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La fausse solution des eurobonds

La fausse solution des eurobonds
Au point où le destin de la zone euro, et en fait de l’Union tout entière, se trouve rendu à l’alternative radicale de l’explosion ou du fédéralisme complet, il semble bien que vae victis soit la réponse, malheur aux vaincus, aux demi-habiles et aux faux visionnaires, architectes prétendus d’une grandiose construction politique mais sans la moindre culture politique, ou du moins persuadés que l’ingénierie des pactes fiscaux pouvait leur en tenir lieu. Il est à craindre en effet que les ouvriers paniqués de la onzième heure ne puissent accomplir ce qui aurait dû être entrepris depuis très longtemps, mais à quoi en fait ils se sont toujours refusés, et que le temps compté d’une crise aigüe ne leur laissera pas accomplir : la construction d’une souveraineté démocratique européenne. Les eurobonds (façon Capitaine Haddock) Mais cette solution en est-elle vraiment une ? Les marchés, le tout et les parties Ne pas perdre la normalisation des « partenaires » par les marchés…

L'austérité, mais dans le calme Le « jeu de la mauviette » (chicken game) est un jeu de con : deux voitures se précipitent l’une vers l’autre, le premier conducteur qui dévie de la ligne pour éviter la collision est la « mauviette ». Il existe cependant une version « Fureur de vivre » plus stupide encore : les deux voitures parallèles fonçant vers un précipice, le dernier qui s’éjecte de la voiture pour ne pas faire le grand saut a gagné. On notera que dans cette version-là, les deux voitures sont perdues à coup sûr et le cas échéant un conducteur (ou deux) avec – death without a cause. C’est à cette merveille d’intelligence que la zone euro semble avoir décidé de s’adonner depuis trois ans – en tout cas jusqu’à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) du 6 septembre. Les pays en détresse n’ont même pas à appuyer sur l’accélérateur, ils roulent tout seuls vers l’abîme et à tombeau ouvert. L’aléa moral ou le symptôme de la Désunion européenne La BCE : survivre aussi Et qui lui donne à penser.

Un mouvement des indignés prend forme au Maroc: Grande mobilisation syndicale contre le gouvernement La Confédération démocratique du travail (CDT), renoue des liens étroits avec la Fédération démocratique du Travail, (FDT), les deux centrales syndicales appelant de concert, à une marche pour la dignité, le 27 mai prochain à Casablanca. Selon les organisateurs, le Maroc fait face à des insuffisances structurelles multiples, qui touchent tous les secteurs, et en particulier les secteurs sociaux. Le pays a besoin de décisions nationales importantes courageuses, loin des petites mesures superficielles, ont-ils expliqué. Ces centrales syndicales constatent une détérioration des équilibres sociaux, du coût de la vie, de l’emploi et de l’incapacité du gouvernement de gérer les services de l’enseignement, de la santé et de l’habitat et de la sécurité. Revendications principales de ce grand rassemblement Une grande majorité des mouvements et partis politiques de l’opposition soutiennent cette marche de protestation.

Dette : la montagne qui surplombe et vacille « Il y a une première évaluation, puis une deuxième, une troisième, une quatrième... Il s'agit de la pire façon possible de faire les choses. Tout le monde finit par faire la chose à, faire, mais au plus haut coût ». Qui donc parlait hier des pertes des banques et de la politique des dirigeants européens de manière si sévère ? Le président de la BCE, Mario Draghi, à l'occasion d'une audition devant le Parlement européen. Avec ses collègues du conseil des gouverneurs, il enfonce un même clou, soutenant la création de l'« Union bancaire européenne » proposée par la Commission, avec comme première étape la constitution d'un fonds de garantie des dépôts. Devant la réalité, il faut à un moment ou un autre s'incliner. Additionné à la déroute d'un pan entier du système bancaire espagnol, ce phénomène a soudainement pris le pas sur la crise de la dette publique et son corollaire le traité de discipline budgétaire visant à la résoudre.

