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La perception des émotions est culturelle

La perception des émotions est culturelle
Vous voulez savoir comment ce que ressent un Japonais ? Portez une attention particulière au ton de sa voix, et non pas à son visage. C’est ce que feraient les autres Japonais. "Comme les êtres humains sont des animaux sociaux, il est important pour eux de comprendre l’état émotionnel des autres personnes afin de conserver de bonnes relations" explique Akihiro Tanaka de l’Institut Waseda pour l’Avancement de la Science au Japon. Pour cette étude, Tanaka et ses collègues ont fait une vidéo d’acteurs disant une phrase de façon neutre – "C’est comme ça ?" Les volontaires ont regardé les vidéos dans leur langue natale et dans l’autre langue, et on leur demandait si la personne était heureuse ou en colère. Ceci a un sens si vous regardez les différences entre la façon dont les Hollandais et les Japonais communiquent, spécule Tanaka. Related:  Emotion

Le marketing des émotions #2 : Perception et réaction « Charlotte's Web Mag Paul Fraisse, professeur émérite à la Sorbonne et membre de la National Academy of Sciences des Etats-Unis, affirme que « toute perception s’accompagne d’un affect et éveille une motivation d’approche ou d’évitement. Sentiments et motivations sont présents dans tous nos comportements, qu’il s’agisse de la manifestation de besoins biologiques ou de conduites très socialisées. Dans l’émotion, il y a une forte motivation, mais toute forte motivation n’engendre pas de processus émotifs. Prenons l’exemple de la Sécurité Routière qui, en octobre 2007, tente de générer une prise de conscience chez les automobilistes en désignant les infractions « mineures » responsables de conséquences dramatiques : « Vous passez juste à l’orange, vous roulez juste un peu trop vite, vous roulez juste un peu trop près, vous êtes juste un peu mort. Découvrir aussi : Like this: Like Loading...

Après le QI, l’intelligence émotionnelle ? Les P'tits déjeuners de la science, un rendez-vous axé ce jeudi 16 décembre sur l'intelligence émotionnelle. © DR Après le QI, l’intelligence émotionnelle ? - 2 Photos L’IE, pour « intelligence émotionnelle », remplacera-t-elle le QI, ce coefficient intellectuel censé mesurer l’intelligence comme un thermomètre indique la température ? Peut-être. En tout cas, le concept d’intelligence émotionnelle fait son chemin au sein des entreprises et des cabinets de recrutement. Deux des intervenants nous en disent plus : Bernard Remaud, qui préside la CTI, Commission des titres d’ingénieurs, un organisme chargé d’accréditer les formations d’ingénieurs, privées ou publiques, en France, en Europe et plus loin encore, et Gilles Corcos, consultant spécialiste du sujet, auteur d’un livre (Développez vos compétences émotionnelles) et fondateur du cabinet Odyssée Motion. Les P'tits déjeuners de la science se suivent aussi en vidéo... Futura-Sciences : Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ? GC : Oui.

Les émotions au travail: ennemies à combattre ou énergie à exploiter? [Express yourself]Joie, peur, tristesse, colère, surprise, dégoût... Les émotions ont-elles droit de cité dans nos entreprises? A l'évidence trop peu. L'entreprise est souvent le lieu où l'homme au travail se doit d'être sérieux, en totale maîtrise de ce qu'il ressent. Nous avons souvent une vision morale, voire moraliste, sur l'émotion. Serions-nous toujours en vie sans les émotions? Cette vision morale sur les émotions peut s'expliquer par la confusion fréquente entre l'émotion ressentie et ce que nous en faisons. Une autre raison qui explique cette mise au placard des émotions au travail est la formation donnée aux managers et dirigeants. Montrer son dégoût pour quelque chose n'est pas non plus très bien élevé car l'enfant poli mange de tout. Certaines cultures favorisent l'émotion Mais ne généralisons pas. Quel dommage! Comment faire pour exploiter l'énergie de ces émotions?

