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Fiches mémo : pour apprendre (méthodologie)

Fiches mémo : pour apprendre (méthodologie)
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Comment apprendre efficacement ? Les méthodes qui ne fonctionnent pas... ou pas toujours ! Le système éducatif français est encore beaucoup tourné vers l’apprentissage de sujets spécifiques, par exemple les tables de multiplication, la conjugaison, ou encore les intégrales. Cependant, si emmagasiner des connaissances peut être important, apprendre à apprendre est l’est encore plus. Ainsi, des chercheurs en psychologie cognitive ont évalué des méthodes d’apprentissage, telles que la relecture des notes prises, la confection de résumés, l’auto-évaluation. Leurs conclusions sont édifiantes, mais malheureusement n’ont pas encore franchi les portes de notre système éducatif…Qu’est-ce qu’une bonne méthode d’apprentissage ?Une méthode qui est rapide et efficace pour retenir les éléments à long terme ! Pour suivre les autres épisodes de la synthèse de ces recherches sous forme de mind maps, inscrivez-vous à nos actualités, en renseignant votre email.Source : Cerveau & Psycho n°60 de novembre-décembre 2013 Les articles suivants sont aussi en lien avec ce sujet :

Développer l'attention et la Concentration Descriptif : Proposer aux élèves, tout au long de l'année, des activités simples, ne nécessitant pas de déplacements, dans le but de recentrer l'attention : • par un moment de chant, • par des activités de rythme • en se dégourdissant les jambes (se promener dans la classe quelques minutes) • par des exercices de gymnastique, tout en restant en place, à leur table : rectification de la posture, redressement de la colonne vertébrale, étirement, mouvement de doigts. • par des exercices respiratoires : ouvrir d'abord les fenêtres. Respirer lentement, bouche fermée, pendant cinq secondes, retenir l'air deux secondes dans les poumons, puis expirer lentement, par la bouche, pendant cinq secondes ; garder les poumons vides deux secondes encore avant de reprendre une inspiration, longue de huit secondes. • Faire des séquences courtes. • Proscrire les explications orales, souvent trop longues, mais montrer des documents, des images, utiliser le tableau, faire manipuler les élèves.

Les émotions favorisent l’apprentissage Texte adapté de Même les émotions négatives aident à l’apprentissage publié sur le site de l’Université de Montréal le 17 janvier 2011Le chercheur Claude Frasson de l’Université de Montréal s’intéresse aux effets des émotions sur la mémoire. Par ses travaux, il cherche à concevoir des systèmes tutoriels intelligents qui intègrent la dimension émotionnelle de l’apprentissage. « Pour le chercheur, si les émotions sont la clé qui donne accès à la mémoire, c’est aussi dire qu’elles sont essentielles à l’apprentissage. On ne peut apprendre sans émotions, qu’elles soient positives ou négatives, affirme-t-il. Dans le cadre de sa recherche de maitrise, Ramla Ghali sous la direction de Frasson, a voulu connaitre les émotions les plus susceptibles de favoriser l’apprentissage. Selon que les enfants sont délicats ou agressifs, les stratégies d’apprentissage ne doivent pas être les mêmes. Dernière modification : 11 août 2021.

Apprendre Vite et Bien | Lecture Rapide, Mémoire et Mind Map pour Apprendre Vite et Bien | Apprendre Vite et Bien Mémorisation : trouver sa stratégie Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois Il faut souvent apprendre plusieurs fois pour mémoriser vraiment Il n'y a pas de secret : pour bien mémoriser, il faut relire et réviser plusieurs fois le même cours et la même leçon. C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage. Vous le savez sans doute déjà : il est conseillé de relire une première fois un cours ou une leçon, le jour ou le soir même. Pour apprendre, il faut se représenter mentalement ce qu'on découvre Comment se représenter ce que l'on étudie ? Mais comment apprendre ? Les différentes stratégies pour évoquer et retenir les connaissances Certains retiennent grâce aux images ou aux représentions visuelles. Relisez votre cours lentement. Si vous êtes auditif et verbal, récitez vos cours à haute voix. Il se peut que ce qui vous revienne soit plutôt la voix de l'enseignant, un son, une musique, le récit d'une histoire, d'une anecdote citée dans le cours.

Etudiez efficacement : réactivez votre mémoire Troisième étape de notre méthode pour étudier efficacement : la réactivation. La mémoire a besoin de répétition. Mais pas seulement. Lire et relire ses notes ou ses manuels ne suffit pas. Après la « mise en projet » et « la prise de contact avec le cours« , voici la troisième étape de notre méthode pour étudier efficacement : la réactivation. Retenir et restituer sont deux activités cérébrales différentes. Dans cette 3e étape de notre parcours, nous allons surtout nous attacher à la première notion : retenir. (Cliquez sur la mindmap pour l’agrandir ou téléchargez-la gratuitement sur Biggerplate). 1. a) Prendre des notes rapides et efficaces Prendre des notes sous forme de mindmapping est une excellente façon de réactiver votre mémoire. Oubliez le surlignage qui n’apporte rien en terme de rétention : vous retenez moins de 1 % des éléments soulignés après une semaine… Aidez-vous plutôt des index et des tables de matières. b) Réactivez votre mémoire de manière régulière 2. a) Les jeux-cadres 3.

