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Réforme protestante

Réforme protestante
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Réforme. Amorcée dès le XVe siècle et culminante au XVIe siècle, la Réforme protestante est une volonté d'un retour aux sources du christianisme et aussi, par extension, un besoin de considérer la religion et la vie sociale d'une autre manière. Elle reflète l'angoisse des âmes[1], par la question du salut, centrale dans la réflexion des réformateurs, qui dénoncent la corruption de toute la société engendrée par le commerce des indulgences. Les réformateurs profitent de l'essor de l'imprimerie pour faire circuler la Bible en langues vulgaires (notamment l'allemand après la première traduction réalisée par Martin Luther), et montrent qu'elle ne fait mention ni des saints, ni du culte de la Vierge, ni du Purgatoire. La référence à la Bible comme norme est néanmoins une des principales motivations des réformateurs. L'adoption de la Réforme a aussi un caractère politique. Les origines[modifier | modifier le code]

Église Évangélique Baptiste de l’Espoir - Charlesbourg, Québec Jean Calvin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Calvin. Jean Calvin (forme latinisée du nom Jehan Cauvin), né le 10 juillet 1509 à Noyon (Picardie), et mort le 27 mai 1564, à Genève, est un théologien, un important réformateur, et un pasteur emblématique de la Réforme protestante du XVIe siècle, notamment pour son apport à la doctrine dite du calvinisme. Après des études de droit, Calvin rompit avec l'église catholique romaine vers 1530. Du fait des persécutions contre les protestants en France, Calvin se réfugia à Bâle, en Suisse, où il publia la première édition de son œuvre maîtresse, l'Institution de la religion chrétienne en 1536. La même année, il fut recruté par Guillaume Farel pour aider à la réforme de l'église à Genève. Calvin était un écrivain apologétique infatigable et un polémiste qui provoqua de nombreuses controverses. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse (1509-1535)[modifier | modifier le code] Jean était un élève précoce.

Humanisme — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ainsi, cet humanisme vise à diffuser plus clairement le patrimoine culturel. L’individu, correctement instruit, reste libre et pleinement responsable de ses actes dans la croyance de son choix. Humanisme et philosophie[modifier | modifier le code] Dans l'acception actuelle, l'humanisme s'inspire de cette définition philosophique. Depuis Montaigne, l'humanisme, ainsi conçu, a été un des éléments les plus constants de la pensée française. Sens courant donné à l'humanisme: L'humanisme pratique ou moral consistait à s'imposer, vis-à-vis de tout être humain, des devoirs et des interdits éthiques : ne pas tuer, ne pas torturer, ne pas opprimer, ne pas asservir, ne pas violer, ne pas voler, ne pas humilier… Fondé sur le respect et la justice, cet humanisme-là revient donc à respecter les droits fondamentaux de l'être-humain. Racines de l'humanisme moderne[modifier | modifier le code] Humanisme et moralité[modifier | modifier le code] 1. 2.

John Smyth Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Smyth. John Smyth (1570 - 28 août 1612) fut le premier pasteur anglais baptiste et un défenseur du principe de la liberté religieuse. De nombreux historiens considèrent John Smyth comme le fondateur du baptisme (voir Baptistes). Ordination[modifier | modifier le code] Smyth a été ordonné comme prêtre anglican en 1594 en Angleterre. Le baptême des croyants[modifier | modifier le code] En 1609, Smyth, parti en Hollande avec un groupe, se mit à croire au baptême des croyants (opposé au baptême des enfants) et il fonda avec son groupe la première église baptiste. Évolution du point de vue[modifier | modifier le code] Au début, Smyth s'alignait fermement sur l'héritage anglican. En premier, Smyth insista sur le fait que le vrai culte venait du cœur et que tout type de lecture d'un livre lors du culte n'était que l'invention du pêcheur. L'influence mennonite[modifier | modifier le code] Portail du christianisme

