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Les banquiers détestent l’Islande

Les banquiers détestent l’Islande
A force d'enquêtes judiciaires, l'île aux volcans a fait drastiquement diminuer ses dettes. Etonnant non? La crise financière mondiale, attisée localement par la cupidité aussi surprenante que hors norme des banquiers islandais, a bien failli rayer l’île de la carte en 2008. Aujourd’hui c’est du côté de Reykjavik - que l’agence de notation Fitch a d’ailleurs relevé d’un cran à la mi-février - et qui a renoué avec la croissance en 2011 jusqu’à tabler sur un taux de 2,7% pour 2013 avec une balance commerciale redevenue excédentaire, que se déroule une véritable révolution dans l’indifférence quasi générale des médias européens. Petit rappel d’islandais pour les nuls : C’est en 2008 que le phénomène a pris naissance. Entrée en scène fin octobre 2008, du FMI et des pays frères scandinaves auxquels s’est joint la Pologne reconnaissante, qui contribuent respectivement à hauteur de 2,1 et 2,5 milliards de dollars à la réparation des dégâts. Des banquiers à l’amende Des enquêtes judiciaires

Jean Bricmont : Guerre en Syrie ? « On va vers une espèce de folie » Interview de Jean Bricmont par Raphaël Berland et Jonathan MoadabJean Bricmont : Guerre en Syrie ? « On va vers une espèce de folie » Jean Bricmont revient sur la fausse "bonne idée" de la guerre humanitaire. Il dénonce un conditionnement idéologique provenant des médias de masse, qui visent à rendre acceptable une intervention extérieure à la population. Vidéo par CercleDesVolontaires Voici la retranscription de l’interview Cercle des Volontaires : Jean Bricmont, bonjour, vous venez d’intervenir à l’UNESCO en dénonçant les interventions humanitaires. Jean Bricmont : Si on regarde l’Histoire, on voit que toutes les guerres sont toujours justifiées par des mobiles altruistes : vous avez le christianisme, la mission civilisatrice, le « fardeau de l’homme blanc »... Mais en France, aujourd’hui, c’est principalement la guerre pour les droits de l’homme, l’ingérence humanitaire. Alors, j’aurais toute sortes d’arguments à développer. Et pour Obama, c’est pareil. Pour qui se prennent-ils ?

Comment l'Islande traque ses "néo-vikings" de la finance, responsables de la crise Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Charlotte Chabas Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Les plus grosses enquêtes de sa carrière concernaient quelques meurtres et viols commis dans la région. Aujourd'hui, la taille de ses prises a changé. Jusqu'à l'été 2008, les économistes ne tarissaient pourtant pas d'éloges sur le "miracle" islandais. Mais à la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. Les élections législatives anticipées portent la gauche au pouvoir. Dans cette société si restreinte, le petit cercle de professionnels qui auraient pu prétendre à la fonction étaient eux-mêmes trop impliqués dans le système pour le juger. A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées.

Graphene Improves Desalination Efficiency by Factor of 100 Graphene. It can be stronger than steel and thinner than paper. It can generate electricity when struck by light. It can be used in thin, flexible supercapacitors that are up to 20 times more powerful than the ones we use right now and can be made in a DVD burner. It’s already got an impressive track record, but does it have any more tricks up its sleeve? Apparently, yes. Desalination might sound boring, but it’s super important. Desalination works exactly as you might expect; you run water through a filter with pores small enough to block the salt and not the water. That said, there are a couple of roadblocks to using graphene for desalination. We may not have jetpacks or flying cars yet, but graphene is looking like it may prove to be the sort of infinitely useful space age material that always gets such stupid names in sci-fi movies. (via Water Online) Seriously though, check out this material’s superpowers

Retour de l’enfer | Euronews L’Islande : la frontière la plus occidentale de l’Europe. La dernière île du continent conquise par l’homme, celle à la plus faible densité démographique, la plus grande concentration de volcans actifs au monde. La liste des superlatifs est quasi intarissable. Certains réchauffent le coeur des Islandais. D’autres, leur glace le sang : en 2008, le FMI a désigné la faillite des banques islandaises comme le plus grand crash financier de l’histoire à l‘échelle d’une économie. “Il y a eu une fraude massive chez les cols blancs, dénonce le commentateur politique Egill Helgason. Le problème est que, si quelqu’un vole une bouteille de vodka dans un magasin, il sera poursuivi et mis en prison. Egil Helgason est avide de justice. Blogger et présentateur vedette de la télévision publique, son franc-parler fait de lui un des commentateurs politiques les plus écoutés du pays. En 2009, on lui a offert une carrière politique sur un plateau. Elle va bientôt perdre sa maison. da-esterel.fr