2007 Le SLAM  Bonjour Daniel, Si désormais aujourd’hui,cher Daniel, il nous est interdit de fumer, il n’en demeurera pas moins que nous pourrons toujours grace à toi et à ton équipe (merci à vous tous,au passage) pouvoir continuer à nous drogués en écoutant tes émissions, fait attention tout de meme qu’ils ne te l’interdisent pas prochainement par un decret... C’est dommage que les émissions des années 2000 à 2005 ne soient archivées en mp3. Pour tout te dire et comme beaucoup de tes auditeurs,nous ne pouvons t’écouter durant les transmissions journalières, serait ce une volonté de ta direction ! Toujours est il que j’enregistre celles ci le dimanche soir pour ensuite me "nourrir" durant mes promenades de fin de journée de travail, seule solution désormais pour avoir encore une journée intelligente... MERCI de nous faire encore rever et de continuer à nous instruire dans ce monde à pensée unique.

Québec : le "printemps érable" souffle sur Paris Alors que le "Printemps érable" dure depuis cent jours, les Parisiens se sont rassemblés dans le centre de la capitale, mardi soir, pour exprimer leur soutien aux étudiants québécois. L’Humanité.fr donne la parole à ces Canadiens qui suivent les évènements depuis la France. Vendredi dernier, le gouvernement du Québec de Jean Charest faisait voter par le Parlement une loi d’exception pour casser le droit de manifester et repousser les jeunes dans leurs derniers retranchements. Depuis le début, ils luttent contre la mise en place d’une hausse de 82 % des frais d’inscription à l’université. Face au mépris du pouvoir en place, le mouvement ne cesse de croître et finit par mobiliser tout un pan de la société québécoise. Ces mesures répressives n’y font rien, les gens descendent encore dans la rue. Une politique indigne d’un pays démocratique Claude Nadeau, animatrice à Radio France. "Une page de l'histoire est en train de s'écrire. Un mouvement fédérateur Une lutte sociale À lire aussi :

La journée de dupes qui a conduit au dépôt de bilan de Doux On ne veut renoncer à rien, on fait tout pour qu'il n'y ait pas de dépôt de bilan." Invité vendredi 1er juin au matin sur BFM-TV à réagir aux difficultés du groupe breton Doux, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, semblait sûr de lui. Le numéro un européen de la volaille, plombé par une dette de 430 millions d'euros, pouvait encore être sauvé, estimait alors le premier ministre. Las ! "Charles Doux nous a menés en bateau", s'énerve-t-on dans l'entourage d'un des ministres. "Il n'y a pas eu d'entourloupe, se défend Guillaume Foucault, l'un des dirigeants de FTI Consulting, un cabinet de communication de crise recruté par la famille Doux. Une version que réfute la banque Barclays : "Cette décision a été prise unilatéralement, sans consultation des parties prenantes travaillant au sauvetage de l'entreprise", a-t-elle dénoncé elle aussi dans un communiqué rageur vendredi soir. Alors, à quoi a donc joué Charles Doux ? En attendant, la pression monte.

Frédéric Lordon : Capitalisme, désir et servitude S’il y a une spécificité du néolibéralisme c’est bien qu’il se donne pour vocation de coloniser intégralement l’intériorité des individus, des travailleurs, c’est-à-dire de refaçonner intégralement leurs désirs et leurs affects. Le régime de mobilisation néolibéral ne se contente pas de ce que des salariés viennent et accomplissent les actions qu’on leur a dictées d’accomplir, comme c’était le cas dans le fordisme. Le néolibéralisme exige que le salarié refaçonne entièrement ses dispositions pour être dans un état de mobilisation générique et permanente. Alors, c’est qui le néolibéralisme ? Et l’actionnariat est un truc bizarre qui va complexifier l’analyse parce qu’on peut dire à un certain moment que ce sont tels fonds de private equity ou tels fonds de pensions etc... Renouveler la critique du capitalisme Il s’agit en quelque sorte de renouveler l’anthropologie sous-jacente à toute économie politique et de dépasser ainsi les discours dominants insolubles et inévitables.

