background preloader

Quand l'industrie de la viande dévore la planète, par Agnès Stienne (Les blogs du Diplo, 21 juin 2012)

Quand l'industrie de la viande dévore la planète, par Agnès Stienne (Les blogs du Diplo, 21 juin 2012)
Les projections démographiques moyennes de l’Organisation des Nations unies (ONU) montrent que la planète accueillera neuf milliards de personnes en 2050, date à laquelle la population mondiale commencera à se stabiliser. Un vent de panique souffle sur la planète, certains Etats agitant le spectre de la surpopulation… Y aura-t-il alors suffisamment de ressources et de nourriture pour tous alors que déjà, en 2011, plus d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim ? Depuis quelques années, les pays qui craignent une pénurie se sont lancés dans une course effrénée pour acquérir de nouvelles terres arables que se disputent les industries de l’agroalimentaire et des agrocarburants. Et une violente controverse oppose ceux qui veulent utiliser les produits agricoles pour faire tourner les moteurs à ceux qui préféreraient qu’on nourrisse les êtres humains. Nous sommes deux milliards à trop manger Pâturages entre meurtres et déforestation Exploitation hors sol, pollutions et famines Related:  ressources alimentaires

Un monde sans faim - L'Esprit Sorcier - Dossier #19 Retrouvez toutes nos vidéos sur la chaîne Youtube de l’Esprit Sorcier Suivez-nous sur Facebook et Twitter Soutenez-nous sur Tipeee ! Un dossier préparé parElodie Barakat, avec Marion Guillaumin Rédaction en chef Frédéric Courant Direction artistique et technique Pascal Léonard Direction de productionJoël Guillemet Assistante de réalisationAnaïs Van Ditzhuyzen Assistant de productionPatrick Berger Documentaliste Laurence Lebon Montage/Prise de vueTimothée Coignus VoixValérie GuerlainJean-Baptiste Puech MixagePascal Stevens Relation presseNathalie BôGraphisme et animations Christophe Pernoud – BROTHERMAN Productions Web design Olivier Hamon – VO Productions Antoine Chérel – ATALANTA Intégration Florent Chevallier Remerciements Jean-Michel Chardigny, Chargé de mission Protéines saines et durables, INRA Pr Patrick Tounian, Chef du service de Nutrition et gastroentérologie pédiatriques Hôpital Trousseau à Paris Loïc Bienassis, Historien de l’alimentation à IEHCA Dr U. Dr. Crédits images Ailleurs c’est comment ?

Opinion / Columns : Taking the poison out of our food I am not someone who usually goes shopping for vegetables or even other food stuff. My present professional requirements don’t allow me this luxury. But I remember when I was a child I would often accompany my mother or my aunt when they went shopping for vegetables, fruits and other food stuff. I remember being thoroughly bored during these trips. They would spend hours selecting vegetables, examining each fruit or vegetable with great interest, pointing out flaws and insisting on the best quality and the most fresh food, and constantly comparing the quality offered by different sellers. All this while my friends were waiting for me to join them for a game of cricket! We can test the freshness of a fruit by holding it, smelling it, giving it a soft squeeze, checking for bumps and spots and bruises. Why do we eat food? Green Revolution In the 1960s, India experienced what was called the Green Revolution. Plight of the farmer (Aamir Khan is an actor. The Amir Khan ColumnJuly 23, 2012

Manger moins de viande pour sauver la planète ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Manger moins de viande, c'est bon pour la planète. Impossible d'ignorer le message : la consommation de produits carnés a fait, à l'occasion du sommet de Copenhague sur le climat, l'objet d'attaques inédites. L'ancien Beatles Paul McCartney a ouvert les hostilités en appelant, début décembre, depuis la tribune du Parlement européen, à ne pas en consommer un jour par semaine. Plusieurs personnalités françaises, dont les politiques Corinne Lepage et Yves Cochet, l'écologiste Allain Bougrain-Dubourg et le botaniste Jean-Marie Pelt, ont observé à Copenhague une "grève de la viande". L'élevage est, de fait, responsable de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre, davantage que les transports, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La production de viande capte en outre des ressources considérables en terres et en eau. "Où ferons-nous pousser les céréales pour nourrir tous ces animaux ?

Trente ans après, l'Ethiopie souffre à nouveau de la sécheresse - rts.ch - Monde Après l'élan de solidarité des années 1980, les organisations d'aide manquent de moyens pour agir aujourd'hui en Ethiopie et elles critiquent l'indifférence de la communauté internationale qui est davantage préoccupée par d'autres crises humanitaires. >> Le point dans le 12h30 du 1er janvier 2016: Le 12h30 - Publié le 31 janvier 2016 Malgré tout, certains programmes d'aide fonctionnent bien dans ce pays. Le Programme alimentaire mondial a ainsi mis en place une aide alimentaire dans la Corne de l'Afrique, et notamment en Ethiopie. Dans la région du Tigré, un important système d'irrigation permettant de conserver l'eau de la saison des pluies et d'irriguer les cultures lors de la saison sèche a été construit et le résultat est impressionnant. >> Le reportage "Faire verdir le désert pour oublier la famine": Ceux qui ne mangeaient qu'une fois par jour font maintenant trois repas par jour Le Journal du matin - Publié le 13 juillet 2015 >> Le point sur l'aide suisse:

