[Prospérité et Partage] De vita beata La Grèce vit sur ses morceaux. Mille morceaux et segments, mais en réalité des millions de gens “reconditionnés” qui s’ignorent entre eux. Un bien curieux phénomène à l’ère de la métasociologie... et qui exige tout un ensemble de conditions psychologiques, dont les plus évidentes sont l’aveuglement et la crédulité générale. Au moment où les maîtres politiques annoncent par exemple, la mise à mort officielle et alors patente du système des retraites. À partir du 1er janvier 2015, seule la retraite dite “de base” s’élevant à 360 euros par mois sera garantie par l’État, au-delà, tout dépendra de la situation financière des organismes concernés. Depuis 2010, le montant des retraites avait été déjà d’abord été diminué de 30% à 60% selon les cas, et voilà que le moment arrive... enfin où ces “diminutions d'urgence” auront servi à institutionnaliser la suppression du système par répartition. Alexis Tsipras exprime déjà une bonne partie de notre vérité bien sombre.
Enseignements et impacts de l’investissement chinois en Afrique La présence croissante de la Chine en Afrique alimente au moins deux débats : le premier porte sur le rôle (positif ou négatif) de la Chine sur le développement du continent noir ; le second questionne les relations entre entreprises chinoises et occidentales (âpre rivalité ou coopération) et ses implications géopolitiques (tensions croissantes ou nouvel équilibre). Le cas du projet pétrolier Rônier de la China National Petroleum Company (CNPC) est particulièrement intéressant. Il met en scène à la fois la première compagnie pétrolière chinoise - une entreprise publique – et un Etat, le Tchad, appartenant au groupe des Pays les Moins Avancés (PMA), dont l’histoire politique et pétrolière mouvementée oscille entre « malédiction des ressources naturelles » et tentatives d’y échapper. Situation et localisation des champs de pétrole au Tchad Un impact environnemental « normal » Premier enseignement, le projet Rônier n’a pas eu d’impacts environnementaux extraordinaires. Les auteurs
La Cour suprême US refuse l'appel de l'Argentine sur sa dette par Lawrence Hurley et Sarah Marsh WASHINGTON/BUENOS AIRES (Reuters) - La Cour suprême américaine a refusé lundi d'examiner l'appel de l'Argentine contre sa condamnation à rembourser 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs ayant refusé la restructuration de sa dette, une décision inattendue qui fait craindre un nouveau défaut de la troisième économie d'Amérique latine. L'Argentine avait prévenu à plusieurs reprises d'un nouveau risque de défaut si elle devait se plier à cette obligation et les marchés financiers argentins ont dévissé après cette annonce. L'indice Merval de la Bourse de Buenos Aires a plongé de plus de 10% lundi entraînant dans son sillage les autres places latino-américaines. Le risque sur la dette argentine mesuré par l'indice JP Morgan EMBI+ a bondi de plus de 100 points de base. Buenos Aires honorera ses dettes à l'égard des créanciers porteurs de dette restructurée et que le pays évitera le défaut en dépit de la décision de la Cour suprême américaine.
If The World Were A Village Of 100 People... Hong Kong based designer Toby Ng has designed a series of posters that illustrates statistics based on a village of a 100 people. Titled ‘If The World Were A Village Of 100 People’, these different statistics demonstrate our population from race to education and social issues. Ng’s series is simplistic and uses minimal graphics to illustrate the key points. [via Toby Ng] Receive interesting stories like this one in your inbox Place financière suisse cherche yuan! | Le blog de Liliane Held-Khawam 4160 milliards de dollars! Ceci est la valeur des échanges commerciaux entre la Chine et le reste du monde pour l’année 2013. La désormais première puissance commerciale (1) du monde est d’ailleurs en passe de devenir la première puissance économique en termes de pouvoir d’achat réel (parité du pouvoir d’achat), si l’on en croit les statistiques de la Banque Mondiale. (2) En 2013, le volume échangé entre la Suisse et la Chine dépassait les 20 milliards de francs. Les importations de produits chinois ont crû de 75% en deux ans. Ces chiffres ne peuvent qu’exploser avec l’entrée en vigueur le 1er juillet 2014 de l’accord de libre-échange sino-suisse. C’est dans ce contexte de forte dynamique commerciale que nous découvrons avec stupéfaction que la place financière suisse ne dispose de yuans (renminbi) qu’à travers des intermédiaires à Londres, Francfort, Singapour ou Hong-Kong. C’est donc désormais la Finma – et non plus le CF – qui détient la clé de l’approvisionnement du pays en yuans.