De Renault à Kerviel, leçon de stratégie juridique Un courriel du directeur juridique de Renault éclaire le plan de bataille des grands groupes pour se tirer de guêpier politico-judiciaire. Une méthode simple...coller au pouvoir. Leçon bien apprise par la Société Générale? Une grande entreprise, côtée en bourse, coincée dans un scandale d'Etat doit savoir se prémunir de petits désagréments. Un mail du directeur juridique de Renault donne un aperçu de la méthode à suivre. Des cadres, accusés d'avoir joué les barbouzes pour des rivaux chinois sont licenciés avec fracas, le patron Carlos Ghosn crie au loup...avant que le beau roman de barbouzes prenne une tournure moins charmante pour le constructeur. Les bons conseils du conseiller justice de Sarko Gênant mais pas fatal. « Bonsoir Monsieur, quelques élements de contexte, avant le déjeuner de demain avec Jean Reinhardt. Choix de l'avocat: Maurice Lévy poussait Jean Veil par amitié pour sa mère Simone Veil. A l'hystérique Metzner, préférer le très proche de l'Elysée Reinhardt

Dexia : faut-il s'inspirer de l'exemple islandais? - Le midi du Vif Une hérésie. Un appel à la désobéissance financière qui, s’il ne constituait pas une première dans l’histoire, a généré le même fracas que celui d’un tabou absolu qui se brise. A l’époque, en octobre 2008, les banques Gilnir, Landsbanki et Kaupthing ont accumulé des dettes qui représentent onze fois le produit intérieur brut du pays. « Que Dieu sauve l’Islande », lance le premier ministre Geir Haarde en terminant le discours télévisé qui annonce aux Islandais que les temps à venir seront particulièrement durs. Ils l’ont été. En quelques mois, la couronne islandaise perd 60 % de sa valeur et le déficit public explose à hauteur de 14 % du PIB. La Bourse recule de 90 %. Pour affronter cette situation sans précédent, l’Islande fait appel au FMI, qui lui accorde un prêt de quelque 2 milliards de dollars. La monnaie est dévaluée, un outil dont ne disposent pas les membres de l’Union européenne, tenus par une monnaie unique, l’euro. 2012. Ceci n’ayant rien à voir avec cela (?)

Crovitz: The U.N.'s Internet Power Grab Prendre exemple sur l'Islande L'Islande a été frappée, en octobre 2008, par une tempête financière de grande ampleur. Le secteur bancaire, dont le bilan était dix fois supérieur à celui du produit intérieur brut du pays, s'est effondré. Du jour au lendemain, la couronne islandaise a perdu de 50 % à 60 % de sa valeur. Quelques mois plus tard, le taux d'inflation se situait entre 20 % et 30 %. De nombreux ménages et la plupart des entreprises détenaient de la dette en devises. Cela a causé des ravages sur les bilans de la plupart des entreprises et de nombreux ménages. En temps normal, la faillite d'une entreprise n'est pas une tragédie nationale. De même, dans des circonstances normales, un ménage qui détient des actifs immobiliers excédant ses capacités de remboursement de crédit doit accepter de réduire la voilure et de trouver une solution moins coûteuse à ses besoins en matière de logement. Mais que se passe-t-il lorsque plus de 20 % des ménages endettés se retrouvent soudain dans l'incapacité de rembourser ?

Obama’s ‘kill list’ is unchecked presidential power Please. Al-Qaeda knows that U.S. drones are hunting them. The Pakistanis, Yemenis, Somalis, Afghanis and others know the U.S. is behind the drones that strike suddenly from above. The only people aided by these revelations are the American people who have an overriding right and need to know. The problem isn’t the leaks, it’s the policy. It’s the assertion of a presidential prerogative that the administration can target for death people it decides are terrorists — even American citizens — anywhere in the world, at any time, on secret evidence with no review. It is a policy driven largely by the new technological capacity of pilotless aircraft. Drones are enormously seductive and widely popular. Drones are also alarming. Moreover, the president’s claim offends the spirit and letter of the Constitution and shreds the global laws of war. Most Americans support the drones — after all they’re going after terrorists. It is vital that Congress reassert its constitutional authority.