Quel support pour un apprentissage efficace ? Quel est le meilleur support média pour la mémoire et donc pour un apprentissage efficace ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’image et la télévision ne sont pas d’aussi bons supports que cela. Les Texte et illustrations : de l’ours Ruppert à la carte de géographie Dans notre expérience (7 portes), le manuel illustré ne donne pas de meilleurs résultats que le texte seul (lecture) probablement parce que beaucoup de documentaires étaient abstraits (par exemple, poussée d’Archimède). Ainsi, dans la remarquable synthèse de 155 études réalisées par Howard Levie et Richard Lentz, de l’université d’Indiana, les illustrations sont efficaces seulement si elles sont pertinentes par rapport au texte. Les résultats montrent que dans la plupart des études les illustrations sont efficaces. Prenons quelques exemples et quelques cas extrêmes. Les schémas, diagrammes, organigrammes… « Un schéma vaut mieux qu’un long discours » ! Lire la 2ème partie du dossier Texte et extrait : Alain LIEURY

Les politiques de distraction selon John Hattie Devant l’intérêt grandissant du monde de l’éducation envers les travaux de John Hattie, le RIRE vous propose quelques articles qui traduisent de façon synthétisée certains documents (disponibles gratuitement) produits par le chercheur. Aujourd’hui, nous vous présentons quelques critiques que Hattie adresse au système d’éducation en général, par l’intermédiaire de ce qu’il nomme les « politiques de distraction » en éducation. John Hattie est un chercheur australien qui s’est spécialisé dans les sciences de l’éducation. Il a obtenu une renommée internationale pour son travail original sur une base de données regroupant de près de 800 méta-analyses. En s’appuyant sur les résultats de sa précédente méta-analyse, Hattie revient sur le constat suivant : il y a une grande variabilité de la qualité de l’enseignement prodigué selon les enseignants. À la suite de ses recherches, Hattie a regroupé les distractions les plus courantes dans le monde de l’éducation en 5 catégories. Référence

« Etre un “digital native” ne rend pas meilleur pour prendre des notes » Face à l’utilisation des ordinateurs en cours, André Tricot, professeur de psychologie à l’université de Toulouse et formateur à l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation Toulouse Midi-Pyrénées, rappelle que l’attention reste la principale ressource pour apprendre. LE MONDE | 18.09.2018 à 10h58 • Mis à jour le 18.09.2018 à 11h24 | Propos recueillis par Marine Miller Cela dépend des tâches auxquelles les étudiants assignent l’ordinateur. On peut imaginer que tel logiciel dans tel apprentissage pourra présenter une plus-value importante. « Avec le clavier, les étudiants écrivent plus de mots, mais leurs notes sont plus superficielles, moins structurées. » Avec le clavier, les étudiants écrivent plus de mots, mais leurs notes sont plus superficielles, moins structurées, et surtout les étudiants répondent moins bien à des questions conceptuelles à l’issue du cours. Lire aussi : En amphi, l’ordinateur « arme de distraction massive » Il y a une recherche importante en la matière.

Pourquoi juste relire pour apprendre et réviser est inefficace (et que faire à la place) Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur : elle prend beaucoup de temps (faire des lectures répétées à intervalles courts est coûteuse en temps et produit des effets négligeables sur les apprentissages);elle ne produit pas de mémoire à long terme (la relecture et la répétition ne fonctionnent pas pour un apprentissage durable. En revanche, il est pertinent de relire un texte si un temps suffisant s’est écoulé depuis la première lecture. Le seul contexte dans-lequel des relectures peuvent être efficace est dans le cas de relectures espacées dans le temps et régulièrement réactivées.) Toutes ces stratégies ont en commun de : -s’entraîner à se remémorer les nouveaux apprentissages grâce à une auto évaluation -espacer les séquences d’entraînement Il s’agit de ne pas cesser de s’interroger sur les notions qu’on a l’impression de maîtriser.

Les clés de la mémorisation : 5 conseils pour améliorer la mémoire Les clés de la mémorisation sont : Effort initialRépétition de l’informationAuto tests sans relecture/ révision préalableSommeil Stanislas Dehaene, neuroscientifique, propose cinq conseils pour améliorer la mémoire à commencer par le fait de ne pas attendre la dernière minute et de réviser régulièrement : Pour aller plus loin : Apprendre ! de Stanislas Dehaene (éditions Odile Jacob) Related

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