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Anonymous dans le pré de WikiLeaks

Des collectifs d'Anonymous aussi ont leur propre plateforme de diffusion d'informations confidentielles, leur WikiLeaks sauce masque de Guy Fawkes. De vifs échanges sur Twitter entre l'organisation de Julian Assange et un groupe d'Anonymous ont fait ressurgir l'un de ces sites, ouvert en mars dernier : Par:anoia. De premières fuites commencent à être diffusées. Le torchon brûle. Entre WikiLeaks et un groupe d’Anonymous rassemblés derrière le compte Twitter @AnonymousIRC, le désamour est consommé. Réplique d’AnonymousIRC : Nous avons toujours admirer l’idée [de WikiLeaks, NDLR] mais votre égo l’a tuée. Suivent plusieurs tweets critiquant le nouveau mode de diffusion des fuites par WikiLeaks : “Fuck votre diffusion au compte-gouttes (…)”, “Honnêtement @WikiLeaks, diffusez TOUS les mails syriens. Avec de faux airs de représailles, AnonymousIRC diffuse en suivant l’adresse d’une autre plateforme de whistleblowing – le lancement d’alerte. La liste des griefs Innodata

Potentially Alarming Research: Anonymous Intelligence Agency | Main L’agence tous leaks Un nouveau spécialiste des fuites se lance : Associated Whistleblowing Press. Créé par des sympathisants de WikiLeaks, dont ils souhaitent se démarquer. Plateformes locales de recueil d'informations confidentielles. Traitement en interne par une équipe de journalistes, blogueurs et activistes. En étant "son propre média", selon la recette éprouvée de WikiLeaks. L’aventure de WikiLeaks se poursuit, et pas seulement avec les imbroglios judiciaires et diplomatiques de son fondateur Julian Assange. Des plateformes de recueil d’informations confidentielles ont été déclinées dans plusieurs pays (French Leaks, MagyarLeaks) et sur différents sujets (EnviroLeaks). Lanceurs d’alerte Des initiatives intéressantes qui n’ont pas satisfait Pedro Noel, un activiste brésilien venu du mouvement Occupy, et ancien de “WikiLeaks Central”. Nous ne voulons pas être des rivaux de WikiLeaks. AWP veut être son propre média. “Aider les communautés” Illustration la galerie Flickr de Truthout [CC-byncsa]

Le nouveau MegaUpload sera un "réseau global" sans Américains We are building a massive global network. All non-US hosters will be able to connect servers & bandwidth. Get ready. — Kim Dotcom (@KimDotcom) August 28, 2012 Fermé en début d'année suite à l'opération de police menée conjointement par le FBI et la Nouvelle-Zélande, MegaUpload va être relancé dans les prochaines semaines ou les prochains mois, sans doute sous un nouveau nom. Il y a deux semaines, Kim Dotcom a annoncé que le nouveau MegaUpload serait "plus gros, plus sûr, plus rapide, 100 % sûr et inarrêtable", et qu'il serait lancé cette année. Aujourd'hui, le fondateur du service d'hébergement de fichiers a annoncé qu'une API serait proposée aux développeurs qui souhaitent bâtir leurs propres services grâce aux fonctionnalités offertes par le successeur de MegaUpload. Si le message de Dotcom reste énigmatique sur le contenu de la boîte à outils, elle livre un indice de poids. "Nous construisons un réseau global massif", explique Dotcom. They abused the wrong guy.

L'Allemagne va faire payer les liens hypertextes Jalouse de la loi Hadopi qu'elle n'a pas chez elle, l'Allemagne a décidé de faire encore bien pire dans la législation à contre-courant du bon sens. La Tribune rapporte en effet que le gouvernement d'Angela Merkel a adopté ce mercredi un projet de loi qui va "obliger les moteurs de recherche à verser des commissions aux sites d'informations". Les outils d'agrégation d'actualités, Google Actualités en tête, devront verser la dîme... pour avoir le droit de créer un lien hypertexte vers le contenu qu'ils mettent en avant. Imaginez ce que serait le web aujourd'hui, si le législateur des années 1980 avait instauré une taxe sur le lien hypertexte. "Particuliers, rédacteurs de blogs, entreprises, cabinets d'avocats, fédérations et associations pourront cependant continuer à citer librement des informations ou diffuser des liens", prévient néanmoins La Tribune. En France, l'idée de taxer Google News au bénéfice des groupes de presse avait été évoquée en 2009, suite à une proposition du GESTE.

Lettre ouverte (pas un mail, hein, attention !) Le nouvel observateur de tes mails Dans son dernier éditorial pour Le Nouvel Observateur, Laurent Joffrin déplore que l'État ne puisse pas vérifier la véracité de ce qu'écrivent les gens par e-mail. Petit florilège des réactions suscitées, sur Twitter et du côté des journalistes Internet, par cette étonnante proposition. En juillet 2011, Laurent Joffrin s’était illustré en sommant un utilisateur de Twitter de… ne pas le tutoyer. L’outrecuidant avait en effet osé le titiller en lui rappelant sa participation à l’émission de télévision “Vive la crise” qui, en 1984, prônait les vertus de la crise économique. Le rabroué, par ailleurs contributeur de l’observatoire des médias Acrimed -qui a fait de Joffrin l’une de ses têtes de turc-, était revenu sur cet épisode dans un long article, Laurent Joffrin, de son côté, y consacrant l’un de ses éditos, Qui vous autorise @ me tutoyer ? Un mois plus tard, @Laurent_Joffrin cessait de s’exprimer sur Twitter. Si le Net est un magnifique outil de diffusion, il ne produit rien.

L'un des fondateurs de Pirate Bay arrêté au Cambodge - High-Tech L'arrestation de Gottfrid Svartholm Warg, l'un des cofondateurs du site de téléchargement illégal Pirate Bay, a été annoncé dimanche par la police cambodgienne. Selon les policiers, il a été retrouvé à Phnom Penh et arrêté à la demande des autorités suédoises, "pour une infraction relative à la technologie informatique". "Nous n'avons pas de traité d'extradition avec la Suède mais nous allons regarder la loi et voir comment on peut gérer ce dossier", a précisé un porte-parole de la police cambodgienne, en indiquant que Stockholm devait envoyer des documents et informations supplémentaires. Gottfrid Svartholm Warg avait été condamné en 2009 à un an de prison mais ne s'était pas livré aux autorités suédoises en début d'année pour se soumettre à sa peine.

Microsoft programme l’école Début ce lundi de l'université d'été de l'e-éducation. Un évènement majeur pour le lobbying de Microsoft, qui cible depuis plusieurs années l'Éducation nationale. Enquête et infographie pour tout savoir des campagnes d'influence du marchand de logiciels en direction des écoles de la République. Cette semaine, du 27 au 30 août, se déroule la 9e édition de Ludovia, une université d’été incontournable en France sur l’e-éducation. En France, la firme de Redmond mène une intense campagne d’influence en direction des acteurs de l’éducation nationale, que nous avons reconstituée dans une [infographie à découvrir au bas de cet article]. La présence de Microsoft à Ludovia résume parfaitement sa stratégie qui consiste à se construire une légitimité pédagogique pour vendre des produits pour le moins controversés – prix élevé, logique propriétaire, volonté hégémonique, qualité contestable. C’est à l’aune de cette analyse qu’il faut apprécier ce commentaire que Thierry de Vulpillières nous a fait :

Régulez, y’a rien à voir. « Zone de non-droit Il semble que ces der­niers temps, dans une optique éton­nem­ment mar­xienne pour un gou­ver­ne­ment socia­liste, on parle beau­coup de régu­la­tion du Net. Car on sait bien que l’homme est un loup pour l’homme, que les méchants sont, eh bien, méchants, et que tout orga­nisme social détruit les plus faibles au pro­fit des plus forts, ce qui contraint le chef — for­cé­ment éclairé — à éta­blir par la force et par la loi des règles de vie en commun. La régu­la­tion. Et tant pis si, depuis sa nais­sance et sur­tout depuis son for­mi­dable essort des 20 der­nières années Inter­net a tou­jours démon­tré sa résis­tance à toutes les dérives ci-dessus pré­sup­po­sées: s’il ne l’a fait il le fera, for­cé­ment, parce que, eh bien… Parce que. On crai­gnait que le com­merce ne prenne la place de la libre expres­sion. On a vu l’inverse. Où étaient nos régu­la­teurs ces 20 der­nières années, et com­ment Inter­net a-t’il pu sur­vivre sans eux ? Rien. Com­prenne qui pourra.

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