne résoudra en aucun cas de façon durable les problèmes de fonds du pays. Les modèles pour sortir un pays de l’endettement sont passés cette semaine en revue par Charles Gave de GaveKal. Erreur de Bercy : les entreprises industrielles laissés pour compte du pacte de compétitivité Aux Etats Unis Ben Bernanke, président de la Federal Reserve, est peut-être en train de changer de cap.

ÉCONOMIE • L'Europe au bord du suicide En s'obstinant à imposer toujours plus d'austérité à des pays en difficulté comme l'Espagne, les dirigeants européens mènent le continent à sa perte, affirme le Prix Nobel d'économie Paul Krugman. Le 14 avril, The New York Times s'est fait l'écho d'un phénomène qui se développe en Europe : le suicide lié à la crise économique, les gens se donnant la mort par désespoir, après avoir perdu leur emploi ou vu leur entreprise faire faillite. L'article était bouleversant. Mais je suis sûr que je n'ai pas été le seul lecteur, notamment parmi les économistes, à me dire que le problème n'était peut-être pas tant les individus que l'apparente détermination des dirigeants européens à pousser l'ensemble du continent au suicide. Prenons le cas de l'Espagne, qui est aujourd'hui l'épicentre de la crise. En un sens, peu importe dans quelles circonstances l'Espagne en est arrivée là. Pourtant, le remède prescrit par Berlin et Francfort est, vous l'aurez deviné, encore plus de rigueur.

Levée du secret bancaire Adopté en Commission de la Chambre, le projet de levée du secret bancaire fiscal, déjà fort limité en Belgique, va porter une nouvelle atteinte aux droits des contribuables, et est de mauvaise augure quant aux intentions du monde politique, mal informé, quant à de nouveaux accroissements futurs des pouvoirs du fisc. Contrairement à ce qui a été dit, ce projet ne comporte pratiquement aucune garantie pour les contribuables. Le fisc pourra s’adresser aux banques, non seulement lorsqu’un inspecteur « constatera » des indices de fraude, mais aussi tout simplement lorsqu’il souhaite procéder à une taxation « sur signes ou indices d’aisance », c’est-à-dire en fonction des dépenses ou investissements effectués. (Illustration René Le Honzec) Tout le monde est donc soumis au risque d’investigations fiscales auprès des banques, pratiquement sur la base d’une seule volonté discrétionnaire d’un fonctionnaire. Bien plus, il comporte une très dangereuse rétroactivité de fait.

Remboursement de la dette : l'Argentine fait appel#xtor=RSS-3208001#xtor=RSS-3208001#xtor=RSS-3208001 L'Argentine a fait appel mardi 27 novembre de la décision d'un juge fédéral américain lui ordonnant le versement de 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs qui avaient refusé un échange de titres après son défaut de paiement en 2001. L'Argentine a refinancé environ 93 % de sa dette après son gigantesque défaut de 2001, portant sur 100 milliards de dollars. "Aujourd'hui même, les avocats qui représentent la République d'Argentine devant les instances judiciaires de l'Etat de New York ont déposé une demande urgente de suspension des effets de la décision [du juge Thomas] Griesa publiée mercredi dernier", a annoncé un communiqué du ministère de l'économie. Le juge Thomas Griesa avait souligné dans sa décision, datée du 21 novembre, que NML, l'un des fonds spéculatifs à l'origine de ce contentieux, avait "subi un préjudice irréparable de la part de l'Argentine". La plainte de NML a provoqué le 2 octobre le blocage d'une frégate argentine dans le port de Tema, au Ghana.

Secret bancaire : ce que signifie l'accord du G20 DÉCRYPTAGE - L'OCDE, à l'avant-garde depuis des années dans ce combat, est à la manœuvre pour mettre en place un nouveau standard international. Le G20 de Londres, en 2009, avait gagné une première bataille contre l'évasion fiscale en faisant plier des piliers historiques du secret bancaire comme la Suisse, en imposant l'échange d'informations fiscales sur demande au standard de l'OCDE. Vendredi soir, à Washington, les 20 plus importantes économies de la planète ont franchi un nouveau cap en plaidant pour «l'échange automatique d'informations». Cette décision a été prise à l'unanimité avec la présence exceptionnelle de la Suisse, invitée pour la première fois par la Russie, qui préside cette année le G20. C'est une avancée significative qui pourrait marquer la fin du secret bancaire si ce dispositif est effectivement mis en place. Reste maintenant à mettre en musique cette avancée. Le G20 a fortement encouragé tous les pays à rejoindre la convention.

Loi Pompidou-Giscard : l’escroquerie de la dette publique signe la mort de la démocratie, dans l’incroyable cécité volontaire des médias - Actif et militant sur LePost.fr (22:52) Publié parOlivier B post non vérifié par la rédaction 09/11/2011 à 22h47 - mis à jour le 09/11/2011 à 22h52 | vues | réactions C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En clair, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Un graphique pour illustrer le propos, qui montre l'hallucinante évolution de la courbe de la dette publique. "Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts",résume Mai68.org.

