background preloader

La séparation de l'Eglise et l'Etat 1

La séparation de l'Eglise et l'Etat 1
Related:  Programme de premièreLoi de 1905histoire première bac pro

Briand 1905 Séparation des Églises et de l'État TITRE PREMIER Principes. ARTICLE PREMIER. - La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public. ART. 2.- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. TITRE II Attribution des biens. - Pensions. ART. 3. ART. 5.- Ceux des biens désignés à l'article précédent qui proviennent de l'État et qui ne sont pas grevés d'une fondation pieuse créée postérieurement à la loi du 18 germinal an X feront retour à l'État. ART. 8.- Faute par un établissement ecclésiastique d'avoir, dans le délai fixé par l'article 4, procédé aux attributions ci-dessus prescrites, il y sera pourvu par décret. ART. 10.-. Titre III Des édifices des cultes.

LES LOIS SCOLAIRES DE JULES FERRY  Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Église et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps. Tout d'abord, pour libérer l'enseignement de l'influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d'instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires). Parallèlement, les personnalités étrangères à l'enseignement, et notamment les représentants de l'Église, sont exclus du Conseil supérieur de l'instruction publique (loi du 27 février 1880 relative au Conseil supérieur de l'instruction publique et aux conseils académiques).

Charte de la laïcité à l'École Refonder l’École de la République, c’est lui redonner toute sa place dans la transmission du bien commun et des règles, principes et valeurs qui le fondent. Parce que la République porte une exigence de raison et de justice, il revient à l’École française de contribuer à bâtir du commun, de l’égalité, de la liberté et de la fraternité. Il s’agit d’accompagner les élèves dans leur devenir de citoyen sans blesser aucune conscience : c’est l’essence même de la laïcité. La vocation de la charte affichée dans nos écoles, nos collèges, nos lycées, est non seulement de rappeler les règles qui nous permettent de vivre ensemble dans l’espace scolaire, mais surtout d’aider chacun à comprendre le sens de ces règles, à se les approprier et à les respecter La laïcité de l’École n’est pas une entrave à la liberté, mais la condition de sa réalisation. C’est le rôle de chacun d’entre nous et c’est la mission de l’École républicaine, de faire partager ces valeurs qui nous élèvent et nous rassemblent.

Aristide Briand - Association En juin 1903, une commission parlementaire spéciale de trente-trois membres, chargée d'étudier les propositions de loi relatives à la séparation des Eglises et de l'Etat, est mise en place à la Chambre des députés. Aristide Briand, député de la Loire depuis l'année précédente, est élu rapporteur provisoire (1903) puis rapporteur définitif (1904). Le député de Saint-Etienne est chargé de guider les travaux d'une commission séparatiste à une voix de majorité. Malgré quelques obstacles, venus essentiellement du gallican président du Conseil Emile Combes, les travaux, dirigés dans le consensus et à huis clos, conduisirent au dépôt du rapport parlementaire le 5 mars 1905. Fort du travail mené en commission, le rapporteur Aristide Briand s'imposa rapidement en séance publique. La légitimité acquise par son rôle de rapporteur permit à Briand de prendre en charge le ministère des Cultes, de 1906 à 1911. Christophe BELLON Retour à l'Accueil

Hommage à Jean Jaurès - 1914-1918 - Histoire Jaurès député : un humaniste au service du peuple Né à Castres le 3 septembre 1859, Jean Jaurès est l’un des plus grands tribuns de l'histoire parlementaire. Normalien, professeur agrégé de philosophie, il est élu député de Carmaux (Tarn) en 1885 – il a alors 26 ans, puis en 1893 et de 1902 jusqu’à sa mort. D'abord républicain modéré, Jean Jaurès évolue vers le socialisme en soutenant la grève des mineurs de Carmaux. Mais ce lecteur de Marx, refusant d'admettre la lutte des classes comme unique moteur de l'Histoire, inscrit le socialisme démocratique dans la continuité de la Révolution française et de l'idéal républicain. Un grand tribun à la Chambre À la tribune de la Chambre, Jaurès dénonce la corruption des gouvernants à l'occasion du scandale de Panama. "Ce n’est pas là un étroit procès instruit contre quelques hommes entre les murs étroits d’un prétoire ; c’est le procès de l’ordre social finissant qui est commencé et nous sommes ici pour y substituer un ordre social plus juste."

