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Internet dans le monde

Internet dans le monde

La ségrégation sociale au collège amplifiée par le choix du privé La répartition des élèves entre collèges publics se fait en France principalement via la carte scolaire, qui permet une affectation en fonction du lieu de résidence. La ségrégation sociale observée dans les quartiers reflète donc en partie la ségrégation résidentielle, note l’Insee. Néanmoins, les choix des familles amplifient nettement cette ségrégation sociale entre élèves à l’entrée en 6e, souligne l’Institut de la statistique, qui s’est penché sur les villes de Paris, Bordeaux et Clermont-Ferrand. En effet, les familles peuvent contourner la carte scolaire et demander des dérogations pour un autre collège public (en raison, par exemple, de la recherche d’une option rare). Mais elles peuvent aussi scolariser leur enfant dans un collège privé, qui ne dépend pas de la carte scolaire. Parmi les élèves entrés en 6e en 2015 dans les trois villes étudiées, 30 % sont scolarisés dans le privé à Paris. Le bilan est « encourageant », à en croire une première évaluation dévoilée récemment.

L’école républicaine - La France (1958-2007) : 50 ans de transformations 1 - La paix scolaire École publique/école privée. Très sensible depuis la IIIe République, la question scolaire a marqué le débat politique d’échanges parfois virulents et de manifestations imposantes. Après les fortes tensions des années 1980-1990, la paix scolaire semble s’être installée. La vieille querelle public/privé Une classe Photo : Samuel Bollendorf © La Documentation française Agrandir l'image Le débat école publique/école privée trouve ses origines au XIXe siècle. C’est alors qu’intervient la loi Debré de 1959, qui aboutit à un équilibre relatif qui n’a pas été renversé depuis. Les crises de 1984 et 1994 Les clivages demeurent cependant forts et deux crises ravivent la querelle scolaire en 1984 et 1994. La complémentarité public/privé Les oppositions militantes semblent ensuite s'apaiser. La question du « foulard » À défaut d'être définitivement éteinte, la querelle scolaire semble aujourd'hui pacifiée. 2 - La démocratisation de l’école Une élévation du niveau de qualification

OCDE : La France, le pays qui garde ses professeurs qualifiés pour les élèves favorisés "Toute politique éducative est une politique d'enseignants". L'OCDE publie le 11 juin un nouveau volume tiré des résultats de PISA 2015 sur les politiques enseignantes. L'organisation internationale montre du doigt la France pour l'inégalité criante entre lycées défavorisés et favorisés en ce qui concerne le niveau de qualification des enseignants. Selon l'OCDE les premiers ne compteraient que 20% d'enseignants "pleinement certifiés" contre 92% chez les seconds. Un chiffre contestable mais qui va d'autant plus renforcer la remise en cause du mode d'affectation des enseignants que l'organisation estime que plus d'autonomie des établissements entraine plus d'équité. Au delà de ces prises de position, l'OCDE montre aussi que des systèmes éducatifs centralisés peuvent aussi avoir une gestion équitable des enseignants. Une formation des enseignants à améliorer Quelles politiques enseignantes trouve-t-on dans les systèmes éducatifs les plus performants ? Ces chiffres sont à relativiser.

Numérique & éthique. Le numérique peut nous perdre, le numérique peut nous sauver ? Le numérique est pour beaucoup de nos contemporains une source d’angoisse : tout va très vite, tout devient difficile à comprendre, et en plus nous sommes volontiers invités par les médias à nous focaliser sur tout ce qui fait peur. Mais pour Claudie Haigneré et Jacques-François Marchandise, le numérique est d’abord un ensemble de défis à relever. Car s’il peut nous perdre, il peut aussi nous sauver. #technique socialisée #angoisse #literacy #incertitude Jacques-François Marchandise : Je pense qu'il y a une fabrication autour de cette histoire de la vitesse qui est liée au rythme de la nouveauté, à celui de l'innovation mais qui est pour moi de l'innovation jetable. #humanisme numérique #matérialisme numérique #Seymour Papert #Milad Doueihi Jacques-François Marchandise : La technique c'est du pouvoir. #GAFAM #communautés d'usagers Claudie Haigneré : La régulation par les pouvoirs publics pour contrôler certains de ces éléments du pouvoir numérique sont importants bien sûr.