Toxin from GM crops found in human blood: Study : North, News Dinesh C. Sharma New Delhi, May 11, 2011 | UPDATED 19:06 IST Fresh doubts have arisen about the safety of genetically modified crops, with a new study reporting presence of Bt toxin, used widely in GM crops, in human blood for the first time. Genetically modified crops include genes extracted from bacteria to make them resistant to pest attacks. These genes make crops toxic to pests but are claimed to pose no danger to the environment and human health. Till now, scientists and multinational corporations promoting GM crops have maintained that Bt toxin poses no danger to human health as the protein breaks down in the human gut. Scientists from the University of Sherbrooke, Canada, have detected the insecticidal protein, Cry1Ab, circulating in the blood of pregnant as well as non-pregnant women. They have also detected the toxin in fetal blood, implying it could pass on to the next generation. None of them had worked or lived with a spouse working in contact with pesticides.

Bientôt, tous obligés d'être végétariens? On ne s’en rend pas compte, mais manger un steak revient à boire beaucoup d’eau. Ce n’est pas que les vaches soient de grandes assoiffées, mais les milliers de litres qui ont servi à produire la nourriture pour le bétail impactent considérablement «l’empreinte eau» de nos assiettes de carnivores. Selon les scientifiques du Stockholm international water institute (SIWI), nous allons devoir revoir la composition de nos repas en raison de la raréfaction des ressources en eau et de la croissance démographique mondiale d’ici à 2050, rapporte le Guardian. De 20% à 5% de viande dans l’assiette De 20% de nos assiettes, la part d’aliments carnés devrait être portée à 5% seulement si l’on veut que les deux milliards d’humains supplémentaires en 2050 aient aussi accès à la viande. Une nouvelle recette pour nourrir le monde Audrey Chauvet

Les éléments d’un drame humanitaire de grande ampleur sont réunis en Afrique de l’Est Editorial. Selon l’ONU, 20 millions de personnes ont aujourd’hui besoin d’une assistance alimentaire d’urgence dans sept pays. Editorial du « Monde ». Voilà des années qu’on n’avait pas vu revenir sa tête de gorgone émaciée. Elle a les traits de ces gosses au gros ventre et au corps squelettique. Il y a ces files d’attentes de malheureux en guenilles venus chercher une maigre ration alimentaire dans des camps de personnes déplacées. Il faut sonner l’état d’urgence, bien sûr. Mais tout de même, en situation extrême, comme aujourd’hui en Afrique de l’Est, les ressources devraient être faciles à dégager, même si la distribution de l’aide pose des problèmes spécifiques. Sécheresse et guerres Sept pays sont concernés : Djibouti, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan du Sud et, dans une moindre mesure, Tanzanie. En tout, 20 millions de personnes, selon l’ONU, ont aujourd’hui besoin d’une assistance alimentaire d’urgence en Afrique de l’Est. La sécheresse ne devrait surprendre personne.

BoP Innovation Center | blogAccess to Food and Improved Nutrition at the Base of the Pyramid | Improving food and nutrition security through better availability, accessibility, and utilization of food and food products is another complex challenge. It involves a sector where key activities – such as the production, distribution and consumption of food and the identification of food markets – are largely in the hands of private enterprises. Interventions by the private sector in the food value chain can increase the income of the actors in the chain by involving the Base of the Pyramid (BoP) as consumer, producer or entrepreneur. It can increase the availability of food products, make food products more affordable, or increase the quality of food in the BoP. In collaboration with the Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN) and supported by the Dutch Ministry of Foreign Affairs, we have identified five different business interventions for BoP ventures in a new publication. These interventions achieve social impact, financial sustainability and, potentially, scale:

[Article] Manger moins de viande , c'est bon pour la planète L’affaire se déroule dans les coulisses de la Commission européenne. Nous sommes en 2007. Voilà déjà 15 années que l’on interdit en Europe l’usage des farines animales pour l’alimentation des bœufs, des poissons, des poulets… Les industriels du secteur en ressentent durement les effets dans leurs comptes d’exploitation. Les professionnels de la filière "viande" ont trouvé deux nouveaux arguments pour convaincre les parlementaires et les fonctionnaires de Bruxelles de revenir sur cette interdiction : l'écologie et la situation économique des éleveurs. L'écologie d'abord : tous ces rebuts animaux impropres à la consommation que l'on vendait autrefois sous forme de farines doivent désormais être détruits. Les éleveurs ensuite : empêchés d'acheter des farines animales, ils commencent à dire qu’ils ne peuvent plus nourrir à peu de frais les poulets et les poissons d’élevage avec des produits exclusivement d’origine végétale. Petit à petit, le vautour fait son nid Une chèvre folle Sources :

