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"La fille de la photo" sort du cliché

"La fille de la photo" sort du cliché
M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Annick Cojean A QUOI TIENT LA FORCE D'UNE PHOTO ? A sa grâce, son magnétisme, son pouvoir d'interpellation ? D'où vient que, dans un déluge d'images, il en est une qui accroche le regard, imprime l'imaginaire et marque à jamais les mémoires ? Et comment expliquer qu'après avoir fait irruption dans nos vies son personnage central continue de nous hanter, qu'il devient familier et qu'on se l'approprie, qu'on se montre exigeant, qu'on souhaite entendre sa voix, donner à la photo une suite, une histoire, un destin ? Il nous a dérangés, fascinés, bouleversés ? Dans un hôtel de Toronto où elle s'apprête, ce 8 juin, à recevoir ses amis, la jeune femme, désormais canadienne, éternellement sourit. "J'ai longtemps voulu fuir cette petite fille plongée dans le chaos de la guerre du Vietnam. Alors, du quarantième anniversaire de la photo prise dans son village de Trang Bang, au Sud-Vietnam, le 8 juin 1972, elle a voulu faire un hymne à la vie. Related:  Guerre du Vietnam

La photographie engagée La photographie engagée Champ et contre-champ (documents 1 et 2) Les deux photographies sont prises à quelques secondes d’intervalle par deux photo-reporters présents lors de la guerre du Vietnam : Nick Ut et David Burnett.La première photographie est très connue, on peut même dire qu’elle a une valeur iconique ; ceux qui l’observent y reconnaissent une dénonciation de la guerre du Vietnam. Le photographe-reporter : un témoin des conflits Il est important de connaître le contexte qui entoure les photographies de reportages pour éviter un contre-sens quant à l’interprétation de l’événement. La question du voyeurisme Le photographe est un témoin de son temps. Le photographe expose un point de vue, nécessairement subjectif, le sien. Pour aller plus loin :

Contre la guerre du Vietnam | Clichés de Manifs Par Thalie Laboda Avril 2009 Ces dernières semaines, la vie universitaire a été profondément bouleversée par les grèves des professeurs et les blocages des étudiants. La contestation au sein de l’éducation n’est aujourd’hui plus surprenante. Nous connaissons régulièrement des manifestations de revendications, une confrontation entre le mouvement contestataire de la jeunesse et les orientations du gouvernement. Sur l’abondance d’image de très bonnes qualités qui s’offraient à moi, j’ai décidé de porter mon regard sur celles qui m’interpelaient le plus. En se penchant sur une époque révolue, il est intéressant de réfléchir et de s’informer sur les pratiques des photographes. De savoir de quelles manières les photos de cette période montrent-elles ce qui se passe à l’intérieur du pays quand on sait que c’était à l’extérieur, à l’autre bout du monde, que les militaires, combattent. I/ Militaires contre civils En 1967, l’opposition grandit et les émeutes urbaines ravagent les Etats-Unis.

Jalons Pour l'histoire du temps présent Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 17 févr. 1965 | Date d'évènement : 07 févr. 1965 Contexte historique Au petit matin du 7 février 1965, les soldats viêt-cong tirent des obus de mortier contre les soldats américains installés dans le camp Holloway : huit soldats sont tués et une centaine sont blessés, tandis que de nombreux hélicoptères sont détruits. Dans les deux jours qui suivent, le détachement de soldats viêt-cong est repéré et des raids aériens sont déclenchés pour les anéantir : c'est un tournant majeur dans la politique américaine. Cette semaine de février 1965 constitue donc une inflexion de la politique menée par le président Johnson, réélu à la fin de l'année 1964 en ayant fait une campagne électorale pendant laquelle il a promis de ne pas accroître l'intervention américaine. Éclairage média Il n'y a donc pas de parallélisme dans la présentation du conflit, malgré la chute du document qui insiste sur la nécessité du dialogue.

Timeline - La guerre froide : la guerre du Viêt Nam Auteur : Ed Kienholz Pour présenter ce tableau, il suffit de reproduire la réponse de Kienholz à une critique parue dans Artforum durant l'été 1969: "Je tiens à préciser avant tout que je ne veux nullement insulter ce pays - l'Amérique - car je l'aime, je pense, autant que vous. J'ai cependant le droit de vouloir le changer, et à ma façon. Ma méthode - celle de tout artiste - est un système de mises au point et de points de vue. Pour ce qui est de cette oeuvre, elle se lit comme un livre: de gauche à droite. La section suivante, "travail habituel", se compose de tables et d'un vrai distributeur automatique de vrais "cokes".

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