L'Islande va très bien, merci… mais en avez-vous entendu parler ? Plaignons les pauvres hommes politiques Européens. Pas de fin de semaine où ils ne se retrouvent à Bruxelles pour mettre la dernière main au énième plan de sauvetage de la Grèce qui a besoin de 30 ou 40 milliards d’Euro de plus, pas de jour où la presse économique ne publie l’écart des taux entre l’Allemagne ou l’Espagne et où nous n’apprenions que le chômage fait un nouveau bond plus haut en France. Démanteler l’euro et retourner aux monnaies nationales serait un désastre encore plus grand, (vous disent ceux qui ont créé l’Euro contre toute logique économique. Ils se sont trompés sur tout depuis vingt ans. Pourquoi donc les croire sur ce coup là ?). J’en doute très fortement. La solution de laisser faire le marché pour retourner à l’équilibre ne marche pas comme chacun le sait. Pendant que la Grèce faisait faillite dans le Sud, à peu prés au même moment, l’Islande plongeait dans le Nord. Revenons sur l’année 2008-2009 en Islande.

Les mauvaises données des marchés Le portail français d'ouverture des données publiques, data.gouv.fr publie sur son site des données truffées d'erreurs, donc inutilisables. Le problème, identifié il y a plusieurs semaines, n'a toujours pas été traité. Nous avons demandé à Etalab, la mission chargée de la coordination du site, de s'expliquer. Depuis peu, le site data.gouv.fr met en avant sur sa page d’accueil trois sets de données particulièrement attractifs : la liste des attributaires des marchés publics d’État pour les années 2008, 2009 et 2010. Or ces données contiennent de nombreuses erreurs (montants invalides, cases vides, informations incomplètes, etc.), rendant tout le fichier inutilisable. Une petite boulette qui récuse même la notion de “donnée ouverte” pourtant au cœur même du mouvement Open Data dont se revendique data.gouv.fr. Les explications d’Etalab Plus généralement, le gouvernement a un devoir de transparence. Owni a donc demandé à Etalab des explications sur les erreurs rencontrées. 52 % des marchés

La démocratie plus forte que les banquiers Avez-vous entendu parler de la révolution démocratique islandaise ? Si vous avez cette chance, vous êtes-vous demandé pourquoi les médias n’en parlent pour ainsi dire jamais ? Le cas de l’Islande, ce minuscule pays de 320 000 habitants, est pourtant emblématique de la crise systémique qui frappe aujourd’hui l’Europe. Et la façon dont il s’en est sorti pourrait, et même devrait, nous servir d’exemple. Mais peut-être est-ce justement la raison pour laquelle l’oligarchie politico-financière ne tient pas à ce que l’affaire fasse trop de bruit… En 2008, le rêve éveillé des Islandais a brutalement pris fin et l’île des volcans a plongé dans l’abîme. C’est là qu’un véritable miracle s’est produit. Autre rupture majeure, les banquiers dont la cupidité, les fraudes et les escroqueries en tout genre ont conduit à l’effondrement du pays ont été poursuivis par la justice.

Flame gets suicide command High performance access to file storage The controllers of the Flame malware have apparently reacted to the publicity surrounding the attack by sending a self-destruct command. According to Symantec, some command-and-control machines have sent a command designed to wipe Flame from compromised computers. The command, which Symantec has dubbed “urgent suicide”, was captured on honeypots (since an ordinary machine would have the malware removed without the user noticing). The C&C server shipped a file called browse32.ocx, which acts as a Flame uninstaller, complete with a list of files and folders to be deleted. The module is instructed to remove more than 160 files and four folders. “The version of this module that we have was created on May 9, 2012,” Symantec’s post notes, which was “just a few weeks” before the malware became known

L’Islande avait le droit de ne pas rembourser | Rue89 Eco Débat au Parlement à Reykjavik, le 8 janvier 2010, sur le référendum (Brynjar Gauti/AP/SIPA) L’Islande avait le droit, lorsque ses banques se sont effondrées en octobre 2008, de refuser de rembourser les épargnants étrangers qui leur avaient fait confiance. Tel est le jugement [PDF] rendu lundi, au terme d’un long bras de fer, par la cour de l’AELE (Association européenne de libre-échange), dont elle est membre. La décision islandaise avait alors fait grand bruit, surtout en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas où étaient concentrés les épargnants lésés (au total, les fonds confiés aux banques islandaises représentaient environ cinq milliards d’euros, soit plus de la moitié du PIB du pays). Ce petit pays, ce tout petit pays même, avec 320 000 habitants, avait osé dire « non » à une demande de remboursement internationale. Les Islandais en parlent encore aujourd’hui avec un mélange de colère et d’orgueil. Bras de fer Les Anglais voient rouge « Mais n’est-ce pas une violation du traité de l’EEE ?

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