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Les « Digital Natives » (15-25 ans), la génération des autochtones du Web

Les « Digital Natives » (15-25 ans), la génération des autochtones du Web
Ils sont nés entre 1985 et 1995, et ont donc aujourd’hui entre 15 et 25 ans. Ils ont un rapport tout à fait spécifique à la société, à la consommation, aux marques, à la politique, aux médias, etc., en grande partie façonné par les technologies numériques. Mark Prensky, enseignant et chercheur américain, les a baptisés les « Digital Natives » (natifs numériques), dans un essai paru en 2001. Par cette expression, Mark Prensky a cherché à décrire l’avènement, dans le système éducatif américain, d’une nouvelle génération d’élèves et d’étudiants pour lesquels le numérique est un territoire « natif » dont ils seraient les « autochtones ». Leurs aînés seraient, au mieux, des « immigrants numériques », qui ne maîtriseraient les technologies qu’au prix d’un effort d’adaptation bien visible. Cet effort, ou « accent », consisterait par exemple à imprimer un email ou un texte numérique pour en prendre connaissance, plutôt que de le lire et de le commenter à l’écran… A quoi les reconnaît-on ?

Les « digital natives  n’existent pas ! 1/2 Malgré les nombreuses tentatives des uns et des autres, les articles éclairés des sociologues et aussi de quelques professionnels soucieux de vérité et de méthodologie, le mythe des digital natives à la peau dure. Pas une présentation, un cours, une vidéo sur le sujet de l’informatique et des médias sociaux qui ne fassent mention, péremptoire, d’une supposée supériorité des « milléniaux » dans ce domaine. Deux scientifiques, un Belge et un Français reviennent chacun à leur manière, sur le phénomène… pour le battre en brèche. [note pour rassembler les 2 parties de cet article : [générations : la Génération Y est-elle vraiment différente des autres ?] Dans la vidéo suivante, découverte au détour d’un commentaire sur LinkedIn, un débat entre Mario Asselin (un homme à compétences multiples: entrepreneur, professeur et blogueur du Canada) et le Professeur Casilli, de l’école des hautes études économiques et sociales (EHESS). Yann Gourvennec

Le contrôle direct des parlementaires par les internautes-citoye M. Christian Paul, Mme Sylvia Pinel, ou encore M. Jean Dionis du Séjour : depuis quelques temps, certains députés français sortent de l’ombre et connaissent une gloire médiatique (ou une infamie…) inhabituelle. Activité en séance, niveau de contribution aux groupes, commissions ou autres organes de travail, présence lors des votes, etc. : les indicateurs d’activité de chaque député sont passés au crible, et une fiche de synthèse nominative est publiée sur un site web. Ces initiatives soulèvent pourtant de nombreuses questions. Or, cela représente un travail important, gourmand en temps d’enquête et en connaissances de la vie politique, des institutions, des textes de lois, etc. Faire en sorte que cette « note de participation » échappe au syndrome de la « note de gueule », bien connue des anciens écoliers que nous sommes tous, est un premier écueil. Encore une fois, l’idée à l’origine de ces sites est novatrice et digne d’intérêt.

Comprendre les ''digital natives'' Publié le 12/07/2010 Attention, cet article a été publié le 12/07/2010. Ce dispositif d'archives vous donne accès à l'ensemble des publications du site FocusRH. Assurez-vous de lire les dernières dépèches et dossiers publiés en utilisant notre moteur de recherche Appuyée sur de nombreux témoignages, la dernière étude de BVA, publiée le 2 juillet 2010, propose de porter un regard novateur sur les "digital natives" : ces jeunes qui se sont construits avec les jeux vidéo, Internet et les téléphones portables. Les "digital natives" sont âgés de maximum 23 ans et n’ont encore pas ou peu fréquenté le monde de l’entreprise. Peu impliqué, peu docile, peu concentré Ces constats, on peut les retrouver dans les méthodes d’apprentissage de cette génération. « Les nouvelles générations de salariés sont une énigme inquiétante pour les directions des ressources humaines, déclare Edouard Le Maréchal, co-directeur de BVA. Adaptable, flexible, mobile Un choc à l’entrée du monde du travail François Thévenot

Eloge de la lecture estivale De même qu’il y a des joggers du dimanche, il y a des lecteurs d’été (je m’inclus d’ailleurs dans ces deux catégories). La raison, bien souvent, en est simple : en vacances, on dispose de davantage de temps pour lire. Les motivations, elles, sont diverses. On peut vouloir entamer et terminer enfin ce roman acheté l’hiver dernier (je recommande à ce sujet Chaos Calme , de Sandro Veronesi). Et puis, il y a aussi les non lecteurs. Alors, lire, un luxe de vacanciers ? Toujours selon l’enquête TNS Sofres, les lecteurs, eux, déclarent avant tout être motivés par l’envie de se détendre (50%) et de se cultiver, de s’instruire (49%).

