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Souvenirs de maisons closes parisiennes

Quand on entre dans le domaine de la confidence, surtout quand votre papier va être lu par cent et mille pékins, peut-être même traduit en mandarin, ça vous fait cogiter. Alors vous balancer comme ça les confessions de grand-mère Lolotte… Bon. Faut quand même y aller. Pour l’Histoire… Courage ! Courage et altruisme… Imaginez-vous donc à Paris en pleine guerre de 14. Lolotte tomba un soir de balloche sur Dick Lennick, mon grand-père, danseur mondain de vingt ans son ainé, grand joueur de clarinette, pro du léchage de caramel mou et occasionnellement rabatteur pour un des lupanars les plus courus de Paris, les Belles-Poules. A la sainte Catulle, « J’arrivais aux Belles-Poules, 32 rue Blondel (Paris 2ème), la plus cocotte des maisons closes parisiennes. Aux Belles-Poules y’avait vingt deux chambres et cinq salons répartis sur cinq étages. Aux Belles-Poules y’avait six sous-maitresses dirigées par notre Madame, Cocotte pour les intimes et les gros clients.

L’arbre à b**** Charmante illustration médiévale tirée du manuscrit du "Roman de la Rose" (milieu du 14ème siècle), peignant les femmes comme insatiables… Ms. Fr 25526, fol. 106 v °, Bibliothèque Nationale de France, Paris. via Like this: J'aime chargement… Sur le même thème La Tour Eiffel devrait s’appeler La Tour Koechlin Ce sont en effet deux ingénieurs des ateliers de Gustave Eiffel, Koechlin et Nouguier, qui sont à l’origine du projet de cette tour géante en fer en 1884. L’idée pour eux était de créer une construction vraiment innovante pour faire parler d’eux à l’Exposition Universelle prévue en 1889. L’histoire raconte d’ailleurs que Gustave Eiffel aurait déclaré ne pas s’intéresser au projet de ses deux ingénieurs lorsque ces derniers lui présentèrent les premiers plans. Il a fini par revenir sur sa première impression et leur racheta les brevets de la Tour Eiffel, associant ainsi à jamais son nom à la Dame de Fer. Il a enfin ajusté le projet et qu’il a finalement présenté à l’Exposition Universelle (qu’il remporta haut la main). Que donc penser de la mainmise de Gustave Eiffel sur la construction qui porte son nom ? Rappelons d’ailleurs que la Tour Eiffel fut un projet totalement révolutionnaire pour l’époque.

Paris sous l'Occupation Le Russe Sergey Larenkov a une fascination pour la photo, les archives et l’histoire, surtout celle de la Seconde Guerre Mondiale. Il a réalisé l’incroyable travail de mixer des clichés de Paris des années 40 pendant l’Occupation Allemande avec des prises de vue d’aujourd’hui. Le résultat est saisissant, les fantômes d’Hitler et de l’Armée Allemande semblent se mêler aux touristes et parisiens se baladant insouciants dans les rues de Paris. Défilé de l’Armée Allemande devant l’Arc de Triomphe. 1940. Montmartre en 1940. Hitler et des généraux du Reich au Trocadéro Hitler accoudé devant la Tour Eiffel Barricade près de Notre Dame Drapeaux nazis rue de Rivoli Défilé sur les Champs Elysées Cavalerie Allemande dans les rues de Paris

Notre Dame et les portes du Diable Notre Dame et les portes du Diable Joli légende que celle du ferronnier Biscornet, chargé de la conception arabesques des portes latérales de Notre Dame au 13ème siècle. Jeune, ambitieux, mais dépassé par l’ampleur de la tâche, on raconte qu’il accepta de livrer son âme au diable pour y parvenir. Celui ci lui aurait alors dit : “Je suis le diable. Si tu veux faire un pacte avec moi, tu seras le plus adroit des serruriers, et tu pourras entreprendre tous les ouvrages que tu voudras“. Après des jours de travail infructueux, Biscornet fut retrouvé endormi devant son ouvrage achevé, d’une remarquable finesse. Il faudra attendre le travail de Viollet-Le-Duc au 19ème siècle pour que le ferronnier Boulanger les y ajoute après avoir restaurées celles de Biscornet. Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

L'éléphant de la Bastille Si aujourd’hui tout le monde connait la place de la bastille, sa colonne de Juillet et son génie de la liberté, on connait moins l’existence de l’éléphant de la bastille auquel fait référence Victor Hugo dans les misérables. Voici donc l’étonnante histoire de cet éphémère éléphant dont il ne reste rien ! Tout commence en 1808 … Napoléon désireux de donner à Paris les signes de la grandeur de la France choisi de dresser une fontaine gigantesque …le seul problème alors est de trouver où ? Place de l’Étoile ? pourquoi pas car au départ, Napoléon voulait ériger l’Arc de Triomphe sur la place de la bastille ! Mais rapidement, le ministre de l’Intérieur de l’époque l’en dissuadât. La pensée de l’empereur se précise le 9 février 1810 : « Il sera élevé sur la place de la Bastille, une fontaine de la forme d’un éléphant en bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; cet éléphant sera chargé d’une tour et sera tel que s’en servaient les anciens ; l’eau jaillira de sa trompe.