Plus de deux heures d'écran appauvrit le développement cognitif des enfants Une étude publiée par la revue britannique Lancet Child and Adolescent Health compare les capacités cognitives des enfants qui passent plus de deux heures devant les écrans par jour, et ceux dont l'exposition est plus limitée. L'étude conduite par des chercheurs canadiens (Institut CHEO / Université d'Ottawa / Carleton University) a porté sur 4.520 enfants de 8 à 11 ans sur 20 sites à travers les Etats-Unis. En moyenne, ces enfants passaient 3,6 heures par jour scotchés sur un écran - téléphone portable, tablette, ordinateur, télévision - au-delà des recommandations canadiennes préconisant moins de 2 heures d'écran, 9 à 11 heures de sommeil et au moins une heure d'activité physique par jour. Sur la totalité des enfants participant à l'enquête, seulement un petit Américain sur 20 (5%) coche les trois cases des recommandations canadiennes. 51% des enfants dorment suffisamment37% passent moins de 2 heures sur les écrans18% seulement pratiquent une heure d'activité physique par jour

Sur les réseaux sociaux, les jeunes trouvent des informations « que l’on ne voit pas ailleurs » « Cela fait plusieurs années que je n’ai plus la télévision. » Depuis qu’il a quitté le domicile familial, en 2009, Quentin Duval, un ingénieur trentenaire, ne s’informe plus que par l’entremise de Facebook et des médias auxquels il est abonné. La démocratisation des smartphones – près de 95 % des 15-34 ans en sont équipés, contre 65 % dans le reste de la population – a sonné le glas du petit écran chez les jeunes. Si Adrien, lycéen de 15 ans, sacrifie encore au rite du « 20 heures », cela tient à une raison simple : « C’est le journal que mes parents regardent. Ils suivent très peu les chaînes d’information en continu. La génération Netflix s’impose, du nom du service de vidéo à la demande payant permettant de regarder des séries et des films n’importe où, n’importe quand. L’actualité internationale arrive en tête Cette classe d’âge n’en demeure pas moins friande d’actualité. Pour s’informer, ils privilégient les réseaux sociaux à 71 %, d’après la même étude. Yassine El Azzaz

Internet n'est pas neutre, Internet est un pharmakon Hormis le fait qu’ils ont défié l’ordre islamique, il existe un point commun entre beaucoup des personnages du livre de Martine Gozlan, Les Rebelles d'Allah , en Tunisie, en Arabie Saoudite ou en Palestine, les outils de leur rébellion a été Internet. Un blog, Facebook, Twitter, beaucoup ont eu recours au médium numérique pour rendre public leur prise de position. S’ils ont utilisé Internet, c’est parce que leur parole était minoritaire, contestatrice, scandaleuse et inaudible et qu’ils n’avaient accès à aucun autre moyen de diffusion pour la rendre publique. Utiliser Internet pour rendre publique une parole minoritaire, contestatrice, scandaleuse et inaudible, qui trouble l’ordre, c’est exactement ce que font Dieudonné et ses partisans. Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de mettre Dieudonné et ses partisans sur le mêmes plans que les héros de votre livre ou les bloggueurs chinois qui croupissent dans des camps, et de prôner un vaste relativisme abrité par la liberté d’expression.

Le Web affectif Ce court ouvrage de la collection « Études & controverses » des éditions de l’INA consacré au Web affectif : une économie numérique des émotions fait le tour des enjeux qui découlent de la mise au centre des affects dans la production de valeur au sein des modèles d’affaires des plateformes numériques, comme l’écrit Antonio A. Casilli dans sa lumineuse préface. Camille Alloing est enseignant-chercheur, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’IAE de l’Université de Poitiers, auteur du blog CaddE-Réputation 1 et de nombreux travaux sur l’e-reputation. Julien Pierre est enseignant-chercheur, associé à l’Audencia Business School de Nantes. Vous pensiez comme moi que vos « likes » ne vous engageaient que dans l’instant et s’évaporaient tout aussitôt dans l’espace virtuel, volatile et oublieux ? Que fait aujourd’hui le web affectif ? « Vous voyez ce que c’est, cliqueur, comme métier ? « Dieux ! Quand pourrai-je, au travers d’une noble poussière,

Culture de l’information et humanités digitales, des chemins communs L’expression d’humanités digitales a été précédée par une autre, les humanities computing, qui mettait en avant l’utilisation d’outils informatiques pour améliorer le traitement des données, depuis la mécanographie à des dispositifs d’encodage des corpus comme la TEI, Text encoding initiative qui définit une série de métadonnées pour normaliser leur production sur les corpus de textes et de manuscrits. La TEI émerge dans les années 80 et reste aujourd’hui un système encore utilisé, qui s’étend à d’autres types de documents, notamment musicaux. Le passage à l’utilisation de l’expression humanités digitales s’effectue dans les années 2000 : des ouvrages paraissent où cette nouvelle expression marque le fait que les pratiques et usages des chercheurs sont également liés au web. Le web devient ainsi également un lieu d’étude, et pas seulement un moyen de communiquer et d’échanger de l’information et des données. Paul Otlet comme point commun Vous êtes abonné(e) Je me connecte Contact