Secret bancaire : avis de tempête Le gouvernement suisse - le Conseil fédéral - est dans l’oeil du cyclone. La tempête qui menace le secret bancaire ne s’est pas encore abattue sur la Suisse. Mais les sept membres du Conseil fédéral suisse, que le bon sens populaire appelait “les sept sages”, sont sur le pont de l’Helvetia, balayés par une méchante houle. On ne sait plus très bien qui tient la barre. Cet ancien conseiller d’entreprises de 67 ans, élu au gouvernement il y a six ans grâce au soutien des milieux d’affaires, incarne jusqu’à la caricature le politicien suisse de droite : compétent, piètre orateur, pétri de certitudes, sans charisme et sans vision politique. Les vagues géantes s’abattent les unes après les autres. Pour les Français, les Allemands et les Américains, le secret bancaire, c’est fini, ni-ni ! Le gouvernement suisse a perdu sa boussole. Vous ricanez ? Les Français peuvent bien détester les Suisses, trop riches, trop sûrs d’eux-mêmes.

Liste des exilés fiscaux: industriels, grosses fortunes, artistes, sportifs L'exil fiscal est une réalité incontournable car rien n'est plus simple une fois fortune faite en France que de partir vivre dans un pays à la fiscalité plus avantageuse. La promesse de François Hollande de renégocier les conventions fiscales datant de 1958 entre la France, la Belgique, la Suisse et au Luxembourg inquiète de nombreuses fortunes. Effet d'annonce ou changement réel de politique ? Quoi qu'il en soit le manque à gagner est considérable pour l'Etat français. Espérons que ce rapport très attendu soit effectivement suivi d'une véritable politique de justice et répartition fiscale équitable. Cela ne semble pas pour nous, braves fourmis ouvrières que nous sommes ... cela semble réservé à une certaine caste donneuse de leçons et hors de tout contrôle dont l'égérie serait Christine Lagarde ... Les grandes familles "industrielles et commerciales" Stéphanie MARTHELY - Plume Citoyenne · · · il y a 3 heures

La crise du secret bancaire relance le compte à numéro. Enquête sur une pratique discrète Face à la multiplication des assauts contre le secret bancaire et aux vols de données, les banques suisses tentent par tous les moyens de préserver la confidentialité qui a fait leur réputation. Dans ce contexte, le compte à numéro pourrait leur sauver la mise. Tour d'horizon. Rendu célèbre par le cinéma et les aventures de James Bond, par des scandales de fonds occultes impliquant des politiciens ou des managers sportifs, ou encore par de retentissantes affaires mafieuses; dans l’imaginaire collectif, le compte à numéro est synonyme d’anonymat et de réceptacle d’argent sale.Cette réputation peu honorable et quelque peu surfaite irrite les banquiers. Dernier bastion de liberté «C’est l’un des derniers domaines dans lequel il reste quelque bribe de liberté, face à la croissance de la régulation de l’activité bancaire. Les mêmes règles Néanmoins, les banquiers sont beaucoup plus loquaces lorsqu’il s’agit d’évoquer les règles et les conditions auxquelles sont soumis les comptes à numéro.

Les Chiffres de la dette 2012 Pour comprendre la multiplicité des crises en cours, Damien Millet, Eric Toussaint et Daniel Munevar (CADTM) mettent à disposition un ensemble de données liées à la dette et à des thèmes connexes. Crise économique, crise financière, crise alimentaire et crise de la dette s’éclairent et se connectent à la lecture de cette brochure parsemée de tableaux et d’infographies qui permettent de mettre en lumière les éléments du puzzle. De la crise de la dette des pays du Sud en 1982 à la crise actuelle en Europe, en passant par les dettes odieuses dans le monde et les chiffres du FMI FMI Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux. À ce jour, 187 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale). Cliquez pour plus. Cliquer pour plus... , l’analyse des statistiques permet d’identifier les véritables enjeux. Les Chiffres de la dette 2012

COMPRENDRE LA DETTE PUBLIQUE EN QUELQUES MINUTES Mon commentaire : À cette explication technique très pédagogique et très complète, il manque pourtant, à mon avis, LA RESPONSABILITÉ DES ÉLUS qui, depuis 40 ans, votent des budgets en déséquilibre (font dépenser l'État plus qu'il ne gagne en baissant les impôts des riches, et le forcent ainsi à emprunter, de plus en plus), ce qui est une des pinces de la tenaille qu'il ne faut pas négliger. Cette lacune, je l'explique dans la troisième vidéo des entretiens que je viens d'avoir à la maison avec Sylvain Durain : Tout se passe COMME SI les élus de nombreux pays étaient, depuis 40 ans EN MISSION (une mission pour le compte de ceux qui financent leurs campagnes électorales et à qui ils doivent leur pouvoir et leur statut social renouvelé), la mission d'endetter l'État, progressivement, insensiblement, mais dans des proportions finalement asphyxiantes. (D'ailleurs, J. Et la solution ne passera pas par un "élu"... Étienne.

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