La légende de la tombe de Victor Noir 10 janvier 1870… Yvan Salmon journaliste, dit Victor Noir, se présente au 59 rue d’Auteuil chez le Prince Pierre Bonaparte, cousin de l’Empereur. Il accompagne son confrère Ulrich de Fonveille. Les deux hommes sont là en qualité de témoin d’un certain Pascal Grousset, qui, s’estimant diffamé par un article signé du Prince, souhaite le provoquer en duel. C’était hélas sans compter sur l’impulsivité notoire de Pierre Bonaparte qui, fou de rage, s’empara d’un pistolet et tira sur Victor Noir qui n’avait rien demandé. La mort brutale de ce jeune journaliste de 21 ans fut récupérée par tous les opposants au régime, tel le symbole de la répression impériale contre les libertés publiques. Ses funérailles le 12 janvier réunirent plus de 100.000 personnes. Cet épisode marquera pour le Second Empire, le début d’une longue période de déclin qui s’achèvera le 2 septembre par la défaite de Sedan. © Christophe Mourthé Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

Petite histoire du périphérique parisien 25 avril 1973, vous le ne savez sans doute pas mais une petite révolution a lieu à Paris : le périph parisien est inauguré par Pierre Messmer,premier ministre de l’époque. 17 ans après le début des travaux et 13 ans après l’ouverture du 1er tronçon, les automobilistes peuvent désormais faire le tour de Paris en 35,4 km. Pour l’anecdote, aux urbanistes qui critiquaient le projet, le président George Pompidou fera simplement remarquer : “les Français aiment la bagnole”. Si l’on remonte un peu en arrière, il faut savoir que le Boulevard Périphérique est implanté sur les anciennes fortifications encerclant directement Paris. Ces dernières ont été “déclassées” vers 1919. Pendant plusieurs années, ces terrains vont devenir de simple terrains vagues pour lesquels les projets d’aménagement sont nombreux. Mais c’est en 1940 que les 1er plans du boulevard périphérique furent élaborés. Assurant 1/4 des déplacements parisiens, il est devenu la route la plus fréquentée de France !

Meurtre de Laetitia Toureaux dans le métro en 1937 Dimanche 16 mai 1937, 18h30. Laetitia Toureaux, une jeune ouvrière d’origine italienne monte dans une rame Porte de Charenton, au terminus de la ligne 8. Une minute plus tard, six voyageurs montent à la station suivante, Porte Dorée. La jeune femme est seule dans le wagon. Le visage baissé sous son chapeau blanc, elle semble endormie… Tout à coup, tandis que le métro repart, son corps s’écroule au sol dans une mare de sang. Ce 16 mai 1937, le métro parisien connut donc son premier meurtre, et le plus fort, c’est qu’il resta longtemps totalement inexpliqué et même inexplicable ! On s’intéressera à la personnalité trouble de Laetitia Toureaux. S’agissait-il d’un règlement de compte ? Soudain, 25 ans plus tard, coup de théâtre : la police recevait en juin 1962, une lettre d’un médecin de Perpignan qui se déclarait être l’assassin de la belle Laetitia, dévoilant un scénario possible et un mobile d’un nouveau genre : la jalousie… l’aveu est tardif et anonyme.

Visite de la maison d’éducation de la légion d’honneur … A l’ombre des jeunes filles en fleurs … tel pourrait être le nom de cette visite au sein de la maison d’éducation de la légion d’honneur. Nichée sous le flanc droit de la Basilique Saint-Denis, l’actuelle maison de la légion d’honneur (un lycée de jeunes filles) est une invitation à voyager dans le temps. Pleine de charme, cette sortie est aussi peu connue des parisiens qui lui préfèrent généralement la Basilique Saint-Denis. Nous vous recommandons, expressément, cette escapade que vous pourrez terminer par un café sur l’agréable place de la Basilique ou pour les plus téméraires aux puces Saint Ouen. Si l’on revient rapidement en arrière, sachez qu’à l’origine, il s’agissait d’une ancienne abbaye royale, fondée au 7ème siècle qui fut successivement reconstruite par différents architectes. Côté pratique : Maison de la Légion d’honneur 5 rue de la Légion-d’ Honneur 93200 Saint-Denis / Métro : Basilique de Saint-Denis Tel: 01 48 13 13 Tarif plein : 9 euros Tarif réduit : 7 euros

Expo Paris sur Seine … chronique d’une histoire d’amour entre la Seine et nous Pour fêter les 10 ans de Paris Plages, la Mairie de Paris a choisi de revenir sur l’histoire du fleuve parisien à travers l’exposition “Paris sur Seine” qui a ouvert ses portes mercredi 6 juillet. Pour résumé, cette exposition c’est un peu l’histoire de la capitale à travers son unique fleuve qui s’illustre sur des gravures, des reproductions et des photos. Cette exposition revient également sur le lien entre les Parisiens et la Seine. Une histoire qui remonte depuis l’époque gallo-romaine, lorsque Paris s’installe sur l’île de la Cité. L’exposition “Paris Sur Seine : des anciens quais à Paris Plages” vous invite à découvrir les multiples visages du fleuve et de ses berges du 18e siècle à nos jours. Exposition “Paris Sur Seine : des anciens quais… par mairiedeparis A ce sujet, une très beau duo intitulé « la seine » entre Vanessa Paradis et Mathieu Chédid reprend ce thème. Côté pratique 29, rue de Rivoli – 75004 Paris Métro – Hôtel de Ville.

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