L’informatisation de la société selon Simon Nora et Alain Minc Il y a quarante ans, Alain Minc était un jeune Inspecteur Général des Finances encore inconnu. C’est pourquoi le Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, s’est adressé par lettre datée du 20 décembre 1976, publiée en avant-propos dans cet ouvrage, à Simon Nora, « grand commis de l’État », Inspecteur Général des Finances ayant conduit de nombreuses missions à la tête de directions administratives ou de grandes sociétés privées donnant lieu à l’édition de plusieurs rapports remarqués. Après ce premier succès éditorial, la jeunesse et les talents tant d’écriture que médiatiques d’Alain Minc en feront un auteur à... Vous êtes abonné(e) Pour accéder à l’ensemble des contenus, connectez-vous. Je me connecte Vous êtes abonné(e) et vous voulez activer votre compte Contact Vous n’êtes pas encore abonné(e) Abonnez-vous à InterCDI pour lire l’intégralité des articles. Je m’abonne

Pour repenser l’éducation aux médias et à l’information Cependant, face à ce foisonnement de possibilités, il s’avère que sur le terrain des pratiques, et en particulier dans le cadre de l’École, l’EMI peine à s’installer dans des démarches pérennes, généralisées et denses comme le promet le projet lui-même. Bien sûr, de nombreux enseignants se sont saisis du domaine et ont trouvé des moyens efficaces et originaux de faire de l’éducation aux médias et à l’information. Mais ces cas-là ne se sont pas généralisés et restent marginaux alors même que l’EMI occupe maintenant une place dans les programmes scolaires dès le cycle 1. À de très (trop) rares exceptions près, les enseignants en formation ne savent pas ce qu’est l’éducation aux médias et à l’information. Vous êtes abonné(e) Pour accéder à l’ensemble des contenus, connectez-vous. Je me connecte Vous êtes abonné(e) et vous voulez activer votre compte Contact Vous n’êtes pas encore abonné(e) Abonnez-vous à InterCDI pour lire l’intégralité des articles. Je m’abonne

Radio Apden Nantes | APDEN Nantes En décembre 2016, les professeur.e.s documentalistes de l’A.P.D.E.N. Nantes lancent une webradio, et son premier format d’émission : “Contre-plongée : donnons la parole aux profs docs”. Le principe : interroger les collègues volontaires sur leur métier, et diffuser ces témoignages sous forme de podcasts, pour faire connaitre la profession et particulièrement l’enseignement de l’information-documentation. Contre-plongée. Épisode hors-série 1Les 30 ans du CAPES ! Lecteur audio Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée. Contre-plongée.

Des fake news aux multiples facettes - CLEMI «C’est une fake news!», «Attention aux fake news», «Il faut lutter contre les fake news»... Cette expression évoque souvent le flot de désinformation qui pollue les réseaux sociaux et le débat public. Mais il n’en existe pas de définition précise, si bien qu’elle est souvent utilisée à mauvais escient. Les fausses informations Toute information se base sur des faits : ce qu’a dit quelqu’un, le résultat d’un match de football, la température mesurée à un endroit donné ce matin… Chaque journaliste va ensuite essayer de rapporter au mieux des événements à partir de ces faits. Mais bien loin de ces considérations, il existe un certain nombre de personnes ou de sites internet prompts à faire circuler de fausses informations. ils citeront par exemple des chiffres qui n’existent pas ou montreront des images qui ont été retouchées pour en dénaturer le sens, dans le but de soutenir leur propre discours politique. La manipulation Les sites sensationnalistes ou «Usines à clics» Les canulars

Comment différencier un clip d'une publicité sur YouTube ? (1er degré) - CLEMI Le CLEMI produit une série de modules vidéo à destination des enseignants, illustrant des cas concrets d’éducation aux médias et à l’information dans le premier et le second degrés. Objectif ? Développer l'esprit critique des élèves. Ces modules vidéo ont été réalisés et montés à partir d'ateliers filmés en classe (les "ateliers Déclic' Critique") d'une durée d'environ 1h. Pour ce sixième numéro, nous nous sommes intéressés au statut des différentes vidéos publiées sur YouTube. Cette vidéo est destinée aux enseignants.

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