Hating on the Hipsters Midway through her strange screed against irony in today's New York Times Sunday Review, Christy Wampole reveals (inadvertently, I'm guessing) the heart of what's wrong with her whole argument. Wampole identifies herself as a tail-end Gen Xer -- she's 35 years old, an assistant professor of French at Princeton -- and mentions that for her peers to get through the 1990s, "we needed a self-defense mechanism, for every generation has one." No, Professor Wampole, every generation does not have ONE self-defense mechanism. Every generation has thousands of such mechanisms, just as it has thousands of world views, habits, sensibilities, strengths, weaknesses, ambitions, and fears. Trying to label THE defense mechanism of Gen Xers -- "a kind of diligent apathy," according to Wampole -- is as strained as trying to characterize one reviled stereotype , the hipster, as somehow representative of all Millennials. The generalizations are just too easy. Besides, it might already be outdated.

Les pratiques culturelles des Français à l’heure d’HADOPI | Déli Intéressante coïncidence ! La nouvelle vague de l’enquête Les pratiques culturelles des Français à l’ère numérique, conçue et exploitée par le Ministère de la Culture et de la Communication, a été rendue publique le 14 octobre dernier, au moment même où le Conseil Constitutionnel examinait le contenu du second volet de la loi sur la diffusion et la protection de la création sur Internet (dite loi HADOPI). Cette étude a plusieurs mérites. Elle couvre non seulement les pratiques médias des Français, mais également l’ensemble de leurs pratiques culturelles. Cette étude est riche d’enseignements, parfois surprenants. Hasardons trois constats, et deux hypothèses, pour tenter de rendre compte de la richesse des ces enseignements. Constat n°1 : les médias classiques perdent du terrain, mais ne meurent pas Les experts des médias s’accordent généralement pour dire que, jusqu’à présent, aucun média n’a jamais « tué » ses prédécesseurs. Cette règle semble se confirmer de nouveau avec Internet.

L'ironie, grave «maladie» des jeunes hipsters blancs américains? Un billet de Christy Wampole, professeure de français à Princeton, fait beaucoup parler de lui outre-Atlantique. Publiée dans le New York Times, sa tribune «Comment vivre sans ironie», est une attaque virulente contre les hipsters. «Pour beaucoup d'Américains nés dans les années 80 et 90 particulièrement parmi les caucasiens de la classe moyenne –membres de la Génération Y ou Millennials– l'ironie est le trait principal qui dicte leur vie quotidienne.» Selon elle, «Vivre ironiquement c'est se cacher en public. Christy Wampole préconise de sortir de cette culture de l'ironie. Les réactions à ce billet se sont multipliées. «Sur les 80 millions de personnes environ de la génération Y, environ 48 millions sont blancs; parmi eux, plus de la moitié appartiennent à la classe moyenne. Par ailleurs, le site américain critique les solutions avancées par Christy Wampole pour sortir la génération Y du malheur de l'ironie et considère que l'auteur devrait proposer une autre solution. publicité

2009 : sale année pour les salariés Les débuts d’année sont naturellement propices aux bilans et à la prospective. Il est un domaine qui est particulièrement scruté, surtout en temps de crise : le moral des salariés – ces Françaises et ces Français qui, employés ou cadres, représentent près de 90% des actifs en France. Et en ce domaine comme en d’autres, ça va… plutôt mal en ce début 2009. Une satisfaction de façade… L’observatoire CEGOS « Climat et relations sociales dans l’entreprise », réalisé en septembre/octobre 2008, fait état d’un niveau d’implication globalement positif des salariés. 79% d’entre eux déclarent être très impliqués dans leur travail, et 61% se disent motivés. Ces bons résultats sont à nuancer. …qui cache mal des préoccupations de fond Il semble en effet que ces quelques résultats positifs masquent trois grands domaines de préoccupation : Des salariés qui jouent « perso » en 2008 « Engagez-vous, rengagez-vous qu’y disaient… » Les cadres, des employés comme les autres ? …Bonne année à tous !

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