Où les gens meurent-ils de faim? La réponse en carte | Les cartes week-end Un texte de Danielle BeaudoinAu Soudan du Sud, le gouvernement a déjà déclaré la famine dans plusieurs comtés de l’État d’Unity, dans le nord du pays. Médecins sans frontières confirme qu’il y a bel et bien des poches de famine à cet endroit. « On parle de l’État d’Unity, parce qu’on a recueilli des gens dans une situation nutritionnelle épouvantable, et il est certain que des gens sont morts de faim là-bas », constate Rony Brauman, directeur d’études à la fondation Médecins sans frontières (MSF) et directeur de l’Humanitarian and Conflict Response Institute, à l’Université de Manchester, en Angleterre. Selon les Nations unies, 100 000 Sud-Soudanais de l’État d’Unity subissent la famine, et près du tiers de la population a un besoin urgent d’aide alimentaire. La famine pourrait s’étendre si le conflit s’intensifie et si les travailleurs humanitaires n’ont pas accès aux zones touchées, prévient Fews Net, le système d'alerte qui surveille l'insécurité alimentaire.

Tribune: Inventer une agriculture «écologiquement intensive» On sent un peu partout sur le continent africain les frémissements du développement: urbanisation rapide, investissements étrangers, constitution d'une classe moyenne... Même si les situations locales sont très contrastées et la pauvreté encore massive, il semble bien que l'Afrique s'engage dans la voie du développement économique qu'ont connue d'autres économies émergentes. Avec en corolaire quelques questions importantes pour l'Afrique et pour le reste du monde à l'heure où «l’économie verte» est en débat à la Conférence mondiale Rio+20: quel sera l'avenir des paysanneries africaines et des zones rurales qui totalisent plus de 600 millions d'habitants? Sont-elles vouées à émigrer vers les villes, laissant progressivement la place à de grandes exploitations mécanisées? Cordonnier mal chaussé Ces paysanneries profondément enracinées dans leur histoire peuvent-elles inventer une forme de modernité en accord avec leur culture ? S'appuyer sur les communautés paysannes Une forêt en lambeaux

Nourrir le monde en cinq étapes (sans ravager la planète) : en tête Volume 6, Numéro 2 Par James Martin Tôt ou tard, notre mode alimentaire devra changer. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture estime que d’ici 2050, il faudra accroître la production alimentaire de 70 % pour nourrir la population mondiale. Le professeur de géographie Navin Ramankutty et son équipe internationale de chercheurs ont élaboré un plan en cinq points qui pourrait tout solutionner. Référence photographique: Carmen Jensen À l’automne 2011, la population mondiale a franchi la barre des sept milliards. « Nous avons besoin de ces données précises », dit M. En combinant les données satellitaires et les statistiques agricoles, les chercheurs ont réuni de l’information géospatiale sur la superficie et les rendements de 175 cultures dans le monde. Les solutions proposées ne sont pas nouvelles. Ces travaux ont été financés par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, la NASA et la Fondation sanitaire nationale internationale.

Soudan du Sud : un tiers de la population bientôt touché par la famine Environ un tiers de la population du Soudan du Sud, indépendant depuis juillet, va être touché par une "tempête de la faim", a averti jeudi 15 décembre le Programme alimentaire mondial (PAM). L'agence de l'ONU est en train d'augmenter ses opérations pour pouvoir venir en aide à 2,7 millions de personnes souffrant d'un manque de nourriture et affectées par les violences. Le directeur du PAM dans ce pays, Chris Nikoi, souligne que les prix de la nourriture ont doublé ou triplé dans certaines régions. "De mauvaises récoltes dues à des pluies irrégulières ont poussé les prix à des niveaux très élevés, une situation aggravée par des conflits, des perturbations dans le marché dues à la fermeture des frontières et un accroissement de la demande […] de la part de personnes déplacées", notamment, ajoute le PAM. Il a lancé un appel d'"urgence" pour réunir 92 millions de dollars afin de faire face à la crise au cours des quatre premiers mois de 2012.

Faim au Sahel: pourquoi rien ne change Après les crises alimentaires de 2005, de 2008 et de 2010, les prévisions étaient plus que pessimistes en 2012. Les ONG avaient pourtant lancé l'alerte dès la fin 2011. En vain. Et pourtant, on le sait, la région du Sahel est particulièrement fragile. Même en temps "normal", 300.000 enfants succombent des maladies liées à la malnutrition, selon l'Unicef. L'insécurité alimentaire est chronique et il suffit d'un rien pour que la zone replonge dans la crise. Pourquoi cette région, qui comprend le Burkina Faso, le Mali, le Tchad, la Mauritanie, le Sénégal et le Niger, est-elle si souvent victime de la faim? Un climat de moins en moins prévisible Sécheresse, inondation, sécheresse, inondation... En 2012, le manque de pluie a entraîné de mauvaises récoltes. Ce schéma se répète à chaque fois que les récoltes s'annoncent décevantes. Des conflits compliquent l'approvisionnement La zone est régulièrement en proie à des conflits armés qui déstabilisent l'approvisionnement de la nourriture.

Related: