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Humanités pour le post-humain - Yves Michaud

Humanités pour le post-humain - Yves Michaud
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Jusqu’où le progrès peut-il « améliorer » l’Homme ? Aujourd'hui 05:05 par Sylvie Montaron , actualisé à 07:32 Vu 1220 fois Améliorer ses performances est un désir vieux comme l’humanité, qui n’a de cesse d’utiliser le progrès scientifique à cette fin. Comme l’illustre le dopage. L’homme bionique existe Mais qu’en sera-t-il demain ? Mais l’esprit transhumaniste est aussi implanté dans l’administration américaine qui a publié en 2002 un rapport envisageant l’amélioration des capacités de l’être humain comme un « but légitime » de la recherche. Le robot et l’émotion Dans sa Galerie lyonnaise H + où il expose des portraits (d’humains) réalisés par des robots, Olivier Nérot voit plutôt les choses évoluer façon « 2001, Odyssée de l’Espace » : on aura toujours la possibilité de débrancher la machine devenue diabolique… mais qui « ne pense pas ce qu’elle dit ». Des frissons, on en éprouve aussi à la lecture du rapport « Éthique de la recherche en robotique » (1) expliquant que « le robot peut jouer sur l’émotion de manière inédite ».

"Bienvenue à Gattaca" : cette fois, nous y voilà On vous en parlait déjà cet été, dans notre dossier sur le transhumanisme. A savoir que dans le futur, l'on pourra peut-être "fabriquer" un enfant via un utérus artificiel, avec la couleur des yeux ou d'autres caractéristiques physiques au choix. Comme dans le film "Bienvenue à Gattaca", une façon de "donner le meilleur départ à son enfant". Avec tous les risques que cela comporte, eugénisme, etc. Ce n'est pas que de la science fiction, loin de là. Aux Etats-Unis, la société 23andMe a réussi à faire breveter, en septembre, une méthode de sélection génétique, en cas de procréation médicalement assistée. Basée sur des calculs génétiques par ordinateur, la technique brevetée permet aux parents passant par la fécondation in vitro (Fiv) et le don de gamètes, de choisir les donneurs de sperme ou d'ovules, afin de pouvoir "produire" un bébé ressemblant aux caractéristiques souhaitées par le couple. "Discutable sur le plan éthique" Pour l'instant, il ne s'agit que d'un brevet.

Transhumanisme : technologie d'avenir, débat d'aujourd'hui Transhumanisme, acte IV. Cette semaine, la parole est aux experts : David Latapie et Didier Coeurnelle, de l'Association Française Transhumaniste ; Rémi Sussan, journaliste à Internet Actu ; et Jean-Michel Besnier, philosophe, auteur de "Demain, les posthumains". Tous sont passés derrière notre micro pour nous donner leur avis sur notre avenir, aux couleurs de l'augmentation. Le transhumanisme, une chance de dépasser "la tyrannie de la naissance", d'aller "plus loin", d'être "plus libre", indique David Latapie. "En vivant plus longtemps, on se sentira plus heureux", remarque Didier Coeurnelle. Doit-on avoir peur, ou au contraire porter tous nos espoirs dans les améliorations ? Rendez-vous la semaine prochaine pour le dernier épisode de cette série sur le transhumanisme, qui vous proposera deux scénarios pour notre avenir : le bon et le mauvais. A lire aussi (et pour s'y retrouver) : 1/ Transhumanisme : en route vers l'Homme augmenté 2/ Transhumanisme : aujourd’hui, l’Homme réparé

Chapitre 2. L’AVÈNEMENT DES TECHNOPROPHÈTES • Superman ou l’homme de demain Pour expliquer ce qu’est le transhumanisme, le spécialiste Kyle Munkittrick prend pour modèles quatre célèbres superhéros. Quand je dis aux gens que j’étudie le transhumanisme, j’obtiens trois types de réponses : “Comment ?”, “Ouah” et “Est-ce que c’est comme le posthumanisme ?” Les posthumains critiques. Les posthumains transcendants. Les transhumains. Bien qu’elle donne une bonne idée du problème en question, cette réponse entraîne des perceptions erronées puisqu’elle déclenche inévitablement des réactions comme : “Oh non, le clonage ! Dès lors qui sont les meilleurs représentants de la transhumanité ? Si Spider-Man est le représentant de la transhumanité biologique, alors Iron Man est incontestablement le représentant de la transhumanité ­technologique. Tous ces hommes restent quand même fonciè­rement humains. Superman, en revanche, l’est. Note : * Directeur du programme “Envisioning the Future” (Imaginer le futur) de l’Institute for Ethics and Emerging Technologies

2045 Avatar – 32 ans pour devenir immortel On dirait que l'idée folle de Ken Hayworth qui souhaite transférer son cerveau dans un ordinateur pour devenir immortel, a fait son chemin. Dmitry Itskov est un milliardaire russe de 32 ans qui a lancé le projet "2045" dont l'objectif consiste a transférer son esprit dans un corps holographique. Comme son nom l'indique, la date finale qu'il vise pour la réalisation de ce projet est 2045. En hommage au film de James Cameron, Dmitry a d'ailleurs choisi d'appeler les réceptacles du cerveau humain, les avatars. Est-il excentrique ? Est-il visionnaire ? Durant les 32 ans qui reste, Dmitry a déjà tout prévu sur sa roadmap : 2020 : Un avatar (robot) copie conforme du corps humain sera pilotable via une interface neuronale directe.2025 : Un avatar dans lequel sera transféré un cerveau humain2035 : Un avatar avec un cerveau artificiel dans lequel sera placé une conscience humaine.2045 : Un avatar holographique Honnêtement, je suis mitigé... Le vrai challenge, c'est le transfert de conscience.

Transhumanisme H+, un symbole du transhumanisme. Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer la condition humaine notamment par l'augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains. Les transhumanistes considèrent certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subis comme indésirables. Le transhumanisme partage de nombreux éléments avec l'humanisme, y compris le respect de la raison et de la science, une volonté de progresser et une valorisation de l'existence humaine (ou transhumaine). Il en diffère cependant par la reconnaissance et l'anticipation des changements radicaux que pourraient entraîner les techniques émergentes[1]. Le mouvement transhumaniste se préoccupe des dangers comme des avantages que présentent de telles évolutions[2]. Histoire[modifier | modifier le code] Cet article a besoin d'un nouveau plan(mai 2016).

Le transhumanisme, un état contre nature : tour d’horizon des pensées du transhumanisme (2/2) sur Theoria Nous avons vu la semaine dernière que le transhumanisme bouleversait notre rapport à l’homme et réanimait les éternelles questions sur son orgueil. La première partie de notre réflexion sur les pensées du transhumanisme s’est articulée autour de deux rubriques : « Qu’est-ce qu’un transhumain ? » et « Mais pour qui l’homme se prend-il ? ». Nous reprenons dès à présent notre tour d’horizon en commençant par la fin du règne de l’homme tel qu’il a été défini par les Lumières. Les partisans d’une humanité naturelle ne considèrent pas comme des arguments valables ceux qui font du transhumanisme le résultat d’une évolution naturelle de l’espèce ou qui lui reconnaissent d’appartenir au vaste ensemble des créations humaines. Selon Isabelle Stengers, l’homme contemporain est lourd d’une « fatigue d’être soi »[1], il a ce que Günther Anders appelle le « décalage prométhéen » qui sépare l’homme de ses produits, qui le transforme en un ensemble de fragments disparates, coopérants mais désunis.

Le transhumanisme, un état contre nature : Tour d’horizon des pensées du transhumanisme (1/2) sur Theoria « Parlerons-nous un jour des hommes comme d’une espèce disparue ? »[1] Les robots prendront-ils le pas sur les humains ? Les technologies qui servent à donner aux robots des capacités mémorielles supérieures à celles des humains auront-elles pour conséquence d’assujettir l’homme ? Si l’homme incorpore des nanotechnologies, contribue-t-il à sa propre destruction ? Deviendrons-nous des humains domestiques dans une société de robots ? Sous toutes ces questions se cachent la crainte farouche de la disparition de l’homme, l’anticipation désagréable de son déclassement dans la hiérarchie des valeurs qui n’est plus cet anthropocentrisme hérité des philosophies cartésienne et kantienne au fondement de nos sociétés. Dans ce tour d’horizon des pensées du transhumanisme, nous verrons que les penseurs se sont confrontés à des questions majeures, à commencer par la définition du posthumain et du transhumain. Qu’est-ce qu’un transhumain ? « Transhumain » est un terme plus compliqué qu’il n’y paraît.

Stephen Hawking: 'Transcendence looks at the implications of artificial intelligence - but are we taking AI seriously enough?' - Science - News Artificial-intelligence (AI) research is now progressing rapidly. Recent landmarks such as self-driving cars, a computer winning at Jeopardy! and the digital personal assistants Siri, Google Now and Cortana are merely symptoms of an IT arms race fuelled by unprecedented investments and building on an increasingly mature theoretical foundation. Such achievements will probably pale against what the coming decades will bring. The potential benefits are huge; everything that civilisation has to offer is a product of human intelligence; we cannot predict what we might achieve when this intelligence is magnified by the tools that AI may provide, but the eradication of war, disease, and poverty would be high on anyone's list. Loading gallery In pictures: Landmarks in AI development 1 of 4 Unfortunately, it might also be the last, unless we learn how to avoid the risks. Johnny Depp plays a scientist who is shot by Luddites in 'Transcendence' (Alcon)

Ray Kurzweil, l'ingénieur Google qui veut faire reculer la mort Cyber En 2012, le géant californien Google a engagé comme ingénieur en chef Ray Kurzweil, cerveau en matière d’intelligence artificielle. Connu comme promoteur du transhumanisme, il est le pape de la "singularité". "La base scientifique n’est pas avérée. Université de la Singularité Quoi qu’il en soit, Google parraine l’Université de la Singularité, que dirige Kurzweil et qui travaille sur les NBIC, technologies chères aux transhumanistes. "Google est un attracteur pour les scientifiques transhumanistes brillants, juge le Dr Alexandre.

Homo technicus: un futur hallucinant! Les convergences entre le monde biologique et technologique vont rendre possible un nouvel âge, celui de l'hybride homo technicus. Après le débat sur la mort médicalement assistée, se profile celui de la vie "médicalement" augmentée. Jusque-là, la recherche biomédicale a été aisément justifiée par une finalité de traitement, dans le sens d'une amélioration ou d'une normalisation. En neurologie par exemple, la technologie permet d'améliorer les symptômes de la maladie de Parkinson par des impulsions électriques intracérébrales, de retrouver l'audition au travers d'implants cochléaires - une neuro-prothèse - reliés au cerveau, ou de traiter des dépressions graves par des ondes magnétiques trans-crâniennes. Les prouesses de la recherche fondamentale Dans les laboratoires, la recherche fondamentale fait encore plus de prouesses. Mais la réelle révolution est l'algorithme auto-apprenant, et les ordinateurs neuromorphiques, donnant «naissance» à une vraie intelligence artificielle.

Le transhumanisme: ce qui est possible n’est pas toujours souhaitable | Humanités numériques Sommaire Qu’est que le transhumanisme ? Passage de l’homme au posthumain. État de l’art : aujourd’hui ou en est on ? Qui sont les acteurs du transhumanisme? Innovation très controversée : extrait des arguments des partis Qu’est ce que le transhumanisme ? Dans cette partie je m’attacherais à définir la notion de transhumanisme pour pouvoir ensuite m’intéresser aux problématiques liées à l’intégration du numérique dans le corps humain. « Le transhumanisme est une classe de philosophies ayant pour but de nous guider vers une condition posthumaine. Les transhumanistes s’engagent dans des approches interdisciplinaires pour comprendre et évaluer les possibilités de dépasser les limitations biologiques. Il existe plusieurs sous catégories de courant de pensées dans le transhumanisme. (Schéma de Marc Roux, président de l’association française de transhumanisme, Passage de l’homme au post humain. Sources:

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