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Utopie

Utopie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’utopie (mot forgé par l'écrivain anglais Thomas More, du grec οὐ-τοπος « en aucun lieu ») est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. C'est un genre d'apologue qui se traduit, dans les écrits, par un régime politique idéal (qui gouvernerait parfaitement les hommes), une société parfaite (sans injustice par exemple, comme la Callipolis de Platon ou la découverte de l'Eldorado dans Candide) ou encore une communauté d'individus vivant heureux et en harmonie (l'abbaye de Thélème dans Gargantua de Rabelais en 1534), souvent écrites pour dénoncer les injustices et dérives de leurs temps. Une utopie peut désigner également une réalité difficilement admissible : en ce sens, qualifier quelque chose d'utopique consiste à le disqualifier et à le considérer comme irrationnel. Genre opposé, la dystopie — ou contre-utopie — présente non pas le meilleur des mondes mais le pire. Origine du terme « utopie »[modifier | modifier le code]

Uchronie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la fiction, l’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » négatif et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas. On utilise également l’anglicisme « histoire alternative »[1] (alternate history). L'histoire contrefactuelle et l'uchronie se distinguent par la prééminence donnée soit à l'événement déclencheur (histoire contrefactuelle), soit à ses suites fictives (uchronie). Lorsqu’elle est associée à des moyens techniques qui permettent de remonter dans le temps et donc de modifier le passé, l’uchronie est directement associée au genre de la science-fiction. Étymologie[modifier | modifier le code] Définition[modifier | modifier le code] Le mot « uchronie » est absent de la plupart des dictionnaires.

Univers parallèle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On nomme univers parallèle, ou monde parallèle, un univers séparé du nôtre possédant ses propres dimensions d'espace et de temps. Il peut s'agir d'un univers engendré par des phénomènes physiques hypothétiques, ou dans les œuvres de fiction par une modification arbitraire d'un événement. Selon les œuvres de fiction, ces univers sont décrits pour eux-mêmes ou en les faisant interagir avec notre univers, le principal pour nous. En physique[modifier | modifier le code] Les réalités d'Everett[modifier | modifier le code] Hugh Everett a proposé une interprétation de la fonction d'onde en mécanique quantique : pour lui, cette fonction décrit la réalité, et toute la réalité. Malgré sa complexité et les doutes sur sa réfutabilité, cette interprétation est utilisée en physique au même titre que celle de la décohérence et celle de Copenhague, et présente ainsi les lois quantiques comme exactes et complètes, plutôt que simplement statistiques.

Théorie d'Everett Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le paradoxe du chat de Schrödinger dans l’interprétation d’Everett des mondes multiples (many worlds). Ici, chaque événement est une bifurcation. La théorie d'Everett, appelée aussi théorie des états relatifs, ou encore théorie des mondes multiples, est une interprétation de la mécanique quantique visant à résoudre le problème de la mesure quantique. Contexte[modifier | modifier le code] Hugh Everett, qui l'a développée, estimait invraisemblable qu'une fonction d'onde déterministe donne lieu à des observations qui ne le sont pas, conséquence pourtant d'un postulat de la mécanique quantique, celui de la réduction du paquet d'onde. Cette interprétation inhabituelle rappelant le principe de l'action et de la réaction fut exposée dans sa thèse de doctorat en 1957 sous la direction de John Wheeler (voir la biographie). Objections[modifier | modifier le code] Développements récents[modifier | modifier le code] « Deux physiciens prennent un avion.

Fantastique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le héros fantastique a presque systématiquement une réaction de refus, de rejet ou de peur face aux événements surnaturels qui surviennent. Le fantastique est très souvent lié à une atmosphère particulière, une sorte de crispation due à la rencontre de l’impossible. La peur est souvent présente, que ce soit chez le héros ou dans une volonté de l’auteur de provoquer l’angoisse chez le lecteur ; néanmoins ce n’est pas une condition sine qua non du fantastique. Registres apparentés[modifier | modifier le code] Le fantastique est souvent considéré comme très proche de la science-fiction. En français, une erreur fréquente consiste à appeler « fantastiques » tous les textes appartenant au genre anglo-saxon de la fantasy, comme ceux de J. Histoire[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] Roman gothique[modifier | modifier le code] La véritable source du genre fantastique est le roman gothique anglais de la fin du 1785.