Augmenter notre intelligence émotionnelle Comprendre notre intelligence émotionnelle, c'est ce à quoi s'attache Rosalind Picard directrice du Groupe de recherche sur l'informatique affective au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et cofondatrice d'Affectiva, une start-up spécialisée dans les technologies de mesure de l'émotion. Et ce n'est pas si simple, comme en a rendu compte Sally Adee pour le NewScientist... Lors de son interview avec Rosalind Picard, la journaliste du New Scientist a été invitée à chausser un prototype de paire de lunettes mise au point par Affectiva. Cette paire de lunettes a pour fonction d'aider celui qui la porte à décoder les émotions de la personne avec qui il discute (voir le schéma du New Scientist). Les lunettes sont équipées d'une petite caméra qui surveille 24 points du visage de son interlocuteur et leurs mouvements pour le décrypter. Image : la technologie d'Affectiva. "Les yeux de Rosalind Picard étaient grands ouverts. Améliorer notre compréhension des émotions de nos interlocuteurs

La multiplicité des canaux affecte-t-elle le rôle de l'émotion dans la relation client ? La diversité des supports de communication nuit-elle à la relation client ? La réponse est non, tant qu’il y a une rencontre physique pour mieux cerner les émotions des consommateurs. Quel est désormais le rôle de l’émotion et de l’affect dans le service client, à un moment où celui-ci se fait sur de multiples canaux ? En effet, le mail, l’internet et le mobile ont pris une place prédominante, et la relation client n’a pas été épargnée. Sandra Kiffin-Petersen, et Geoffrey Soutar de l'Université d'Australie-Occidentale, ainsi que Steven Murphy de l’Université Carelton au Canada ont mené une étude* afin de mettre en lumière l’expérience de vente du point de vue des salariés. Le rendez-vous face à face indispensable Cette idée est défendue également par Elodie Arneguy, consultante en conduite du changement et en management, qui affirme que «les rendez-vous en face à face sont nécessaires pour un service engageant pour le client». L’entreprise doit introduire ces canaux

L’intelligence émotionnelle, un atout dans les relations de travail Les émotions sont encore loin d’avoir bonne presse dans nos sociétés. Pourtant, identifiées, analysées et canalisées, elles se révèlent de précieux indicateurs pour interagir efficacement avec les autres. L’intelligence émotionnelle gagne du terrain dans le monde de l’entreprise, car ses atouts sont nombreux. Au niveau du savoir-être, elle permet de mieux gérer son stress, de prendre de meilleures décisions et de mieux aborder le changement. En termes de relationnel, elle favorise les capacités à travailler en équipe, à négocier, ou encore à faire preuve de leadership.Mais avant de bénéficier des atouts de l’intelligence émotionnelle, faut-il encore comprendre exactement ce qu’elle recoupe. L’intelligence émotionnelle se développe ! Tout commence par avoir une conscience bienveillante de ses émotions.

Les émotions jouent le rôle d'accélérateurs de l'achat, y compris sur Internet Le rôle des émotions dans le processus d'achat est plus important quand son objet est destiné à un usage proche dans le temps. Cela, quel que soit le canal. Les professionnels du marketing le pressentaient depuis longtemps : plus l’impact d’une décision est proche dans le temps plus l’acheteur est susceptible de faire confiance à ses émotions plutôt qu’à des arguments rationnels. Parue dans le Journal of Consumer Research, une étude de chercheurs de l’université de management de Singapour et de la Colombia University en apportent une preuve. Pour le montrer, ils ont mené une expérience avec deux groupes d’étudiants à qui ils ont demandé de choisir un appartement à louer parmi deux options. Le premier était un choix plus affectif que rationnel : un appartement petit et mal situé mais joliment meublé et avec une belle vue. Prendre en compte le temps entre l’achat et la consommation L’achat en ligne est-il dénué d’émotion ?

Peut-on contrôler ses émotions ? Comment définissez-vous la « théorie de l’appraisal » ? Elle propose d’expliquer un aspect fondamental négligé par les autres théories : le déclenchement de l’émotion. Cette théorie s’intéresse aux mécanismes cognitifs par lesquels l’émotion va naître, se déployer dans le temps, et se différencier, c’est-à-dire devenir une émotion particulière comme la peur, la honte ou la joie. L’évaluation (ou appraisal) d’un événement s’effectuerait sur la base de critères qui déterminent à la fois la qualité (par exemple, le fait que le ressenti soit agréable ou désagréable) et l’intensité de l’émotion. L’un de ces critères évalue à quel point l’événement nous est pertinent, notamment en lien avec notre bien-être, nos buts et nos besoins importants du moment. Un autre critère évalue jusqu’où nous nous sentons capables de faire face (ou coping) aux conséquences de l’événement. Oui : on déclenche la fuite parce que l’on détecte un danger, et la fuite s’intègre au sentiment de peur. (1) M. (1) K.

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