Transition énergétique : De quoi Jeremy Rifkin est-il le nom ? Après San Antonio, Rome, Monaco et Rennes, c’est la région Nord-Pas-de-Calais toute entière qui est en passe de se convertir à l’évangile selon Rifkin et d’entrer dans la « Troisième Révolution Industrielle » (TRI). Le 25 octobre dernier, devant un parterre de patrons et d’élus locaux, Jeremy Rifkin est venu présenter son « Master plan » pour la Région. Fruit de six mois de travail entre son équipe, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et le Conseil régional. Une « feuille de route » qui fait la part belle aux nouvelles technologies, en essayant de rallier le patronat à des thèses pseudo-écologiques. Fleurir l’industrie Sous bien des aspects, la théorie de Rifkin est séduisante. Les cinq commandements Rifkin libertaire ? Ce système d’échange en réseau doit permettre de redéfinir une nouvelle forme de répartition du pouvoir. Mafia K’1 Rif Jeremy Rifkin est avant tout un businessman, à la tête de son groupe de consultants « TIR Consulting Group, LLC », le Rifkin team. Vieille rengaine
Tisa, ces négociations commerciales secrètes qui visent à accélérer privatisations et dérégulations Ce pourrait être la fin des services publics de l’eau, de l’éducation ou de la santé, la fin de toute volonté de réguler les marchés financiers ou de protéger les données des citoyens. Bref, une entrave encore jamais vue à l’exercice de la démocratie et au fonctionnement des politiques publiques. L’Accord sur le commerce des services (ACS) ou Trade in Services Agreement (TISA) est actuellement en cours de négociation entre une cinquantaine de pays [1], dont ceux de l’Union européenne. Il a été lancé par les États-Unis et proposé à des pays membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), baptisé le groupe des « Vrais bons amis (des services) » (Really Good Friends). « Apaiser la frustration des entreprises » Ces négociations se déroulent hors du cadre de l’OMC, avec les pays les plus partisans de la libéralisation des services, contrariés par l’impasse des négociations de Doha lancées en 2001 [2]. Interdire toute intervention des États Verrouiller les privatisations Agnès Rousseaux
Vers la fin de l'impunité pour les entreprises transnationales ? Vous affirmez qu’il y a « une occasion historique d’engager la négociation d’un traité contraignant qui porte sur les entreprises transnationales » dans le cadre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH). Pouvez-vous expliquer ? Depuis des décennies, les populations à travers le monde qui subissent des violations systématiques et persistantes des droits de l’homme et les conséquences des crimes économiques et écologiques liés aux activités des entreprises, sans avoir accès à la justice, appellent à des règles contraignantes portant sur les opérations des entreprises transnationales. Le long silence entourant la nécessité d’avoir des dispositions contraignantes encadrant l’activité des transnationales a été brisé en septembre 2013, lorsque 85 Etats menés par l’Équateur ont introduit une résolution à l’agenda du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH). Le 19 juin 2014. Propos recueillis, et traduction réalisée, par Maxime Combes, membre d’Attac France.
Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU favorable à la fin de l'impunité des multinationales. La France vote non. -- ATTAC C’est par 20 votes pour, 14 contre et 13 abstentions que la résolution en faveur d’un futur instrument légalement contraignant envers les multinationales a été adoptée au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU. Cette résolution, dont le principe avait été soutenu par 85 États de la planète en septembre dernier, ouvre une opportunité historique pour combler un manque flagrant : il n’existe pas, au niveau international, d’instrument juridiquement contraignant, pourvu de mécanisme de sanction, pour réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités. Attac France et l’Aitec appellent le gouvernement français à revoir sa position, et à s’expliquer à défaut.