Un exemple de PMA: Le Mozambique CARICATURE académie de Nantes Jean Jaurès : « La victoire ouvrière de Carmaux donnera un élan nouveau à la démocratie » L’engagement socialiste de Jean Jaurès s’est construit au cours de sa propre réflexion philosophique. À cela s’ajoute sa prise de conscience concrète de l’injustice, comme lors de la grève des mineurs de Carmaux, en 1892. Découvrez comment cette grève de 1892 fit adhérer Jean Jaurès aux valeurs du socialisme … « La victoire ouvrière de Carmaux donnera un élan nouveau à la démocratie », annonce Jean Jaurès au lendemain de la fin de la grève de 1892. Celui qui devient alors la nouvelle voix des ouvriers se réjouit de l’issue victorieuse de cette lutte difficile contre la Société anonymes des mines de Carmaux (S.M.C.). Cette société appartenait au baron Reille, l’homme fort de la droite dans le Tarn, et à son gendre, le marquis de Solages, député de la circonscription. Le 15 mai 1892, un mineur de 38 ans, Jean-Baptiste Calvignac était élu maire de Carmaux. Face à la contestation qui suit le renvoi de Calvignac, le directeur de la mine, M.

Regards sur le Mozambique contemporain 1Au sortir de plusieurs décennies de troubles, la république du Mozambique a recouvré une relative stabilité. Elle n’est certes pas le seul pays d’Afrique australe à avoir tardivement emprunté les chemins sinueux de la pacification, de la démocratie et de l’intégration à l’économie mondiale. L’exemple du voisin sud-africain est sans doute plus fréquemment énoncé en raison de la puissance médiatique qu’a revêtu, dans les décennies 80 et 90, la lutte contre le régime d’apartheid. Mais rendre compte de cet Etat, aujourd’hui courtisé par les acteurs internationaux, nouveau champion de l’aide au développement et hôte de multiples investissements régionaux, mérite une attention particulière. 1 Les phases historiques se sont succédées comme autant de revirements idéologiques en laissant leur (...) 2L’histoire tourmentée du Mozambique reste assez largement marquée du sceau d’enjeux extérieurs (Jouanneau, 1995). Figure 1 – Carte du mozambique Figure 3 – Ville et densité de population au Mozambique

La séparation de l'Église et de l'État - Réviser une notion - Histoire - 4e Dans la IIIe République du tournant du siècle, les républicains au pouvoir craignent encore l'Église catholique, dont l'influence dans la société reste très importante. La Révolution française a déjà tenté de contrer cette influence, que ce soit à travers la suppression des ordres religieux, en 1790, ou le culte de l'Être Suprême pendant la Terreur. Mais la Restauration, puis le Second Empire, ont mis un terme à ces expériences extrêmes.En 1905, la loi de séparation de l'Église et de l'État est enfin votée, malgré un débat très vif dans une population encore assez largement partagée « pour ou contre la calotte » : la France devient un État laïc et la religion appartient désormais à la sphère privée. I. • Le 9 décembre 1905, à l'initiative du député socialiste Aristide Briand, la loi de séparation de l'Église et de l'État est votée. • La loi de 1905 proclame d'abord la liberté de conscience et d'exercice des cultes : Article 1er : « la République assure la liberté de conscience. II. IV.

Jean Jaurès : une vie au service de la République sociale Colloques, publications, expositions, spectacles c’est à un foisonnement d’initiatives que va donner lieu le centième anniversaire de la mort de Jean Jaurès en juillet 2014. L’homme de l’unité socialiste, l’orateur pacifiste, le brillant intellectuel, le député défendant avec fougue les droits sociaux ou la laïcité reste une référence pour la gauche française. Il ne s’agit pas ici de faire une biographie complète de Jaurès, il existe de très bons ouvrages pour cela, mais de voir ce qui dans son parcours peut être utile à la gauche d’aujourd’hui. Du républicanisme au socialisme Jaurès est né en septembre 1859 à Castres dans le Tarn. La République sociale sur tous les fronts et l’unité ! Pour voir la suite

Related: