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Le journalisme est-il soluble dans l’ère numérique ?

Le journalisme est-il soluble dans l’ère numérique ?
La presse est en crise et ce n’est pas nouveau. Le modèle industriel des entreprises de presse est à bout de souffle et l’ère numérique n’a fait qu’accélérer et précipiter un déclin entamé il y a une vingtaine d’années. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer quelques chiffres : en dix ans, plusieurs dizaines de titres ont disparu aux États-Unis et en 2008, 16 000 journalistes américains ont été licenciés alors qu’ils étaient 2 000 à perdre leur emploi en 2007. En France, entre 2009 et 2011, le nombre de cartes de presse a diminué de 1 089 et la disparition de La Tribune et de France Soir n’augure rien de bon pour les années à venir. Internet aurait-il pour autant donné le coup de grâce à la presse ? La lecture du journal n’est plus la « prière matinale de l’homme moderne », comme l’explique cette phrase célèbre attribuée à Hegel. In fine, le désintérêt pour la presse a entraîné une remise en cause profonde du métier de journaliste. La double mutation : économique et technologique

Les formations s'adaptent aux nouveaux journalistes Poussées par l’évolution du marché du travail et par des étudiants imprégnés de culture numérique, les écoles de journalisme reconnues par la profession évoluent. Si les cours de presse en ligne existent dans toutes les écoles depuis une dizaine d’années, des enseignements spécifiques consacrés aux réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook, voire au webdocumentaire, sont venus s’y ajouter. Dans toutes ces écoles, le volume horaire consacré aux nouveaux médias a augmenté. Certaines écoles ont ainsi développé des plateformes de blogs pour leurs étudiants. Les formateurs doivent aussi repenser l’ensemble des enseignements sous une dimension transversale. Une transmission des savoirs horizontale Les nouveaux médias modifient aussi la transmission des savoirs. De plus, la plupart des étudiants a grandi avec le web et maîtrise ses outils. Les fondamentaux restent

Media Centre - George Entwistle: speech to BBC staff Médias & Publicité : Aurélie Filippetti scellera le sort de l'AEF ce jeudi La ministre de la Culture a balayé tous les dossiers chauds du secteur des médias. C'était la première audition de la ministre de la Culture et de la Communication devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Pour cette première, Aurélie Filippetti a été très prudente et s'est bien gardée de faire des propositions concrètes sur tous les dossiers chauds des médias comme l'audiovisuel extérieur de la France (AEF), France Télévisions, la chaîne France 3 ou l'avenir de l'Hadopi. Nombre de députés ont demandé à y voir plus clair sur l'avenir de l'AEF. Aurélie Filippetti a seulement confirmé que le gouvernement donnerait son point de vue aujourd'hui au conseil d'administration de l'AEF et aux organisations syndicales. Concernant le financement de France Télévisions, la ministre a reconnu que si la Cour de justice européenne décide en automne de retoquer la taxe télécoms, cela «pourrait avoir un impact important sur le financement de France Télévisions».

Interview de Community Manager : Stéphane Moreau – Journaliste Freelance Dans notre série d’interviews de Community Managers nous avons le plaisir d’accueillir cette fois un journaliste, Stéphane Moreau, qui nous parle de l’évolution du métier de journaliste vers du Community Management. 1 – Est-ce que tu peux te présenter et nous parler de ton parcours professionnel, et ce qui t’a attiré dans le Community Management ? Bonjour Frédéric. Eh bien, c’est simple : je suis journaliste de profession, et l’évolution vers le community management a été une évolution naturelle de mon métier, et plus globalement une évolution du métier de journaliste. En effet j’ai commencé ma carrière en travaillant pour plusieurs magazines et sites web dédiés aux divertissements (Gen4PC, Playboy, Newlook, Maximal, Rolling Stone, Men’s Health, PSP Mag, Micro@Stuces, etc.). Or l’environnement économique a évolué en quelques années seulement : les magazines papier ont connu la crise, et donc logiquement mon travail a évolué vers le Web. Quelques trucs rapides : Bah, Meetic. De l’humour. a ++

