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Jean Calvin

Jean Calvin
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Calvin. Jean Calvin (forme latinisée du nom Jehan Cauvin), né le 10 juillet 1509 à Noyon (Picardie), et mort le 27 mai 1564, à Genève, est un théologien, un important réformateur, et un pasteur emblématique de la Réforme protestante du XVIe siècle, notamment pour son apport à la doctrine dite du calvinisme. Après des études de droit, Calvin rompit avec l'église catholique romaine vers 1530. Après son retour, Calvin introduisit une nouvelle liturgie et des idées politiques novatrices malgré l'opposition de plusieurs puissantes familles de la ville qui tentèrent de s'opposer à son autorité, en particulier au moment du procès de Michel Servet. Calvin était un écrivain apologétique infatigable et un polémiste qui provoqua de nombreuses controverses. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse (1509-1535)[modifier | modifier le code] Jean était un élève précoce. Portrait de Calvin réalisé par un anonyme.

Réforme protestante Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Réforme. Amorcée dès le XVe siècle et culminante au XVIe siècle, la Réforme protestante est une volonté d'un retour aux sources du christianisme et aussi, par extension, un besoin de considérer la religion et la vie sociale d'une autre manière. Elle reflète l'angoisse des âmes[1], par la question du salut, centrale dans la réflexion des réformateurs, qui dénoncent la corruption de toute la société engendrée par le commerce des indulgences. Commencée par Martin Luther en Allemagne et Ulrich Zwingli à Zurich, puis Martin Bucer à Strasbourg et plus tard Jean Calvin à Paris et Genève, la Réforme touche la majeure partie de l'Europe du Nord-Ouest. L'adoption de la Réforme a aussi un caractère politique. Les origines[modifier | modifier le code] De nombreux facteurs[modifier | modifier le code] De nombreux facteurs interviennent[2]. Certains humanistes contribuent à la diffusion d'idées nouvelles. Émile G.

Jan Hus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Hus. Jan Hus Jan Hus ou Jean Huss est un théologien, un universitaire et un réformateur religieux tchèque. Son excommunication en 1411, sa condamnation par l'Église pour hérésie, puis sa mort sur le bûcher en 1415, lors du concile de Constance, enclenchent un processus qui mène à la création de l'Église hussite puis aux croisades contre les hussites. La langue tchèque lui doit sa diacritique (le háček). La Bohême et la chrétienté à la charnière des XIVe et XVe siècles[modifier | modifier le code] Prononcer Jan Hus Venceslas succède à son père le . 1378 est l'année fatidique du début du Grand Schisme d'Occident, l'Église traverse une crise morale, éthique et financière sans précédent. La mort de Jean de Nepomuk entraîne l'union seigneuriale, une rébellion des nobles tchèques, qui dure de 1394 à 1402. C'est dans ce cadre trouble, tant au niveau politique que religieux, que Jan Hus étudie puis prêche et enseigne.

Martin Luther Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Martin Luther, né le à Eisleben, en Thuringe (Allemagne)[1] et mort le dans la même ville, est un frère augustin[2] allemand, théologien, professeur d'université, père du protestantisme[3],[4],[5],[6] et réformateur de l'Église dont les idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante, qui changea le cours de la civilisation occidentale[7]. Le 3 janvier 1521, il reçoit la bulle Decet romanum pontificem qui lui signifie son excommunication. Après les nombreux débats théologiques du haut clergé, l'empereur du Saint-Empire romain germanique et roi d'Espagne, Charles Quint, convoque Martin Luther en 1521 devant la diète de Worms (Rhénanie-Palatinat, Allemagne). Un sauf-conduit lui est accordé afin qu'il puisse s'y rendre sans risques. Ses prises de position radicales et antisémites sur les Juifs furent utilisées par les nazis[9],[10]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] L'empereur vers 1522