Jan Hus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Hus. Jan Hus Jan Hus ou Jean Huss est un théologien, un universitaire et un réformateur religieux tchèque. La langue tchèque lui doit sa diacritique (le háček). La Bohême et la chrétienté à la charnière des XIVe et XVe siècles[modifier | modifier le code] Prononcer Jan Hus Venceslas succède à son père le . 1378 est l'année fatidique du début du Grand Schisme d'Occident, l'Église traverse une crise morale, éthique et financière sans précédent. La mort de Jean de Nepomuk entraîne l'union seigneuriale, une rébellion des nobles tchèques, qui dure de 1394 à 1402. Mais à cause des problèmes en Bohême, Venceslas délaisse les affaires de l'Empire, une foule en colère lui fait face lors de la Diète de Nuremberg (1397) et lors de celle de Francfort (1398). C'est dans ce cadre trouble, tant au niveau politique que religieux, que Jan Hus étudie puis prêche et enseigne. L’universitaire[modifier | modifier le code]

Actualités Marion Sigaut « Voici le temps de l’aimable Régence, Temps fortuné, marqué par la licence, … Où l’on fait tout, excepté pénitence » chanta Voltaire. La fin du règne de Louis XIV avait été tout sauf aimable. Le roi, devenu dévot sur le tard, avait vu successivement mourir tous ses enfants et petits-enfants légitimes. De graves revers militaires suivis d’années climatiques noires, un délabrement physique éprouvant, avaient fait de sa fin une période lugubre et oppressante. Ses opposants avaient été combattus, pourchassés, emprisonnés… Sa mort, le 1er septembre 1715, fut pour beaucoup un soulagement : elle lâcha la bonde à bien des rancœurs et frustrations, et ouvrit la voie à bien des revanches. Son arrière-petit-fils et unique survivant de sa lignée légitime, Louis XV, avait cinq ans. Un gentilhomme de Périgord victime de vexations, vint un jour lui présenter un mémoire. « Levez-vous monsieur, lui dit Philippe avec bonté. Incontestablement, le ton avait changé. O désespoir ! Las ! (A suivre…)

Mennonitisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] Mouvement religieux issu de la réforme protestante à Zurich en Suisse vers 1520, sous l'influence de Conrad Grebel et d'Ulrich Zwingli. En 1693, Jakob Amman, un des principaux leaders de l'anabaptisme, en divergence théologique avec la branche suisse des Mennonites, fonde le mouvement Amish. Caractéristiques[modifier | modifier le code] Les mennonites sont très mobiles, dès leur apparition. Les mennonites refusent : le baptême des enfants (ils sont anabaptistes : ils préfèrent un baptême plus tardif, précédé d'une profession de foi personnelle) ;l'usage des armes, et donc le service militaire ;pour une minorité d'entre eux, beaucoup de progrès techniques ;comme dans tous les protestantismes, le pasteur n'est pas un intermédiaire entre les croyants et Dieu. Communautés à travers le monde[modifier | modifier le code] On dénombre aujourd'hui approximativement 1 300 000 mennonites dans le monde.

Martin Luther Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Martin Luther, né le à Eisleben, en Thuringe (Allemagne)[1] et mort le dans la même ville, est un frère augustin[2] allemand, théologien, professeur d'université, père du protestantisme[3],[4],[5],[6] et réformateur de l'Église dont les idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante, qui changea le cours de la civilisation occidentale[7]. Le 3 janvier 1521, il reçoit la bulle Decet romanum pontificem qui lui signifie son excommunication. Il est alors accueilli par son ami l'électeur de Saxe Frédéric III le Sage, au château de Wartbourg, où il compose ses textes les plus connus et les plus diffusés grâce, entre autres, à l'imprimerie à caractères mobiles et en alliage de Johannes Gutenberg. Ses prises de position radicales et antisémites sur les Juifs furent utilisées par les nazis[9],[10]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Vie conventuelle[modifier | modifier le code]

Cartésianisme — Wikipédia Principia philosophiae, 1685 Le cartésianisme est un courant philosophique qui se réclame des principes et des thèses de la pensée de René Descartes (1596-1650). Le cartésianisme s'est particulièrement manifesté à travers le premier ouvrage philosophique publié en langue française, le célèbre Discours de la méthode (1637), sous-titré « pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences ». Le cartésianisme est une philosophie rationaliste et métaphysique. Description[modifier | modifier le code] Contexte de la naissance du cartésianisme[modifier | modifier le code] Pour bien comprendre les caractéristiques de la philosophie de Descartes, il est nécessaire de revenir sur le contexte dans lequel cette philosophie a été élaborée. Au début du XVIIe siècle, le monde scientifique et philosophique se trouvait plongé dans la controverse ptoléméo-copernicienne. Caractéristiques générales[modifier | modifier le code] Rupture avec la scolastique[modifier | modifier le code] « [...]

Born again (christianisme) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En religion chrétienne, le terme born again (littéralement né de nouveau en anglais, traduit par régénéré[1]) appartient au vocabulaire de divers mouvements des États-Unis. Il désigne un individu qui estime avoir vécu une régénération spirituelle après s'être réconcilié avec Dieu, et qui après cette renaissance de l'âme est appelé un enfant de Dieu. Son emploi le plus courant (l'expression « a born-again Christian ») est traduit par « un chrétien régénéré »[2]. En pratique, ce terme est surtout utilisé en rapport avec conversion religieuse dans le protestantisme évangélique (la régénération ou nouvelle naissance) pour désigner les nouveaux membres de la communauté ainsi que les convertis. Le terme n'est pas employé par le catholicisme, qui identifie la régénération avec le sacrement du baptême et parle plutôt de « baptisé ». 4 Nicodème lui demanda : « Comment un homme déjà âgé peut-il naître de nouveau ? Nota :

La Réforme et les images. Origine et actualité (1) - Protestantisme et images Le protestantisme est-il une religion sans images ? Il me serait facile de démontrer que oui, aussi bien à partir de témoignages historiques sur l’iconoclasme que de citations des réformateurs et théologiens contemporains. Luther, pour lequel « le Royaume de Dieu est un royaume de l’ouïe et non de la vue », et Bonhoeffer qui affirme que « le Christ est parole, et non pas couleur, forme, pierre », disent la même certitude : la foi biblique est toute entière contenue dans le croire, et non dans le voir. Cette conviction, classiquement affirmée par l’ensemble des traditions protestantes, n’est pourtant pas celle que j’exposerai aujourd’hui. Non parce que je n’y souscris pas. Elle est, d’une certaine manière, constitutive de l’identité protestante, si ce n’est même chrétienne. Je vous propose d’examiner cette relation critique et féconde entre la Parole et les images d’un double point de vue. I - La critique de la Réforme 1) L’iconoclasme : une révolte sociale et une révolution symbolique

Siècle des Lumières — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Lumières. La glorieuse Révolution de 1688 peut en constituer le premier jalon[1], mais pour l’historiographie française, la période charnière qui correspond à la fin du règne de Louis XIV (1643-1715) est comme sa gestation[2]. Pour les arts plastiques, il couvre la transition entre les périodes classique, rococo et néoclassique, et pour la musique, celle de la musique baroque à la musique de la période classique. §Significations usuelles Frontispice des Éléments de la philosophie de Newton, Voltaire, 1738. « Siècle des Lumières »[5]? On trouve dès les années 1670, la mention de « siècle éclairé » dans certains écrits historiques ou philosophiques relatant les expériences et les progrès scientifiques du temps[7]. §Traits dominants Le siècle des Lumières est marqué par une vision renouvelée et élargie du monde héritée de questionnements, parfois angoissés, du dernier quart du XVIIe siècle. §Combats des Lumières

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