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Photographies du génocide Arménien de 1915

Photographies du génocide Arménien de 1915

Photographier la Grande Guerre Au moment où éclate la Première Guerre mondiale, la photographie est encore considérée comme le meilleur moyen de s'approcher de la réalité. On parle d'objectivité irréfutable et, à ce titre, on estime que l'image instantanée est parfaitement adaptée pour rendre compte du nouveau conflit moderne. Ainsi, pendant toute sa durée, un nombre incalculable de clichés sont pris, à l'aide d'appareils de formats divers, par des photographes professionnels ou de simples amateurs, en l'occurrence des soldats partis avec leur propre matériel. Toutefois, parmi les différents sujets traités, les photographies représentant des scènes de bataille sont extrêmement rares et souvent incomplètes ou imparfaites. La charge d’une section de Zouaves sur le plateau de Touvent. La première vague a été publiée le 19 juin 1915, dans la revue l’Illustration. Le second cliché a été publié le 15 mai 1915 dans l'Illustration. Quant au second, plusieurs remarques s'imposent. Auteur : Laurent VÉRAY

L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916) - Encyclopédie des violences de masse Introduction Parmi les innombrables violences observées durant la Première Guerre mondiale, l’extermination des Arméniens constitue l’épisode le plus sanglant touchant des populations civiles : environ un million cinq cent mille personnes perdent la vie en 1915-1916, victimes du régime jeune-turc (Cf. infra, « Le bilan des violences de masse »). Le contexte de guerre — la Turquie entre dans le conflit aux côtés de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie — crée les conditions propices à un tel déchaînement de violence et permet de légitimer des mesures inconcevables en temps de paix. Fortement influencé par une Europe travaillée par des mouvements nationalistes extrêmes, mais encore dominée par des gouvernements libéraux, le Comité jeune-turc a été le premier parti nationaliste à accéder au pouvoir, à concevoir et à exécuter un programme d’extermination contre une partie de sa propre population préalablement exclue du corps social comme « ennemi intérieur ».

La Grande Guerre en photographies Ce site vous propose une découverte interactive en ligne originale de photographies de la Première Guerre Mondiale. Il se compose de deux modules : Le Miroir (publication hebdomadaire patriotique), Revue photographique des numéros numérisés du journal (août 1914 – décembre 1919) et Les yeux de la guerre, vues stéréoscopiques accessibles en 3D. Pour Le Miroir, une grande partie des numéros ont été intégralement numérisés. On peut accéder au contenu par numéro et de manière chronologique. Le second module présente un ensemble d' images stéréoscopiques organisées en différentes thématiques (renseigner, vivre dans les tranchées...). Ce projet est le fruit de la collaboration de plusieurs acteurs : Nicéphore Cité, On-Situ et le musée Nicéphore Niépce avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication français. Illustration : Shutterstock, Joe Gough, Mémorial de guerre Niveau : Secondaire

L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916) - Encyclopédie des violences de masse La prise de décision d’exterminer les Arméniens et le mode opératoire La décision d’exterminer les Arméniens a été prise entre le 20 et 25 mars 1915, au cours de plusieurs réunions du Comité central jeune-turc qui a siégé immédiatement après le retour d’Erzerum vers la capitale d’un de ses membres les plus éminents, le Dr Bahaeddin Sakir. D’après les mémoires de certains des neuf membres du Comité, trois d’entre eux étaient favorables à la déportation, mais pas à l’extermination de la population arménienne (point relevé par Huseyin Cahit [Yalçin], Siyasal Anılar [Souvenirs politiques], Istanbul 1976, et Mithat Sükrü [Bleda], Imperatorlugun Çöküsü [La chute de l’Empire], Istanbul 1979, 56-59:Astourian, 1990:140-141). Le quartier général de l’Organisation spéciale était basé au siège du CUP, rue Nur el-Osmaniye, à Istanbul. Les procès intentés contre les criminels jeunes-turcs en 1919 ont clairement démontré le lien organique existant entre le parti et l’O.S.

L'évolution de la condition féminine pendant la 1ère guerre mondiale L'évolution de la condition féminine pendant la 1ère guerre mondiale Au cours de la 1ère guerre mondiale, les femmes furent mobilisées pour l'économie de guerre et pour relancer le moral des troupes au front. Cependant, c'est seulement quand l'opinion publique se rend compte que la guerre est totale que l'on fait appel au travail féminin. Leur mobilisation fut essentielle et toucha toutes les catégories sociales, des agricultrices aux citadines, en passant par les infirmières et les marraines de guerre. Nous nous demanderons en quoi cette période a constituer un tournant dans la vie des femmes. Les femmes participent activement à l'effort de guerre 1- La mobilisation paysanne : une priorité en 1914 La mobilisation des paysannes se fit grâce à l'appel de Viviani le 7 août 1914 : « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 2 -La mobilisation dans l'industrie : une nécessité pour vaincre Femmes dans une usine d'armement 4- Changements de comportements Sommaire

Génocide des Arméniens : déportation et massacres Les ressources Au printemps 1915, la population arménienne de l'Empire ottoman est victime d'arrestations massives, de déportations et de massacres. le bilan: près de 1,3 millions de morts. Cliquez sur les éléments de la légende pour les faire apparaître sur la carte (version image). Après la défaite de Sarikamich contre les Russes, le gouvernement jeune-turc s'attaque aux Arméniens de l'Empire, et en premier lieu à ceux des provinces orientales, morceau de l'Arménie historique où se trouve la majorité d'entre eux. Dans ces six vilayets, les hommes sont massacrés, les femmes, les enfants et les personnes âgées sont mis en marche vers des zones de relégation situées à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux, dans le désert mésopotamien.

Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la première guerre mondiale - Les femmes et la 1ère guerre mondiale par Jocelyne et Jean-Pierre Husson Pendant la 1ère guerre mondiale la contribution des femmes à l'effort de guerre a revêtu des formes multiples : - courage des femmes d'agriculteurs qui, dans une France encore à dominante rurale et agricole, ont dû assumer à partir de l'été 1914 les durs travaux des champs ; - dévouement des infirmières qui ont soigné les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence ; - compassion des « marraines de guerre » qui écrivaient et envoyaient des colis aux soldats du front, rendaient visite aux blessés dans les hopitaux ; - courage aussi des femmes des villes qui ont dû pallier le manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs d'activités, distribuant le courrier, conduisant les tramways, travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d'armement. 1/ L'appel aux Françaises de Viviani « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 14-18. 2/ Les « munitionnettes » Elles ne sont pas toutes à Biarritz ou à Deauville. in J.

La mobilisation des femmes dans l'économie et au service de l'effort de guerre Guerre totale, la Première Guerre mondiale a fortement impliqué les populations civiles, mobilisées au service de l'effort de guerre. A l'arrière, les femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. En réalité, le taux d'activité féminin était déjà important au début du siècle (en 1906 le travail féminin représentait 37 % de la population active) et les femmes jouèrent un rôle essentiel lors des première et seconde révolutions industrielles. Cette expérience de la guerre a-t-elle permis une certaine émancipation des femmes?

La violence de guerre dans l’art  La violence de guerre dans la bande dessinée : Tardi L’auteur de la bande dessinée est Tardi, le père d’Adèle Blanc-Sec et de Nestor Burma. Il est présenté comme l’une des figures essentielles de la bande dessinée française. Il a une influence majeure pour bon nombre de dessinateurs. Il est né à Valence en 1946. Il est parti étudier à Lyon avant d’aller à Paris. Page de couverture : On voit qu’il y a deux cadavres de soldats, un français et un allemand. Page 1 : Le récit commence en octobre 1917. Page 2 : Les calibres représentés sont de plus en plus gros dans chaque vignette et la puissance augmente. Page 3 : Les soldats représentés sur cette planche sont tous morts. Conclusion : Selon Tardi, la guerre est une chose très mauvaise pour les hommes.

Quelle était la vie quotidienne en France en 1914 ? Il y a un siècle, la France avait un visage tout autre. Un habitant sur deux travaille dans les champs (3% aujourd'hui), mais cela ne garantit pas l'opulence. Avant la guerre déjà, l'exode rural a commencé, les jeunes hommes partent tenter leur chance dans les grandes villes, dans les usines, tandis que les femmes travaillent, déjà, souvent dans la maison des plus riches, à leur service. L'essor industriel est en marche. On compte cinq millions d'ouvriers. Le repos dominical est tout juste acquis, la décision remonte à 1906. Ici, Slate s'est amusé à faire une revue de presse des voeux du nouvel an en 1914. Dans le reportage qui suit, dautres repères et souvenirs de 1914 avant la guerre... Et si vous voulez continuer cette exploration temporelle, allez par ici pour découvrir des photos de Paris du tout début XXème sicle en couleurs... © Tuxboard

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