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Demain, la ville « frugale »

Demain, la ville « frugale »
Jean Haëntjens est urbaniste et économiste et conseil en stratégies urbaines au cabinet Urbatopies auprès des collectivités locales et des administrations. Après Le pouvoir des villes (2008) et Urbatopies (2010), il vient de faire paraître La ville frugale chez FYP éditions. Derrière ce concept, Jean Haëntjens cherche à rendre accessible une autre forme de ville durable que celle que nous proposent de bâtir bien des architectes avec des bâtiments à haute qualité écologique intégrés dans des écoquartiers qui sont loin d’être accessibles à tous, financièrement parlant. Le modèle de la ville frugale InternetActu.net : Pourquoi, avec « la ville frugale » avoir eu besoin de définir un autre concept de ville durable ? Jean Haëntjens : Invité comme intervenant depuis longtemps dans de nombreux colloques internationaux sur la ville durable, je me suis rendu compte que ce concept était flou et peu opératoire. Jean Haëntjens : Le réchauffement climatique ne parle pas aux gens.

Eloge de la ville dense ou le déclin du paradigme urbain américain » Article » OWNI, Digital Journalism Philippe Gargov revient sur les propos d'un économiste de Harvard qui a remis en question le modèle des suburbs pavillonnaires, emblématiques du rêve américain, lors de l'émission de satire politique Daily Show. Je suis grand fan du Daily Show, émission de satire politique diffusée depuis 1996 sur Comedy Central (high five, Iris). Alors, quand Jon Stewart reçoit un économiste de Harvard pour dire du bien de la vie urbaine, vous vous doutez bien que je regarde attentivement. L’émission aurait pu se contenter d’être drôle (malgré un Edward Glaeser sous amphét’). Ce n’est en effet une nouvelle pour personne : le paradigme urbain des États-Unis est en train d’évoluer, sous l’influence des crises récentes (subprimes + environnementale + prix du pétrole, etc). Qu’un économiste vienne rappeler les vertus de la ville dense dans ce type d’émission est donc un signe fort (l’émission rencontre un certain écho auprès des jeunes adultes peu intéressés par les émissions politiques plus classiques).

La désobéissance de l'architecte de Renzo Piano Renzo Piano, La désobéissance de l’architecte, éd. Arléa, 2009La responsabilità dell’architetto, 2004 Extraits : « L’architecte doit savoir attendre, c’est le seul moyen d’être créatif. Ce métier est un mélange de technique et de spiritualité, de créativité aussi. » p.16 « Il n’y a pas de secret. « - Il faut dire, pour commencer, combien le métier d’architecte est complexe. « Si ce métier, qui nécessite de regarder au fond de toi et des choses, tu ne le fais pas avec amour, avec passion et dévouement, alors tu risques de tomber dans l’académisme, dans le formalisme. » p. 23 « …aujourd’hui l’architecte doit compter avec les deux grandes révolutions de ce siècle : la première, qui est une révolution d’ordre scientifique et technologique, a totalement changé les matériaux, les techniques, les procédés, les calculs et même la manière de les communiquer ; la seconde, qui est celle d’un échange planétaire, a annulé les distances. » p. 23 « L’architecte doit expérimenter » p.25

Luttes urbaines et résistances populaires en Afrique Nature en ville : reverdir les rues pour une meilleure qualité de vie Selon lui, reconquérir les rues passe principalement par la mise en végétation de ces espaces trop souvent stériles, monotones voire sordides. Le concept de « ruelles vertes » est d’ailleurs apparu, et continue de faire ses preuves, notamment au Canada à Montréal où il est né il y a maintenant 20 ans. 20 ans ! Alors pourquoi n’en entend-on quasiment pas parler en France ? À l’heure où les enjeux en termes d’environnement, de piétonisation des centres-villes, du retour aux potagers urbains reviennent en force, les ruelles vertes sont quant à elles encore très peu répandues alors qu’elles ont la force de pouvoir répondre à l’ensemble de ces enjeux actuels ! Pour essayer d’y voir un peu plus clair, revenons dans les lignes qui suivent sur quelques aspects généraux. Source : www.nicolassoulier.net La nécessité de reconquérir les rues La rue est à l’espace public ce que les yeux sont au visage. Les ruelles vertes, ou l’urbanisme « par le bas » Le moteur d’une attractivité stimulante

