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Dans la Grèce rurale, la révolution des jardins

C’est à Paranesti, au nord de Drama, sur les contreforts des Rhodopes, la chaîne de montagnes qui longe les deux côtés de la frontière avec la Bulgarie, que commence notre voyage. C’est la municipalité la plus grande et la moins peuplée de la Grèce, riche en immenses étendues de forêt. Nous y sommes allés pour participer à une bourse aux semences et une rencontre internationale de trois jours organisées par Peliti, une association créée il y a dix ans par Panagiotis et Sonia Sainatoudis. De ce séjour d’à peine deux semaines en Grèce, nous retiendrons à quel point ce pays correspond peu à l’image caricaturale largement projetée par nos médias. Première surprise de taille : à Paranesti, nous nous sommes trouvés au cœur du plus grand événement lié aux semences en Europe, emportés par une énergie et un enthousiasme époustouflants. Ce n’est que relativement récemment que la Grèce existe comme nation. Comment réagir ?

« Kommandantur SPD ?» Les derniers jours qui précèdent les élections à la Baronnie s'avèreront de plus en plus passionnels et passionnants. La drame y est déjà, au même titre que le sang, la mort, les espions, les intimidations et la résistance, et on s'y attend vivement... à un éventuel « appel du 18 juin » ! À moins qu'au soir du 17 juin déjà, un certain « Samarelos » (Samaras et Venizélos), ou un remplaçant surprise, viendra « faire à la Grèce le don de sa personne pour atténuer son malheur, car en ces heures douloureuses il pense évidemment aux malheureux chômeurs qui dans un dénuement extrême finissent par se suicider », surréaliste non ? Seulement, nos derniers suicidés, n'attendent plus rien, leurs comptes du vécu politique étant définitivement et violemment clôturés. Mercredi très tôt, un homme de 60 ans, Alexandre, s'est pendu sur une place de Nikaia, dans les faubourgs ouest d'Athènes. Donc on n'oubliera pas. « C'est incroyable et pourtant c'est vrai. C'est compréhensible. On se met à rêver.

Skouries turned into a battlefield The forest of Skouries in northern Greece's Halkidiki peninsula turned into a battlefield tonight as local villagers and Syriza leaning protesters clashed with riot police [see update below]. Approximately 2000 demonstrators marched peacefully to Eldorado company’s site over the severe environmental impact from its gold mining operations. Riot police squads had already blocked the way through the entrance and hurled teargas to disperse the crowd. There were multiple reports of outrageous police brutality going viral on twitter as the incident was not broadcasted by mainstream media. 18 people were detained and led to the police department of Polygyro (capital of Halkidiki) where another 150 gathered to express their solidarity. Riot police officers allegedly smashed window cars and threw teargas canisters inside *pictures and video via alterthess.gredited by @inflammatory_

Égée La Mémorandocratie ces derniers jours, s'apparente à un château branlant, tandis qu'en dehors de la Baronnie et pour ce qui est de la « construction » européenne, la grande auberge devient décidément espagnole, sans compter sur les spéculateurs qui donneraient trois moins à l'euro, guère davantage, pour... se sauver. Et aux Grecs ? Ce dimanche « Avgi », quotidien proche de SYRIZA titre : « Nous prendrons la responsabilité [de gouverner] et nous garantirons l'unité du peuple à travers un programme qui sortira la Grèce de la crise, de la pauvreté et du discrédit », tandis que toutes les autres formations politiques ne voient plus qu'un seul adversaire, la Gauche radicale. Il y a dans ce pays du vent mauvais, du vent qui tourne et du vent de l'Égée. Mon ami Vardis, est skipper professionnel (www.sun-sailing.com) depuis presque vingt ans. C'est indéniablement un signe du crépuscule pour une certaine classe moyenne, mais entre nous, nous n'irons pas forcement pleurer.

La vérité sur la Grèce | Un appel de Mikis Theodorakis à l'opinion publique internationale Mikis Theodorakis prendant une manifestation contre les nouvelles mesures d’ajustement structurel, devant l’Université d’Athènes. Un complot international est en cours, visant à mener à terme la destruction de mon pays. Les assaillants ont commencé en 1975, avec comme cible la culture grecque moderne, puis ils ont poursuivi par la dissolution de notre histoire récente et de notre identité nationale, et aujourd’hui ils essaient de nous exterminer physiquement par le chômage, la famine et la misère. Si le peuple grec ne se soulève pas pour les arrêter, le risque de disparition de la Grèce est bien réel. Je la vois arriver dans les dix prochaines années. Le seul élément qui va survivre de notre pays sera la mémoire de notre civilisation et de nos luttes pour la liberté. Jusqu’en 2009, la situation économique de la Grèce n’avait rien de très grave. L’année passée, M. En 2008, la grande crise économique est arrivée en Europe. En 2009, (en novembre), au moment de l’arrivée de G. M. Mais M.

VIDEO - Grèce: un député néonazi agresse deux députées en direct à la télé Que s'est-il passé ? Ilias Kasidiaris, porte-parole de Chryssi Avghi qui a fait irruption au parlement avec 6,9% des voix lors des dernières élections du 6 mai, est sorti de ses gonds sur le plateau de la chaîne Ant1 quand la députée de gauche radicale Rena Dourou a évoqué les poursuites lancées contre lui par la justice pour un vol à main armée en 2007. Son procès s'était ouvert mercredi mais a été ajourné au 11 juin. La vidéo de l'agression L'activiste néonazi a alors jeté un verre d'eau à la figure de Mme Dourou en l'insultant, avant de se tourner vers une autre élue, communiste, Liana Kanelli, qui s'était levée pour protester. Selon une journaliste de la chaîne, des employés ont tenté de le retenir mais il a pris la fuite. Dans un appel téléphonique ultérieur à la chaîne, Kasidiaris s'est défendu en accusant Mme Kanelli de l'avoir agressé en premier. Condamnation Le gouvernement intérimaire a "condamné l'attaque de la manière la plus catégorique".

Grèce et mine d'or : la fôret de Skouries se transforme en champ de bataille (dernière mise à jour le 1/10/2013 - 19:00) La forêt de Skouries, dans le nord de la pénin­sule grecque de Halkidiki s’est trans­for­mée en champ de bataille dimanche soir alors que des vil­la­geois et des mani­fes­tants proches du Syriza se sont affron­tés avec la police anti-émeute. Environ 2000 mani­fes­tants ont défilé paci­fi­que­ment vers le site de la société Eldorado contre l’impact envi­ron­ne­men­tal grave de ses acti­vi­tés d’exploitation minière. Des esca­drons de la police anti-émeute avait déjà blo­qué l’entrée et lancé des gre­nades lacry­mo­gènes pour dis­per­ser la foule. Il y a eu plu­sieurs cas de bru­ta­lité poli­cière scan­da­leux qui n’ont pas été –comme sou­vent– repris par les médias tra­di­tion­nels. Photo A. Iliopoulos, membre du mou­ve­ment de jeu­nesse Syriza aurait dit: «Ils (les poli­ciers) nous ont pour­suivi jusqu’en bas de la route pen­dant 7km et les gens ont été pris de panique. Quelques vidéos de la jour­née d’hier (source anti­gold­greece) :

L'euro ou le cancer En nous réveillant ce matin, nous avons appris que nous sommes aussi, tous... Lettons. Nos commentateurs radiophoniques ont ainsi découvert les dernières déclarations de Christine Lagarde lors d'une interview accordée au journal suédois Svenska Dagbladet, car en résumé, nous devrions nous inspirer de l'exemple des politiciens Lettons qui se sont pliés au programme du FMI. « On nous raconte que nos politiciens sont bien sages car ils acceptent toutes les décisions des européens, c'est à dire des Allemands, sans même protester. C'était à la pharmacie de ma cousine Voula ce matin. Voula m'a montré la liste imprimée des commandes du jour. Mais il n'est plus question de condition humaine en Grèce, en Bulgarie ou en Lettonie. Je peux le confirmer pour ce qui est des dernières mentalités athéniennes. Ma cousine Voula a maigri, elle se réserve des calmants pour dormir mais elle s'estime chanceuse que son mari Vassilis a trouvé un travail par l'intermédiaire d'un membre de sa famille.

Greece shocked at EU peace prize amid economic 'war' | World news There are prizes and prizes. And on Friday night there was no doubt in the minds of most Greeks that the biggest of them all, the Nobel peace prize, had gone to the wrong recipient. In the country on the frontline of the worst crisis to hit the continent since the second world war, news that the EU had been given the award for its efforts to promote peace and democracy was greeted with bewilderment and disbelief. "I just cannot understand what the reasoning would be behind it," said Panos Skourletis, the party's spokesman. Almost three years into the debt crisis that began beneath the Acropolis there is no doubt in the minds of many that Greece is at war – an economic war whose byproducts of poverty and hate, anger and desperation have begun inexorably to tear its society apart. "It's a new kind of war, one without weapons but just as deadly," said Takis Kapeoldasis, a tattoo artist, giving voice to the mood at large. Even worse was the democratic deficit.

Les (autres) Maîtres Fous « La magie, selon l’anthropologue Ernesto de Martino, appartient à un monde historique et culturel dans lequel la présence au monde est quelque chose de labile, d’incertain, de précaire, qui précisément demande à être garanti par des procédures rituelles collectives. En ce sens, le problème de la magie n’est rien d’autre que ce qu’il appelle « la crise de la présence ». Celle-ci se manifeste par l’apparition d’un seuil d’indistinction entre la présence et le monde – que les Malais nomment latah, les Toungouses olon, et les psychiatres schizophrénie – dans lequel le sujet ne perçoit plus le monde mais le devient, qu’il s’agisse des feuilles d’un arbre dans le vent ou de la locomotive d’un train. Le rite magique vise à racheter une présence au monde en suscitant de tels états de fluidité pour les canaliser. » Ernesto de Martino était un anthropologue dont la démarche était basée sur la thèse suivante : la société, l'histoire et le psychisme humain se développent en correspondance.

Un journaliste grec accusé d'avoir publié des données bancaires - médias Un journaliste grec devait comparaître lundi en flagrant délit devant la cour pénale d'Athènes, accusé d'avoir dévoilé une mystérieuse liste comprenant des détenteurs grecs présumés de comptes bancaires suisses, et que le gouvernement grec lui-même affirmait avoir égaré. Le journaliste Costas Vaxevanis, 46 ans, est poursuivi en flagrant délit pour le délit de "viol de données personnelles" après avoir publié samedi dans son journal "Hot doc" cette liste comprenant 2.059 noms d'individus, selon une source judiciaire. Selon le journaliste, la liste provient de documents révélés par un employé de la banque HSBC en Suisse. Elle avait été transmise au gouvernement grec en 2010 par l'actuelle patronne du FMI Christine Lagarde, alors qu'elle était ministre des Finances en France. M. Vaxevanis a indiqué avoir reçu cette liste via une lettre anonyme dont l'expéditeur affirmait l'avoir reçue d'un homme politique.

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