Fantasy Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Le Journal officiel du 23 décembre 2007 a adopté le néologisme « fantasie » comme équivalent du grec fantasia (« imagination ») en la définissant de la manière suivante : « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction »[1]. Dans son acception actuelle, le terme fantasy serait apparu pour la première fois aux États-Unis avec la revue The Magazine of Fantasy en 1949[4]. Pour l'écrivain et éditeur André-François Ruaud, la fantasy peut être considérée comme un sous-genre du fantastique : « La fantasy est une littérature fantastique incorporant dans son récit un élément d'irrationnel qui n’est pas traité seulement de manière horrifique, présente généralement un aspect mythique et est souvent incarné par l’irruption ou l’utilisation de la magie. » — André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux[5]. De même, J.

Herman Melville Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Melville. Herman Melville Œuvres principales Pratiquement oublié de tous à sa mort, Melville est redécouvert dans les années 1920 à travers son œuvre maîtresse Moby-Dick. Biographie[modifier | modifier le code] Les années de formation[modifier | modifier le code] Au cours d'un voyage à New York en décembre 1831, Allan Melvill, qui tente de monter une nouvelle affaire dont il serait le patron, contracte une pneumonie. Melville en 1846-1847. À la fin de 1840, déçu dans ses espoirs à l'ouest, Melville se rend à Nantucket, berceau américain de la chasse à la baleine, où il signe, le 26 décembre, son inscription sur le rôle de l’Acushnet, trois-mâts baleinier de 358 tonnes (il reçoit une avance de 84 dollars sur son salaire) et embarque à New Bedford le 31 décembre. Carrière littéraire[modifier | modifier le code] La suite de sa carrière littéraire est une longue suite de désillusions.

Joseph Conrad Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joseph Conrad Joseph Conrad en 1904. Œuvres principales Joseph Conrad, de son vrai nom Teodor Józef Konrad Korzeniowski herb. Biographie[modifier | modifier le code] Joseph Conrad est né à Berdytchiv dans l'Empire russe (aujourd'hui en Ukraine), au sein d'une famille de la noblesse polonaise (Szlachta). Celui-ci est alors confié à son oncle maternel, Tadeusz Bobrowski, qui demeurait à Cracovie, et à qui il devait rester très attaché, entretenant avec lui une correspondance suivie jusqu'à la mort de ce dernier en 1894. Carrière maritime[modifier | modifier le code] Carrière littéraire[modifier | modifier le code] Blason du clan Nałȩcz Une écriture[modifier | modifier le code] Il a été classé parfois comme auteur de « romans de mer », mais c'est aussi restrictif que cela le serait pour Herman Melville sous prétexte que celui-ci est surtout connu pour Moby Dick. Évocation Littéraire[modifier | modifier le code] Œuvres[modifier | modifier le code]

Science-fiction Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir SF. Étymologie et origine[modifier | modifier le code] Dans son essai intitulé On The Writing of Speculative Fiction, publié en 1947 dans Of Worlds Beyond, l'auteur américain Robert A. Heinlein plaida en faveur du concept de « speculative fiction »[4], ou fiction spéculative réaliste[5] pour se démarquer des récits de fantasy qui paraissaient encore à l'époque sous l'étiquette générale de science fiction. Dans le monde francophone, le terme de science-fiction s'impose à partir des années 1950[6] avec pour synonyme et concurrent direct le mot anticipation. Définitions et fonctionnement[modifier | modifier le code] L'expérience de pensée : le récit de science-fiction est toujours un que se passe-t-il si... ? La distanciation cognitive : le lecteur doit être embarqué dans un monde inhabituel. — Philip K. L'activité de compréhension du lecteur : elle fait suite à la distanciation.