La Réforme et les images. Origine et actualité (1) - Protestantisme et images Le protestantisme est-il une religion sans images ? Il me serait facile de démontrer que oui, aussi bien à partir de témoignages historiques sur l’iconoclasme que de citations des réformateurs et théologiens contemporains. Luther, pour lequel « le Royaume de Dieu est un royaume de l’ouïe et non de la vue », et Bonhoeffer qui affirme que « le Christ est parole, et non pas couleur, forme, pierre », disent la même certitude : la foi biblique est toute entière contenue dans le croire, et non dans le voir. Cette conviction, classiquement affirmée par l’ensemble des traditions protestantes, n’est pourtant pas celle que j’exposerai aujourd’hui. Je vous propose d’examiner cette relation critique et féconde entre la Parole et les images d’un double point de vue. I - La critique de la Réforme 1) L’iconoclasme : une révolte sociale et une révolution symbolique 2) Luther : l’image sans l’esthétique 3) Zwingli et Calvin : l’esthétique sans l’image Ce n’est pas tout. II - La redécouverte contemporaine

La Réforme et les images. Origine et actualité (2) - Lecture d'images produites par la Réforme - Protestantisme et images III. Lectures d’images produites par la Réforme La Réforme n’a pas simplement détruit des images. Elle en a aussi produit, et même en grande quantité, grâce au support technique de l’imprimerie : la Réforme a en effet autant utilisé l’imprimerie pour diffuser des textes écrits que des images gravées. Cet aspect visuel de la Réforme concerne toutefois exclusivement le contexte luthérien germanique. Les contraintes de l’édition font que nous ne pouvons pas ici montrer et commenter quelques unes de ces images. 1) L’image polémique : les tracts illustrés C’est le plus ancien type d’image « protestante ». Dans ce type d’image ce qui importe, c’est la lisibilité du dessin et du texte qui l’accompagne. 2) L’illustration biblique. Dès les débuts, les impressions de la Bible traduite par Luther (Nouveau Testament d’abord, puis toute la Bible), étaient accompagnées d’images. 3) L’image liturgique : le retable. Dans les lieux de culte, la Réforme luthérienne n’a pas éliminé les images, loin de là.

L’interdit biblique du second commandement du Décalogue - Protestantisme et images « Tu ne te feras pas d’image... » Ex 20, 1 - 4 (Dt 5, 6-9) « Tu ne te feras pas d’images [1] ». Cet interdit biblique du second commandement [2] a imprégné la conscience - et même l’inconscient - de générations de protestants réformés. Comme les 9 autres commandements, il fut appris par cœur par des générations de catéchumènes, récité par l’assemblée chaque dimanche ; on le trouve souvent peint ou gravé à l’intérieur de nos temples. A-t-on eu raison de lui attribuer une si grande attention ? Je voudrais monter que ce commandement est incontournable et reste d’une actualité brûlante. 1. Il faut tout d’abord rappeler la place centrale de ces Paroles dans la Bible (la Bible ne parle pas de 10 commandements mais de « dix Paroles » - Ex 34, 28 ; Dt 4, 13 ; 10, 4 -, mais je continuerai quand même à employer ce mot). Je voudrais simplement mettre en évidence 4 indications qui, dans le texte, nous montrent l’importance de ces commandements : 1. 2. 3. 4. 2. 1. 2. 3. 4. 3. 1. 2. 3.

Calvinisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le calvinisme (nommé ainsi d'après Jean Calvin et aussi appelé la tradition réformée, la foi réformée ou la théologie réformée) est une doctrine théologique protestante et une approche de la vie chrétienne[1] qui reposent sur le principe de la souveraineté de Dieu en toutes choses[2]. Bien qu’elle fût développée par plusieurs théologiens tels que Martin Bucer, Heinrich Bullinger[3],[4], Pierre Martyr Vermigli[5], Ulrich Zwingli[6] et Théodore de Bèze, elle porte le nom du réformateur français Jean Calvin en raison de l’influence dominante qu’il eut sur elle et du rôle déterminant qu’il exerça dans les débats confessionnels et ecclésiastiques du XVIe siècle. Aujourd’hui ce terme fait référence aux doctrines et aux pratiques des Églises réformées. Plus rarement, il désigne l’enseignement de Calvin lui-même[7]. Le calvinisme est aussi connu pour les doctrines de la prédestination et de la corruption totale.

Luthéranisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le luthéranisme (ou luthérianisme) est la théologie fondée à partir des écrits et des pensées de Martin Luther. C'est ensuite devenu le regroupement des communautés protestantes luthériennes se rattachant à cette doctrine. C'est pourquoi on parle de « luthérien », d'« Églises luthériennes » ou de « théologie luthérienne ». La théologie de Luther est le bien commun de l'ensemble de la réforme protestante. Historique[modifier | modifier le code] En 1517, Martin Luther, frère augustin et théologien, s'insurge tout d'abord contre cette pratique. Les indulgences[modifier | modifier le code] Depuis des siècles, l'Église catholique romaine avait instauré le système des indulgences qui permettaient, moyennant certaines conditions de voir les peines temporelles des pécheurs atténuées (peines des fidèles sur terre) ou celles purgées par les âmes du purgatoire). Le désaccord théologique – Luther excommunié[modifier | modifier le code] 3.

Nature morte, définition thème artistique arts toile artiste peinture Retour Christian LABELLE: "Château Latour 1985", nature morte La nature morte est un thème artistique qui se caractérise par la représentation peinte d'objets inanimés sur la toile. Ces derniers peuvent être des fleurs, des fruits, des animaux (gibiers, poissons...). « Une authentique nature morte naît le jour où un peintre prend la décision fondamentale de choisir comme sujet et d'organiser en une entité plastique un groupe d'objets. Lorsque la nature morte invite à la réflexion sur le temps qui passe et la vanité des plaisirs de ce monde face à la certitude de la mort, on parle de "Vanité", genre particulier de la nature morte. Liens Christian LABELLE: Des natures mortes vivantes Compléter la définition avec un texte

Nature morte Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression nature morte désigne un sujet constitué d'objets inanimés (fruits, fleurs, vases, etc.) ou de cadavres, puis, par métonymie, une œuvre (en peinture ou en photographie, etc.) représentant une nature morte. Le terme n'apparaît qu'à la fin du XVIIe siècle. Jusque-là, seul le terme de cose naturali (choses naturelles) avait été utilisé par Vasari pour désigner les motifs peints de Giovanni da Udine. Ensuite en Flandre vers 1650, apparaît le mot stilleven pour des « pièces de fruits, fleurs, poissons » ou « pièces de repas servis », ensuite adopté par les Allemands (Stilleben) et par les Anglais (still-life), qui se traduirait par « vie silencieuse ou vie immobile ». En Espagne, l'expression pour parler des natures mortes est bodegones somines. Charles Sterling, spécialiste de la nature morte[note 1], propose la définition suivante de la nature morte : — Charles Sterling, 1952 Antiquité[modifier | modifier le code] — ibidem, p. 18.

Nature morte La nature morte comme forme d'art à part entière est en réalité une conception occidentale de l'après-Renaissance. Un tableau sur bois (1504, Alte Pinakothek, Munich) du peintre vénitien Jacopo De'Barbari, représentant un perdreau et une paire de gants, est généralement considéré comme la première véritable nature morte. Le genre se développe par la suite essentiellement aux Pays-Bas, où des artistes tels que Jan Bruegel , Pieter Claesz, Willem Kalf et Frans Snyders réalisent de luxuriants tableaux richement détaillés de bouquets de fleurs ou de tables couvertes de fruits et de gibier. Dans le reste de l'Europe, la nature morte n'est pas considérée comme une forme majeure d'art, jusqu'à ce que J.B.S. Au siècle suivant, la nature morte prend de l'importance et trouve ses lettres de noblesse dans les œuvres de Paul Cézanne , dont les nombreux tableaux de pommes et d'oranges sont des chefs-d'œuvre de composition. Crédit

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