Empreintes » Saviez-vous que ? » Chavez, un bilan méconnu 12 ans après le début de la Révolution Bolivarienne, donnons quelques chiffres qui nous renseignent sur l’angoissante orientation que celle-ci a prise. Précision importante : les données qui suivent ne sont pas révélations de Wikileaks. Économie et finances publiques 1. Le pays a rompu avec le Fonds Monétaire International. 2. Pétrole 6. Agriculture et production 9. Santé. 11. Femmes 18. Éducation 22. Pauvreté, travail et habitat 33. Services 39. Communication 42. Environnement 45. Sécurité 47. Forces armées 51. Intégration 53. Politique 55. José Steinsleger est écrivain et journaliste. Source : Notes : Ø PETROSUR : Petrosur es un organisme politique et commercial promu par la République Bolivarienne du Venezuela pour établir des mécanismes de coopération et d’intégration sur la base de la complémentarité et en faisant un usage juste et démocratique des ressources énergétiques pour le développement socio-économique de ses peuples.

L'Espagne, boudée par les marchés, appelle l'Europe à la "soutenir" Mes Listes Devenez Membre Boursorama Profitez de l'ensemble des services et des avantages destinés aux Membres en quelques secondes. Devenir Membre Brest - 29200 Le commencement de la fin Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côte japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis. Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses. Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières. Quand les agences font de la politique Les Etats-Unis à leur tour dans la lessiveuse Le chaos cognitif de la finance

L’acte fondateur de l’âge barbare Je publie cette lettre ouverte de deux enseignants québécois révoltés par la "loi 78", une loi d'exception visant à bloquer le mouvement étudiant et, au-delà, permettant de criminaliser les démonstrations de protestation et les actions revendicatives. Un témoignage particulièrement éloquent sur l'a-démocratie néolibérale. L’acte fondateur de l’âge barbare Par Gordon Lefebvre, enseignant à la retraite et Eric Martin, Professeur de philosophie, Collège Édouard-Montpetit Pour une première fois, nous prenons la plume au Québec en craignant que cela ne puisse entraîner des représailles à notre endroit. En effet, dans son discours de présentation de la loi d’exception, Jean Charest a qualifié la réforme du financement universitaire « d’acte fondateur » : « le gouvernement a posé un acte fondateur, il s’agit de l’avenir de nos universités et de nos collèges, il s’agit donc de l’avenir de nos enfants, du financement d’institutions qui sont névralgiques pour l’avenir de notre peuple ».

Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Suite du billet sur les crédits bancaires aux ménages en zone euro. Nous allons analyser aujourd’hui l’évolution des prêts accordés par le système bancaire au secteur privé (entreprises + ménages) dans la zone euro. Comme les graphiques sont la simple somme des études précédentes sur les crédits aux entreprises et aux ménages, je commenterai peu… Situation globale de la zone euro On observe clairement que la crise de 2008 a nettement ralenti la dynamique des prêts. On note ici que non seulement il n’y a pas eu de véritable reprise, mais surtout que nous avons là un évident “double dip” (ou effet en W) voire triple : une nouvelle crise est bien en cours. Situation détaillée de la zone euro Ce graphe touffu a pour seul rôle de comparer en un coup d’oeil les pays entre eux (nous détaillerons les plus gros un peu plus bas). Dans ce graphique, c’est surtout le cas de l’Espagne qui saute aux yeux, avec une nette décroissance des crédits. Situation de la France Situation de l’Allemagne

Grève étudiante québécoise de 2012 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Grève étudiante québécoise de 2012 Manifestation nationale du 22 juillet 2012 (à gauche), du 22 mai 2012 (haut), du 14 avril 2012 (centre) et émeute de Victoriaville du 4 mai 2012 (bas). La grève étudiante québécoise de 2012 désigne l'ensemble des événements, mouvement sociaux et perturbations induits par une grève étudiante générale et illimitée dans certains établissements d'enseignement supérieur québécois du 13 février au . Dénomination[modifier | modifier le code] Plusieurs expressions furent utilisées pour nommer ce mouvement social québécois de contestation en 2012, dont surtout, dans les journaux québécois et internationaux : « grève étudiante », « conflit étudiant », « crise étudiante », « printemps 2012 », « printemps étudiant » et, de façon poétique, « Printemps québécois »[8] ainsi que « Printemps érable »[9] ,[10], évoquant le Printemps arabe et la montée printanière de la sève d'érable, un symbole culturel québécois. TaCEQ

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