Alexandre Dumas Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alexandre Dumas Portrait d’Alexandre Dumas en 1855 par Nadar Œuvres principales Compléments Signature La paternité de certaines de ses œuvres lui est contestée. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] Maison natale d'Alexandre Dumas à Villers-Cotterêts. Alexandre Dumas naît le 15 thermidor an X (24 juillet 1802) à Villers-Cotterêts (Aisne) de l'union de Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, général d'armée ayant fait une brillante carrière pendant la Révolution française, et Marie-Louise-Élisabeth Labouret, fille de Claude Labouret, aubergiste à l'Écu d'or à Villers-Cotterêts[1], commune où la maison natale est visible au 46 de l'ancienne rue Lormet, rebaptisée Alexandre Dumas. L'enfant a pour marraine sa sœur, Aimée-Alexandrine Dumas (son aînée de neuf ans) et pour parrain le maréchal d'Empire Guillaume Brune[3]. Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils.

Jules Verne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jules Verne Jules Verne photographié par Nadar. Œuvres principales Jules Verne, né le à Nantes en France et mort le à Amiens en France, est un écrivain français dont l'œuvre est, pour la plus grande partie, constituée de romans d'aventures et de science-fiction (ou d'anticipation). En 1863 paraît chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son premier roman Cinq semaines en ballon, qui connaît un immense succès y compris à l'étranger. L’œuvre de Jules Verne est populaire dans le monde entier et, selon l’Index Translationum, avec un total de 4 702 traductions, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie[1]. Biographie de Jules Verne Jeunes années Plaque apposée sur la maison natale de Jules Verne à Nantes. De plus, plusieurs accessits de musique vocale montrent son goût pour cette matière, goût qu'il conservera toute sa vie[N 3]. Étudiant à Paris « - Ce sont de vilains bonshommes ! 1903. Œuvres

Walter Scott Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Walter Scott Sir Walter Scott. Portrait par Henry Raeburn, 1822 (National Galleries of Scotland). Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Demeure des Scott, à George Square (Édimbourg), où l'auteur vécut de 4 à 26 ans (entre 1775 et 1797), avant de déménager à Castle Street, dans New Town. La famille de Walter Scott appartient à une branche cadette du clan Scott, qui est installé dans la région frontière de l'Écosse et dépend de la Maison de Buccleuch. « La Rencontre de Burns et de Scott », peinture à l'huile de Charles Hardie, 1893 (Dunedin Public Art Gallery). La tour Smailholm, près de la ferme de Sandyknowe, où Scott a passé une partie de son enfance. Vue depuis la tour Smailholm, vers l’est et la ferme Sandyknowe. Poète[modifier | modifier le code] À l'âge de 25 ans, il commence à écrire, compose le Chant de guerre du Midlothian (1792), sa première œuvre.

James Fenimore Cooper Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Cooper. James Fenimore Cooper James Fenimore Cooper (1822) Jeunesse et études[modifier | modifier le code] Sa carrière littéraire[modifier | modifier le code] Son premier roman Precaution passe inaperçu. Une partie de son œuvre est fondée sur les récits des Indiens du Nord. Le Dernier des Mohicans, son roman le plus célèbre, a connu de nombreuses rééditions, dont une magnifiquement illustrée par René Follet. Héritage[modifier | modifier le code] Il est l'un des écrivains américains les plus populaires du XIXe siècle. Bibliographie[modifier | modifier le code] James Fenimore Cooper par Brady Statue de James Fenimore Cooper à Cooperstown, New York Lien externe[modifier | modifier le code]

Rob Roy (roman) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C’est une œuvre réaliste où l’activité économique joue un rôle important. Voulant sauver l'entreprise familiale de la ruine, un jeune Londonien se rend dans une Écosse en proie à la crise qui précède la rébellion jacobite de 1715. Sa recherche d'un cousin scélérat lui fait croiser la route du hors-la-loi Robert MacGregor, dit Rob-Roy, lié aux jacobites, et qui a lui aussi un compte à régler avec ce cousin. Le livre est un des plus grands succès de Scott. Au début de l'année 1817, il publie Harold l'Intrépide, son dernier long poème. En juillet, il part en repérage, visitant sur la rive orientale du Loch Lomond la caverne de Rob Roy[2] et Glen Falloch[3]. Il commence à écrire en août. Rob Roy paraît en trois volumes le , sous la signature « the Author of Waverley, Guy Mannering, and The Antiquary » : à Édimbourg, chez Archibald Constable and Co ;à Londres, chez Longman, Hurst, Rees, Orme, and Brown[2]. Statue de Rob Roy.

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