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Le bagne des bagnes

Le bagne des bagnes
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Le bagne de Guyane Le bagne: Origines et évolutions. Une galère L’appellation « bagnard » trouve ses premières origines dans l’Antiquité grecque et romaine. En effet, dans bien des cas, lorsqu’il s’agissait d'enfermer des prisonniers de guerre ou des malfaiteurs, ces derniers étaient souvent isolés dans d’anciens bâtiments en dur ayant servi de bains publics, dépourvus de grandes ouvertures et pouvant êtres sécurisés facilement. Une salle au bagne de Rochefort. LES BAGNES COLONIAUX: Création. En 1791, la réforme du code pénal supprime la peine des galères et la remplace par la peine des fers. Statue de Bertrand Piéchaud -la peine du bagnard. On découvre ici, le texte d’un chant traditionnel du bagne qui est l’œuvre d'un bagnard « libéré ».

Comité national pour la Mémoire et l'Histoire de l'Esclavage Sur les routes du Bagne (Ile de Ré) De 1852 à 1838,-date officielle de la suppression du bagne - Saint Martin de Ré a vu embarquer des dizaines de milliers de condamnés, pour le bagne de Guyane. Une exposition du musée Ernest-Cognac rappelle l’horreur de ce système pénitentiaire révolu. Pour remplacer les galères dissoutes par Louis XIV en 1748, on construisit les bagnes (de l’italien bagnos désignant des prisons d’esclaves équipées de bains indispensables à l’hygiène). Le premier bagne français fut créé à Toulon, mais, à partir de 1854, la loi dite de la transportation institua le transfert, vers les colonies, des condamnés au travail forcé. Avec les décrets de Napoléon III, la Guyane anticipa dés 1852. Colonie pénitentiaire, la Guyane -territoire français d’Amérique du sud - tenait sa triste réputation depuis 1791, en récupérant les « ennemis de la République » et les prêtres réfractaires jusqu’à la signature du concordat, en 1801. Les reportages d’Albert Londres. Thierry Noël.

Guyane: les bagnards (archives) Guide genealogie.com Les archives judiciaires sont très importantes. En effet, les procès étaient très nombreux. Ces documents nous permettent de mieux connaître nos ancêtres, surtout si l'on veut écrire l'histoire familiale. Nos ancêtres et la justice Nos ancêtres faisaient souvent appel à la justice : Procès d'intérêt : demande de dommages et intérêts, dettes, contestation d'une succession...Nomination de tuteurs ou de curateursDéclarations de grossesseRéglement des litiges de la vie quotidienne (justice de paix). La justice s'occupaient aussi de nos ancêtres Un de vos ancêtres a peut-être été condamné. Etat civil, profession, description physique sommaireMotif du procès : acte d'accusation : l'affaire est décrite dans le détail.Les témoinsLa condamnation Où trouver ces documents ? C'est aux archives départementales que vous devrez aller. Comment retrouver un procès Vous trouverez dans la série U (archives départementales) des tables des condamnés qui fournissent les informations essentielles : Le bagne

L'esclavage et son abolition dans les colonies françaises L’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises Tableau de François-Auguste Biard (1799-1882), Musée du Château de Versailles L’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises est symbolisée par un député français : Victor Schœlcher. Son action aboutit en 1848 à la fin définitive de l’esclavage dans tous les territoires français d’outre-mer. Définition de l’esclavage Un esclave est un être humain soumis à un régime économique et politique qui le prive de liberté et le contraint par la force à réaliser les travaux les plus pénibles sans rémunération. L’esclavage, asservissement de l’homme par l’homme, est un phénomène qui a toujours existé dans l’histoire de l’humanité. La mise en place de la traite négrière et sa contestation Conquérant arabe capturant des esclaves en Afrique Dessin de René Geoffroy de Villeneuve (1767-1831), BNF Il faut toutefois rappeler deux choses importantes concernant la France. De nombreux papes font de même, notamment : Le commerce triangulaire

Nouvelle-Calédonie D'après certaines sources archéologiques, les premiers occupants de la Nouvelle-Calédonie, des Mélanésiens, les ancêtres des Kanaks actuels, seraient apparus il y a environ 5000 ans en provenance du Sud-Est asiatique, notamment de l'actuelle Malaisie. Il y a plus de 3000 ans, il y aurait eu également des vagues d’immigration d'autres îles du Pacifique, notamment des îles Salomon et du Vanuatu. On croit également que des Polynésiens auraient abordé les îles Loyauté en provenance de Tonga, des Samoa et des îles Fidji. 1 L’arrivée des Européens La Nouvelle-Calédonie fut colonisée d'abord par les Britanniques, puis par les Français. 1.1 Les Britanniques (1774) En 1840, les teachers de la London Missionary Society s'établirent aux îles Loyauté afin d’évangéliser les autochtones et les convertir au protestantisme. 1.2 Les Français (1844) 1.3 Les langues en présence C'était là une conception très répandue de la part de tous les Européens. En fait, l'histoire ne change pas beaucoup. France (État)