ECO-SOCIALISME La prise de conscience socialiste et écologique est un processus dont les facteurs décisifs sont l’expérience et les luttes collectives des populations lesquelles, à partir de confrontations partielles au niveau local, progressent vers la perspective d’un changement radical de la société. Cette transition ne déboucherait pas seulement sur un nouveau mode de production et une société démocratique et égalitaire, mais aussi sur un mode de vie alternatif, une véritable civilisation écosocialiste au-delà de l’empire de l’argent avec ses habitudes de consommation artificiellement induites par la publicité et sa production illimitée de biens inutiles et/ou nuisibles à l’environnement . Michael Löwy Nous présentons ici deux textes, parus dans l'inestimable revue Contretemps, à propos d'écosocialisme ; celui de Fabrice Flipo répond, de manière critique, à celui de Michael Löwy, l'un des principaux théoriciens et militant écosocialiste. Michael Löwy Qu’est-ce que l’écosocialisme ? Préface du livre :

Les 100 mots de la ville De NIMBY à bobo en passant par les ZFU, l’équilibre spatial ou encore la gentrification, l’urbain suscite la création de néologismes et autres acronymes plus ou moins opaques. Les experts de la ville (architectes, urbanistes, élus, etc.) utilisent, relaient, critiquent parfois aussi ce vocabulaire qui s’enrichit sans cesse et leur permet d’analyser les dynamiques urbaines. Car penser la ville est un enjeu majeur : plus de la moitié des humains s’y regroupent, comment les faire (bien) vivre ensemble ? Ce livre n’entend pas être un lexique des villes. Avant-propos Chapitre I. – Construire et aménager Chapitre II. – Gérer et administrer Chapitre III. – Vivre et habiter Chapitre IV. – Prévoir et imaginer Julien Damon est professeur associé à Sciences Po où il enseigne au sein du cycle « urbanisme ».

Caen. Éric habite dans des bureaux, pour 195 € - Caen - Logement Ce Normand vient d’emménager dans des locaux vacants. Une formule importée en France par Camelot Property, une société née aux Pays-Bas. Dans l’Hexagone, elle est encadrée par la loi Boutin. « 195 € par mois, charges comprises. Anciennes gares, châteaux, entrepôts, monastères… Cette société née aux Pays-Bas en 1993 gère des biens vacants, confiés par leurs propriétaires. Avantage pour le propriétaire : pour une somme à partir de 500 € par mois, il prévient de possibles dégradations de son bien, résultant d’intrusions ou d’origine naturelle, comme un dégât des eaux repéré six mois après. Un échange « de bons procédés, estime aussi Eric. Un loft de 350 m2 Ils seront sept à vivre dans le millier de m2 du bâtiment, dont un loft de 350 m2. En France, l’article 101 de la loi Boutin, votée en 2009, encadre le dispositif. Le profil type ? Après trois mois, le préavis est d’un mois. Site: www.cameloteurope.com

L. Gwiazdzinski, <i>La Nuit, dernière frontière de la ville</i> L. Gwiazdzinski, La Nuit, dernière frontière de la ville, Préface de Will Straw – Postface de Xavier Emmanuelli, Paris, Rhuthmos, 2016, 248 p. – ISBN : 979-1095155133 Si vous désirez ACHETER CE LIVRE, envoyez-nous un mail à rhuthmos@rhuthmos.eu. Nous vous offrons les frais de port. Vous pouvez également le commander sur Amazon.fr ou sur tout autre site plus accessible pour vous. Depuis l’origine, l’homme n’a eu de cesse de domestiquer la nature et d’étendre son emprise sur l’ensemble de la planète. Il y a pourtant une vie après le jour. Luc Gwiazdzinski est géographe, directeur de l’IGA à l’Université Grenoble Alpes, chercheur au Laboratoire Pacte (UMR 5194 CNRS) et associé au centre Mobilità e Tempi Urbani (Università Milano Bicocca et Politecnico di Milano) ainsi qu’à l’EIREST (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).

Un fonds d'investissement public-privé pour la rénovation énergétique des logements Partant du constat que les financements innovants sont complémentaires des outils incitatifs existants, Inès Reinmann et Olivier Ortega, auteurs du rapport remis ce matin à Philippe Pelletier, intitulé "Financements innovants de l'efficacité énergétique", ont émis des propositions qui reposent sur 5 idées fortes. Depuis juin 2012, ils co-pilotent ce groupe de travail qui a réuni quelque 130 participants autour d'un blog dédié (www.fiee.fr). "L'idée n'est pas de remplacer les outils qui existent, mais de s'en servir afin d'en créer de nouveaux qui seraient complémentaires, et surtout qui pourraient être mis en œuvre dès 2013", a indiqué Olivier Ortega, avocat au cabinet Lefèvre, Pelletier & associés. Pour qui la rénovation énergétique des bâtiments ne sera efficace que si un cap est fixé. Pour cela, cinq idées ont été développées tout au long de ce rapport.

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