Acteurs traditionnels vs pure players, qui domine l'eCommerce US ? par Michel de Guilhermier - Chronique e-Business L'arithmétique est impitoyable : la réalité est dure pour les marchands pure players aux Etats-Unis. Regarder les chiffres permet souvent de donner un éclairage lumineux… Sur les 100 1ers acteurs de l'eCommerce aux US (par le CA généré), qui représentent 77% du total (sur peut-être 500,000 eCommerçants), on ne compte que 17 pure players. Les acteurs traditionnels, retailers et VADistes dominent en fait très largement en nombre, au delà d'une proportion 80/20. Si l’on regarde le CA généré, la vue pourrait paraître différente car la part des pure players dans le Top 100 est de 34%, soit 2 fois plus que les 17% en nombre. La réalité est donc simple et duale, l’eCommerce US est archi dominé par les acteurs traditionnels et Amazon, point ! Ce constat reflète le fait qu'il est finalement extrêmement compliqué de percer en eCommerce quand on part de zéro, la percée d'Amazon et des Acteurs Traditionnels s’expliquant assez aisément :
Presse quotidienne d'information : chronique d'une mort annoncée ? 2. Internet : un révélateur des faiblesses de la presse quotidienne française La presse doit également faire face à la concurrence d'internet. Média global, gratuit, interactif, il a bouleversé le rapport des citoyens à l'information et révélé les faiblesses de la presse quotidienne française. a) Un impact économique certain sur la situation de la presse En termes économiques, les conséquences du développement d'internet sur la presse quotidienne payante mettent en jeux les mêmes mécanismes que ceux précédemment évoqués pour les quotidiens gratuits. S'agissant de la diffusion, le numérique a deux impacts principaux sur le secteur de la presse quotidienne. S'agissant des ressources publicitaires des titres français, on constate là encore un effet d'éviction marqué. Cet effet d'éviction devrait s'amplifier dans les années à venir dans la mesure où la part d'internet dans le total des dépenses de publicité reste relativement limitée dans notre pays. (1) L'absence de limites physiques
Le papier contre le numérique Pour certains, la cause est entendue : en changeant de support, nous avons perdu de notre capacité à nous plonger dans de longs textes. Un point de vue trop simpliste, comme en témoignent les analyses présentées dans ce texte. Nouveau support, nouvelle culture Lit-on de la même manière sur le support papier que sur le support électronique ? Il n’est pas sûr que ce texte parvienne à réconcilier les tenants de chaque position. « Google nous rend-il stupide ? « À chaque fois qu’apparaît un nouveau média, une nouvelle façon de distribuer le savoir et l’information, il se trouve quelqu’un pour crier à l’abêtissement des masses », attaque Luc Debraine dans Le Temps. Ces dernières années, j’ai eu la désagréable impression que quelqu’un, ou quelque chose, bricolait mon cerveau, en reconnectait les circuits neuronaux, reprogrammait ma mémoire. Nos références culturelles changent À en croire l’inventeur Daniel Hillis, ce n’est pas Google qui nous rend stupide. Le choc des cultures
Presse : le numérique prend le relais du papier Le Financial Times et le New York Times voient leurs abonnés aux éditions numériques dépasser les ventes de journaux imprimés. C'est un tournant pour la presse. Comme si le tabou de la gratuité sur le Web était en train de tomber, les abonnements aux éditions numériques de journaux anglo-saxons deviennent substantiels. Chez certains, les recettes générées par la vente de contenus commencent aussi à l'emporter sur les revenus publicitaires. Deux points d'inflexion qui risquent de remodeler le paysage de la presse en ligne. Le quotidien britannique Financial Times a déjà gagné sur ces deux tableaux. En 2012, leFinancial Times devrait aussi voir la part du chiffre d'affaires généré par les ventes de contenus l'emporter sur la publicité. Marge de progrès À l'instar du Financial Times, le quotidien américain The New York Times assiste lui aussi aux premières victoires du numérique sur le papier. » France Soir lâché par son actionnaire Pugachev
Audience de la Presse: étude ONE - ETUDE 51% des Français lisent au moins un quotidien. Dans l’univers presse quotidienne nationale, Le Parisien/Aujourd’hui en France est le titre rassemblant le plus de lecteurs (2 443 000), suivi de l’Equipe 2 199 000 lecteurs, Le Monde 1 961 000, Le Figaro 1 191 000, Libération 961 000, Les Echos 468 000, La Croix 397 000, et L’Humanité 281 000 lecteurs. Le Journal du Dimanche réunit 1 135 000 lecteurs. La stratégie d’ouverture de 20 nouvelles villes en 2011 propulse 20 Minutes en tête de l’univers de La presse quotidienne urbaine gratuite (PQUG) avec 4 280 000 de lecteurs. Dans l’univers de la PQR (presse quotidienne régionale) Ouest-France occupe la tête du classement avec 2 441 000 lecteurs, suivi de La Voix du Nord (1 141 000 lecteurs), et Sud-Ouest (1 083 000). 97% des Français lisent chaque mois au moins un journal ou un magazine, ce qui fait de la France un des pays les plus friands de presse au monde selon Audipresse. Selon Audipresse, 55% des femmes lisent au moins un féminin.
Internet tuera-t-il la presse ? La presse écrite a survécu à l’arrivée de la radio et de la télévision. Survivra-t-elle à Internet ? La crise de la presse quotidienne américaine réactive les scénarios catastrophe. La presse a son musée. Internet est-il en train de tuer la presse ? Série noire américaine La thèse d’une mort annoncée peut paraître excessive. Les faits, pour le moment, vont dans son sens. S’adapter ou mourir La crise de la presse occidentale est-elle conjoncturelle ou structurelle ? Partant d’un constat similaire, l’universitaire Robert G. Si les explications de la crise diffèrent, ces auteurs parviennent à la même conclusion. Internet, planche de salut ? Après avoir fait figure de fossoyeur, Internet peut-il constituer la planche de salut des journalistes ? Le sociologue Jean-Marie Charon, auteur d’une étude récente sur le journalisme en ligne, résume ainsi la situation : « Chacun est totalement suspendu – et le sait – à la capacité à faire émerger un modèle économique viable. (1) B. Ce risque existe.
La presse en ligne Dans le bouillonnement de l'Internet émerge une nouvelle forme de médias d'information : la presse en ligne. Titres de presse écrite, radios, télévisions ou éditeurs intervenant sur les différents supports numériques, des formes éditoriales dessinent leurs contours. Des rédactions, des organisations, des pratiques du journalisme s'expérimentent. Toutes vont à la rencontre de publics dont les usages tranchent avec ceux des moyens d'information traditionnels, en mêlant rôles du récepteur et du producteur de contenu. Page 1 à 2 Pages de début Page 9 à 24 I. Page 25 à 34 II. Page 35 à 46 III. Page 47 à 62 IV. Page 63 à 80 V. Page 81 à 102 VI. Page 103 à 116 VII. Page 117 à 120 Conclusion Page 121 à 128 Pages de fin Fiche technique Le Floch Patrick et Charon Jean-Marie, La presse en ligne, Paris, La Découverte « Repères », 2011, 128 pages.
"La presse est morte ! Vive la presse" - Retour sur une mort annoncée L'arrivée de la presse en ligne, l'entrée dans le marché de l'information des journaux gratuits, le développement des initiatives personnelles de publication, ont été ressentis comme autant d'attaques à la presse écrite traditionnelle. Mais qu'en est-il vraiment ? Comment et dans quelle mesure l'internet, le gratuit, et l'expression non-professionnelle ont-ils modifié l'environnement informationnel ? Quelques réponses pour « tuer » la « mort annoncée » de la presse. Voilà bientôt quelques années qu'on crie à la mort de la presse. La presse tuée par le gratuit ? Ces discours qui nous prédisaient la mort de la presse étaient ceux de la presse elle-même, offusquée qu'elle était qu'on puisse la sortir de son sommeil, elle qui avait tout donné pour la liberté de penser, la liberté de lire, la liberté d'être libre (la liberté d'être rachetée par Dassault, ça, elle n'en parlait pas). Mais voilà, comme toute bonne monarchie qui a un roi de secours, la presse a ses « plans B ».
L'industrie des média et de l'entertainment mise sur le mobile et les tablettes Pour les CEO des secteurs média et entertainment, la tablette est la technologie qui aura le plus grand impact sur leur secteur. Le cabinet Ernst & Young vient de publier une enquête relayée par eMarketer sur le comportement des décideurs mondiaux du secteur des médias et de l'entertainment vis-à-vis du social media. A la question de savoir quel rôle joue le social media pour ces directions d'entreprises, 84% des décideurs interrogés assurent qu'il a essentiellement pour but d'entrer en contact avec les clients (84%) alors que pour 69% d'entre eux, le social media est un levier pour construire de l'audience et pour 63%, il s'agit de construire sa marque. Enfin, Ernst & Young s'est intéressé aux vecteurs de croissance dans les contenus. En savoir plus sur Offremedia.com
La presse à l'ère numérique : comment ajouter de la valeur à l'information ? Alors que le nombre de Français déclarant lire tous les jours un quotidien payant diminue régulièrement : de 43 % en 1989, à 36 % en 1997, il est passé à 29 % en 2008, le nombre de lecteur en ligne ne cessent lui d’augmenter. Ainsi, chaque jour, près de 6,6 millions d’internautes se connectent en France pour consulter les informations sur des sites d’actualité. Le formidable essor d’Internet a en effet créé une très grande facilité de diffusion de l’information que les internautes ont pris l’habitude de consommer de façon gratuite. L’étude du Centre d’analyse stratégique fait apparaître que la situation de la presse française est préoccupante, sans être aussi problématique qu’au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Les raisons de cette crise sont bien connues, mais on peine à dégager les moyens d’y remédier. Tournant le dos au modèle du “tout gratuit” envisagé à l’origine, les sites des journaux font désormais payer une partie croissante de leur contenu. 1.