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Champ magnétique terrestre

Champ magnétique terrestre
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le champ magnétique terrestre, aussi appelé bouclier terrestre, est un immense champ magnétique qui entoure la Terre, de manière non uniforme du fait de son interaction avec le vent solaire. Variation modélisée du champ magnétique terrestre face à une tempête de « vent solaire » Origine[modifier | modifier le code] Description[modifier | modifier le code] Le champ magnétique terrestre peut être vu comme celui d'un aimant droit. Le champ magnétique terrestre peut être comparé, en première approximation, à celui d'un aimant droit (ou d'un dipôle magnétique, ou d'une bobine plate parcourue par un courant). La théorie du potentiel décrit, à partir de l'équation de Laplace, qu'à cet aimant droit se superposent en second ordre un quadripôle, au troisième ordre un octopôle, etc., jusqu'à l'infini. Notion de pôle[modifier | modifier le code] Le pôle Nord magnétique terrestre est en fait un pôle de magnétisme « sud ».

Planète-éducation: Structure de la magnétosph... Magnétosphère Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La magnétosphère est la région entourant un objet céleste dans laquelle les phénomènes physiques sont dominés ou organisés par son champ magnétique[1] . La magnétosphère terrestre est située au-delà de l'ionosphère, c'est-à-dire au-dessus de 800 à 1 000 km d'altitude. S'il n'y avait pas de vent solaire, le spectre magnétique de la Terre serait semblable à celui d'un aimant droit isolé. En réalité, la magnétosphère agit comme un écran et protège la surface terrestre des excès du vent solaire, nocif pour les poumons. Vue artistique de la magnétosphère déviant le vent solaire (l'échelle n'est pas respectée) Histoire du concept[modifier | modifier le code] La magnétosphère de la Terre a été découverte en 1958 par la sonde Explorer 1 durant les recherches de l'année géophysique internationale (IGY, International Geophysical Year). En 1959 Thomas Gold proposa le terme de « magnetosphere », quand il écrivit : Structure[modifier | modifier le code]

Éruption solaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une éruption solaire est un événement primordial de l'activité du Soleil. La variation du nombre d'éruptions solaires permet de définir un cycle solaire d'une période moyenne de 11,2 ans. Éruption solaire, avec panaches émis en anneau L'activité solaire la plus importante jamais enregistrée à cette époque, imagée par Skylab, en 1973 Image d'une éruption solaire prise par le satellite TRACE de la Nasa Éruption, avec éjections en longs filaments Craquelure et zones d'éjections. Elle se produit périodiquement à la surface de la photosphère et projette au travers de la chromosphère des jets de matière ionisée qui se perdent dans la couronne à des centaines de milliers de kilomètres d'altitude. Les éruptions solaires suivent trois stades, chacun d'eux pouvant durer de quelques secondes à quelques heures selon l'intensité de l'éruption. Classification[modifier | modifier le code] Les différentes classes sont nommées A, B, C, M et X.

La précision chirurgicale de Dextre, le robot de l'espace | Science Le robot Dextre Photo : NASA Le robot télémanipulateur canadien Dextre a accompli la tâche la plus précise jamais réalisée par un robot dans l'espace. Trois jours de travail ont été nécessaires pour que l'engin mène à bien les phases initiales de la mission de ravitaillement robotique (MRR). Cette opération, menée conjointement par la NASA et l'Agence spatiale canadienne, avait pour objectif de démontrer qu'il est possible de recourir à un robot pour ravitailler et entretenir des satellites en orbite. Le président de l'Agence spatiale canadienne, Steve MacLean, affirme que l'intervention est un succès. « La Mission de ravitaillement robotique demandait une précision chirurgicale de la part de Dextre, et ce dernier a réussi toutes les tâches du premier coup. » — Steve MacLean La NASA a conçu un faux satellite de la taille d'une machine à laver afin de mener la MRR. La première phase de tests se déroule jusqu'en mai. Le saviez-vous?

La Lune ne serait peut-être pas géologiquement morte | Science Les sillons observés sur la surface lunaire Photo : NASA De nouvelles images transmises par l'orbiteur lunaire Reconnaissance montrent de petits sillons étirés à la surface du satellite naturel de la Terre. Ces caractéristiques géologiques dateraient d'environ 50 millions d'années, ce qui est relativement récent par rapport à l'âge de la Lune, qui est de plus de 4,5 milliards d'années. Il est admis que la majorité des cratères de la surface lunaire sont nés d'impacts. Selon le Dr Thomas Watters, ces nouvelles informations confirment que certains d'entre eux sont toutefois apparus à la suite d'un processus géologique. Le chercheur explique qu'un refroidissement intérieur du satellite aurait causé un léger rétrécissement de la Lune au cours des milliards d'années. Les prochains mois d'observation permettront d'avoir une meilleure connaissance de ces sillons et des activités géologiques dans leurs voisinages. Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature Geoscience.

Objectifs atteints pour Planck | Science Impression artistique de Planck Photo : ASE Le satellite européen Planck, lancé en 2009 sur les traces de la première lumière émise après le big bang, a maintenant relevé cinq cartes complètes du ciel, ce qui permettra éventuellement aux astrophysiciens de mieux comprendre la formation de l'Univers. L'objectif principal de l'engin était de mesurer avec une précision inégalée le rayonnement cosmique fossile, ou fond diffus cosmologique, la plus ancienne lumière émise dans l'Univers. En l'observant, le satellite nous renseigne sur l'Univers tel qu'il était 380 000 ans environ après le big bang, il y a 13,7 milliards d'années. Ces nouvelles données fournissent des informations uniques sur l'histoire de la matière, de la formation des premiers grumeaux juste après le big bang à la formation des étoiles dans la Voie lactée. Le principal instrument de Planck, sensible à d'infimes variations de température, a fonctionné pendant près de 1000 jours. « Planck a eu une merveilleuse mission.

Opportunity prête pour l'hiver martien | Science Photo : NASA La sonde Opportunity passera les prochains mois de l'hiver martien à flanc de colline, dans la région de Meridiani Planum. La NASA a surnommé l'endroit « Greeley Haven » en hommage au géologue planétaire Ronald Greeley (1939-2011) qui avait travaillé sur plusieurs projets, dont la mission des robots jumeaux martiens. Le robot à six roues s'est placé dans la pente Cape York, au bord du cratère Endeavour. La pente est inclinée à 15 degrés, cela permettra donc aux panneaux solaires du robot d'être face au Soleil et d'être ainsi alimentés. Opportunity a atterri dans la plaine Meridiani en janvier 2004. Elle sera rejointe en août 2012 par la sonde Curiosity lancée par la NASA en novembre dernier. Au début de décembre, Opportunity avait découvert un matériau brillant qui ressemble beaucoup à un minerai appelé sulfate de calcium et qui se serait déposé sur le sol à partir d'eau liquide. Le saviez-vous?

Plus de planètes que d'étoiles dans notre galaxie | Annie Hautefeuille | Astronomie et espace Des étoiles entourées de planètes: «c'est la règle, plutôt que l'exception» au sein de la Voie Lactée, résume Arnaud Cassan, de l'Institut d'astrophysique de Paris, principal auteur de l'article paraissant dans la revue scientifique britannique Nature. Selon les calculs statistiques de son équipe, il y a en moyenne 1,6 planète par étoile dans notre galaxie. «Les planètes sont d'autant plus nombreuses qu'elles sont petites», précise M. Cassan. D'après les estimations de ces astronomes, 17% des étoiles ont une planète d'une masse comparable à Jupiter, 52% des planètes de la taille de Neptune et 62% des «super-Terre», des planètes de cinq à dix fois plus massives que la Terre. «Il semble qu'il y a littéralement des milliards de planètes ayant des masses similaires à la Terre en orbite autour d'étoiles dans la Voie Lactée», relève son collègue Daniel Kubas dans un communiqué de l'Observatoire austral européen (ESO) installé au Chili. Des étoiles jouant le rôle de loupe

La matière noire cartographiée comme jamais auparavant | Astronomie et espace Les résultats de ces observations étaient anticipés depuis longtemps. Ils sont basés sur des simulations informatiques, mais étaient difficiles à vérifier étant donné que la matière noire est par nature invisible, relèvent Catherine Heymans, de l'Université d'Édimbourg (Écosse) et Ludovic Van Waerbeke, de l'Université de Colombie-Britannique, principaux auteurs de cette communication. Ils en ont fait la présentation à la conférence de l'American Astronomical Society réunie cette semaine à Austin au Texas. Ces astronomes ont pu réaliser cette carte en analysant quelque dix millions de galaxies dans quatre régions différentes du ciel dont la plupart se situent à une distance de six milliards d'années-lumière (une année-lumière correspond à 9460 milliards de km), soit environ la moitié de l'âge de l'Univers, estimé à 13,7 milliards d'années. Il s'agit de la première observation de la matière noire sur de grandes échelles révélant la toile cosmique dans toutes les directions.

La NASA place une sonde GRAIL en orbite lunaire | Astronomie et espace GRAIL-B («Gravity Recovery And Interior Laboratory») a pu s'insérer dans l'orbite lunaire à 22h43 GMT (17h43 heure du Québec) après avoir actionné son moteur principal durant 40 minutes au dessus du pôle sud de la lune pour freiner sa vitesse, ont confirmé les responsables de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie, ouest). La veille, suivant une procédure similaire, sa jumelle GRAIL-A, était parvenue à s'insérer en orbite de la lune à 22h00 GMT. Les deux vaisseaux spatiaux sont parvenus à destination après un voyage de trois mois et demi. Travaillant de concert, GRAIL-A et GRAIL-B étudieront la lune comme jamais auparavant, souligne le patron de la Nasa, Charles Bolden, dans un communiqué sur le site internet de l'agence. «Les sondes spatiales jumelles GRAIL vont énormément étendre les connaissances de notre lune et l'évolution de notre propre planète», souligne-t-il. La mission peut-être suivie à et à

La Chine dévoile un ambitieux programme spatial sur cinq ans | Astronomie et espace Les autorités de Pékin considèrent le programme spatial chinois comme emblématique de la montée en puissance du pays, sur le plan technique, scientifique et économique. Elles y voient aussi la preuve du succès du Parti communiste qui a transformé ce pays, autrefois éprouvé par la famine, en puissance mondiale. «Mission sur la Lune à l'horizon», clamait en une le China Daily, évoquant le «pas-de-géant» inclus dans le Livre blanc publié jeudi. Le Global Times insistait sur le fait que la Chine était en orbite pour «réaliser son ambition de construire une station spatiale d'ici à 2020». Le Quotidien du Peuple publiait pour sa part l'intégralité du Livre Blanc, dans lequel la Chine indique qu'elle va accroître ses chances d'envoyer un homme sur la Lune et de construire une station spatiale. Dans le Livre blanc détaillant le programme, l'agence spatiale chinoise indique que les fusées Longue Marche «utiliseront un carburant non toxique et non polluant».

Le Cosmodôme redécolle en mode virtuel | Simon Diotte, collaboration spéciale | Voyage De l'aveu même de son directeur général, Sylvain Bélair, le Cosmodôme nécessitait un renouvellement complet de son exposition permanente, qui datait de son ouverture, en 1994. «Non seulement le concept était désuet, mais en plus, il fallait constamment corriger les faits que l'on présentait», affirme ce membre du Comité de l'exploration spatiale de la NASA. À preuve, on mettait l'accent sur la station spatiale russe Mir... détruite en 2001! La solution pour ne plus jamais être décalé par rapport à la réalité: les informations de la nouvelle exposition peuvent être mises à jour en un clic de souris. «On est désormais très pointus sur la rigueur. Un comité scientifique approuve tous les faits et les anecdotes que nous présentons dans nos expositions», affirme M. Partir en orbite À leur arrivée, les Youri Gagarine en herbe choisissent leur mission. Selon Sylvain Bélair, le mode expérientiel est la voie de l'avenir. www.cosmodome.org

Julie Payette en paix avec la fin de l'ère des navettes | Charles Côté | Astronomie et espace Q: Est-ce difficile de mettre la vie d'astronaute derrière vous? R: Il n'y a plus de missions spatiales, il faut bien se faire à cette idée. Les astronautes professionnels, c'est fini. Mais l'ère de l'aventure spatiale commerciale est sur le point de s'ouvrir. Dans le temps de Christophe Colomb, il n'y avait pas de touristes qui traversaient l'Atlantique. Q: Est-ce que ce n'est pas le signe d'une fuite en avant, alors qu'on s'inquiète du sort de la planète? R: Je ne dirais pas que c'est une fuite en avant. Q: Quel est votre intérêt pour les mondes polaires? R: La première fois que je suis allée dans l'Arctique, c'était pour parler aux gens à Inuvik, en 1994. Q: Comment vivez-vous le débat sur les changements climatiques aux États-Unis? R: Là où j'habite, on entend des débats sur la vaccination, l'évolution et le climat. Q: Trouvez-vous que l'information sur la science du climat et les changements climatiques est mal diffusée? Q: En quoi consiste votre nouveau rôle à Washington?

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