« On n’a plus le temps... », par Serge Halimi Ceux qui se désolent du manque d’attention à leur cause, à leur activité, se voient souvent opposer la même explication : « On n’a plus le temps. » On n’a plus le temps de se plonger dans un livre « trop long », de flâner dans une rue ou dans un musée, de regarder un film de plus de quatre-vingt-dix minutes. Ni celui de lire un article abordant autre chose qu’un sujet familier. Ni de militer ni de faire quoi que ce soit sans être aussitôt interrompu, partout, par un appel qui requiert d’urgence son attention ailleurs. Pour une part, ce manque de temps découle de l’apparition de technologies qui ont permis de… gagner du temps : la vitesse des déplacements s’est accrue, celle des recherches, des transmissions d’informations ou de correspondances aussi, souvent à un coût modeste ou dérisoire. Mais, simultanément, l’exigence de vitesse n’a cessé d’obérer l’emploi du temps de chacun, et le nombre de tâches à réaliser a explosé. En particulier sur la Toile. A quoi peut servir un journal ?

Le SNJ dénonce un article "à la gloire" du Crédit Mutuel dans son groupe de presse Le SNJ a dénoncé lundi la publication dans les quotidiens régionaux du groupe Ebra d'un reportage sur une action humanitaire en Haïti financée par la fondation du CIC-Crédit Mutuel, actionnaire principal de ce groupe de presse. "Première organisation de la profession, majoritaire dans la plupart des rédactions du groupe, le Syndicat national des journalistes ne peut que condamner cette opération d'auto-promotion déguisée en journalisme", déclare le SNJ dans un communiqué. Le reportage, publié dimanche, portait sur 38 logements attribués aux familles sinistrées de salariés haïtiens de l'hôpital français de Port-au-Prince. Les logements ont été inaugurés par Michel Lucas, le président de la banque Crédit Mutuel, qui a financé l'opération à 85%. Or, la banque est également propriétaire des quotidiens régionaux du groupe Ebra dans lesquels le reportage a été publié. "C'est sûr que d'un point de vue déontologique, ce reportage pouvait poser problème.

Le journaliste web et l’allégorie de la caverne Et si Internet avait remis au goût du jour l’allégorie de la caverne de Platon ? Et si les journalistes web étaient les nouveaux prisonniers d’une grotte numérique aux murs tapissés de contenus multimédia? « L’allégorie de la caverne met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une demeure souterraine qui tournent le dos à l’entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d’objets au loin derrière eux. Elle expose, en termes imagés, la capacité des hommes à accéder à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance », nous explique l’article Wikipédia. Caricatural, le fait d’appliquer cette définition au journalisme web ? Dans le même temps, les ombres digitales sont plus que jamais vivantes et enivrantes au point de constituer à elles-seules un monde virtuel cohérent. Mais le web peut-il se suffire à lui-même, abreuvé de temps à autre par la chair fraîche de quelques infos de première main ?

Sports | Des journalistes aux petits oignons Deux fois plus nombreux que les athlètes, plus de 21 000 journalistes, photographes et caméramen du monde entier sont accrédités pour les JO de Londres où l’usage des réseaux sociaux battra tous les records. La BBC sort le grand jeu sur ses terres. Le groupe audiovisuel public britannique a accrédité 765 personnes, soit un tiers de plus qu’à Pékin en 2008, et prévoit 2 500 heures de direct. « Il s’agira des premiers vrais "jeux Olympiques numériques" et la BBC offrira la couverture la plus complète jamais assurée pour des JO », assure le groupe, qui promet « plus de services en ligne et sur mobiles que jamais ». L’une des innovations de cette édition est une application permettant de suivre en direct des épreuves sur la page Facebook de BBC Sportand. Elle offre une couverture d’un relief tout particulier aux détenteurs d’un téléviseur 3D. Pressing et centre de massage Même le groupe internet américain Yahoo !

Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations Financement France Télévisions : "il faudra être sans tabou", selon Filippetti "La suppression brutale de la publicité après 20H00 a destabilisé le système et les compensations budgétaires qui ont été prévues ont emmené un léger sous financement de France Télévisions", a-t-elle déclaré. "Je suis très ouverte, je pense qu'il faudra qu'on soit absolument sans tabou. Il faut envisager toutes les solutions. Il y a évidemment la question du retour de la publicité ou non après 20H00", a-t-elle dit, ajoutant que "la question de l'assiette fiscale de la contribution pour le service public audiovisuel", c'est-à-dire la redevance, pouvait "être posée". "En l'état actuel des finances publiques, il n'est en tout cas pas envisageable de poursuivre la réforme telle que c'était prévu au départ à partir du 1er janvier 2016", a-t-elle estimé. La réforme de l'audiovisuel public adoptée sous la précédente législature prévoit la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques en 2016. Par

«Le numérique impose d'être partenaire de son concurrent» David Lacombled est directeur délégué à la stratégie des contenus d'Orange et président du think-tank La villa numeris. Auteur de Digital citizen - Manifeste pour une citoyenneté numérique (éd. Plon), il estime que les médias ont «obligation d'innover, de chercher des revenus ailleurs, de faire des produits dérivés et de créer de nouveaux services. Tant qu'on aura des médias qui joueront chacun de leur côté en espérant être les derniers à tomber, nous n'irons pas loin». Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre appareil. LE FIGARO (@erenault) - Avec la déferlante numérique, un nouveau monde politique et économique se met en place. David LACOMBLED (@david_lacombled) - Le but de cet essai est précisément de montrer qu'une vague numérique emporte tout sur son passage et de décrire comment le citoyen y trouve son compte et avec quelles contreparties. Dans ce monde numérique contrôlé par des géants américains Google, Amazon ou Apple, l'Europe a-t-elle baissé les bras?

Financement France Télévisions : "il faudra être sans tabou" (Filippetti) La ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti a estimé qu'il faudrait être "absolument sans tabou" sur le financement de l'audiovisuel public, notamment sur un retour de la publicité après 20H00, mardi devant la commission des affaires culturelles du Sénat. "La suppression brutale de la publicité après 20H00 a destabilisé le système et les compensations budgétaires qui ont été prévues ont emmené un léger sous financement de France Télévisions", a-t-elle déclaré. "Je suis très ouverte, je pense qu'il faudra qu'on soit absolument sans tabou. Il faut envisager toutes les solutions. Il y a évidemment la question du retour de la publicité ou non après 20H00", a-t-elle dit, ajoutant que "la question de l'assiette fiscale de la contribution pour le service public audiovisuel", c'est-à-dire la redevance, pouvait "être posée". Concernant les aides à la presse, la ministre a estimé que la "situation budgétaire" conduisait à les "cibler".

La Condition numérique La condition humaine. La connexion permanente Il serait bon d'avoir un peu de modestie numérique. Toujours à portée d'un message ou d'un accès, nous nous trouvons à la fois en alerte et prêts à partir sur les réseaux numériques. Internet n'évolue pas selon le plan secret de quelques éditeurs ou producteurs de technologie qui fixent son devenir. Il n'est définitivement plus possible de considérer Internet comme un média ; il se trouve même à l'exact antipode de ce qui caractérisait les médias, la diffusion d'un contenu à partir d'une source unique : atelier d'impression, émetteur de radio ou de télévision. La viralité sociale, visant à faire circuler des contenus - texte, image, vidéo, son, application, etc. - à la façon dont un virus contamine une population, est la dynamique d'Internet. pages 9-16 Lire : L'éditorial de Jean Birnbaum, "Le plaisir de l'hypertexte" L'Ancien Régime et la Révolution. Le pouvoir et le réseau A la question, qui élire ou qui chasser du pouvoir ? pages 170-172

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