27 avril 1848 - Abolition de l'esclavage en France Le 27 avril 1848, le gouvernement de la République française publie un décret par lequel il abolit l'esclavage dans les colonies françaises. L'abolition concerne avant tout les vieilles colonies héritées de l'Ancien Régime, dont l'économie repose encore sur les grandes plantations sucrières. Le long parcours des abolitionnistes Sous la Révolution, les députés de la Convention ont aboli l'esclavage une première fois pour calmer les révoltes dans les colonies des Antilles. Les Anglais se montrent plus hardis : sous la pression des sociétés philanthropiques d'inspiration chrétienne, ils abolissent la traite atlantique en 1807 et l'esclavage en 1833. Les libéraux et les philanthropes français sont tout disposés à imiter leurs homologues d'outre-Manche. Ils y réussissent sans trop de problème dans l'île de Mayotte. Par contre, dans les vieilles colonies qui comptent beaucoup de planteurs, ils en sont régulièrement empêchés par ces derniers. Une application précipitée

Le bagne : transportation, relégation, déportation Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec. La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. Le bagne reste néanmoins un épisode douloureux et une utopie de plus dans les projets de peuplement coloniaux de la Nouvelle-Calédonie. L'échec de l'objectif de colonisation L'objectif de colonisation pénale était officiellement de peupler la colonie de la Nouvelle-Calédonie et de "régénérer" les condamnés. En 1897, à la fin de la transportation au bagne, il y avait 1.700 colons pénaux en Nouvelle-Calédonie. Déportés politiques Après l'insurrection de La Commune en 1871, des "communards" furent déportés en Calédonie.

Le rétablissement de l'esclavage en Guyane (1802) - L ... Les « nouveaux citoyens » de Guyane replongés dans l’esclavage. L’abolition de l’esclavage, votée par la Convention en 1794 n’a pas touché toutes les colonies héritées de la France d’Ancien régime mais, après Saint-Domingue, l’esclavage a été supprimé effectivement à La Guyane. Son rétablissement par Bonaparte en 1802, signifie pour 10 000 personnes (86% de la population) qui ont expérimenté la liberté et la citoyenneté pendant huit ans, le déni de leur humanité et la réduction de leur statut à celui de « biens meubles ». Les « affranchis et libres de couleur », soit près de 500 anciens esclaves (4% de la population) ayant bénéficié de mesure individuelle avant même la Révolution, voient aussi leur statut remis en cause. A la Guadeloupe, l’envoi du décret d’abolition permet en 1794 d’organiser la contre-offensive libératrice de l’île, occupée à l’époque par les Anglais. Vente d’esclave en 1831 Loi du 30 Floréal an X Esclaves se rendant au travail Auteur : Françoise LEMAIRE

Départ des Forçats vers les bagnes coloniaux Depuis les Maisons Centrale de Caen, Renn es, Fontevrault, et Riom, les forçats étaient regroupés à la prison de La Rochelle, rue du Palais, pour un premier départ par bateau en destination de l’Ile de Ré. Dans l’actuel vieux port, ils embarquaient sur les bateaux. Ils restaient debout, entassés sur le pont, au milieu des tonneaux, des marchandises et des animaux agricoles. Les forçats patientaient une heure et demie pour rejoindre dans un premier temps la Flotte (Ile de Ré), puis ensuite la Citadelle de Saint-Martin-de-Ré. Une fois débarqués, les forçats étaient mis en rang, en colonnes par 4, encadrés par des gendarmes, des militaires et les tirailleurs Sénégalais, pour être enfermés plusieurs jours à la citadelle. « Après des heures de wagon cellulaire, une ou plusieurs mauvaises nuits à la Rochelle, une traversée sur des flots parfois agités, les hommes arrivaient abrutis de fatigue, restant plusieurs jours prostrés dans des dortoirs surpeuplés, allongés sur leur bas flanc. » (cf.

Com au carré – OUI : on fait ça en Guyane et on vous le raconte ! Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. 1 La Terre de la Grande Punition est le titre du livre de Michel PIERRE, paru aux éditions Ramsay, en (...) 1Les bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” 1, furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854. Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. Les bagnes avaient déjà une longue histoire. Les galères, tout d’abord, servirent comme moyens de punition des condamnés. Puis, avec le progrès de la marine à voile, on utilisa les détenus à différents travaux forcés, tout en continuant à les rassembler dans les ports, principalement Rochefort, Brest et Toulon. 2Les transports outre-mer des condamnés avaient commencé très tôt, dès le XVIe siècle : envoi de populations au Canada, en Louisiane ; il faut rappeler la sombre affaire de l’hécatombe de la population de Kourou en Guyane, au milieu du XVIIIe siècle. 18H 69 à 104 : dossiers des “déportés” communards,

j'ai visité les bagnes des iles du salut et l'histoire nous a été racontée çà devait etre indescriptible comme horreur,les cellules a ciel ouvert sans une once d'ombre dans lesquelles on ne pouvait meme pas s'allonger et enchainé au mur... by chantalb77 Dec 22

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