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L'éloge des femmes passives

L'éloge des femmes passives
Nous sommes passés de normes extérieures, explicites, monolithiques, édictées par la morale ou la religion à une prolifération de représentations, et par conséquent à une individualisation des conduites, produisant à son tour des injonctions contradictoires. Mais, pour autant, ce que révèlent aussi ces enquêtes, c’est que les places des hommes et des femmes n’ont pas radicalement changé. Ainsi, la presse et notamment celle que l’on qualifie « de société », qu’elle soit à destination d’un lectorat masculin ou féminin, adolescent ou adulte, hétérosexuel ou homosexuel semble être un vecteur de ces nouvelles normes contemporaines de la sexualité. Nous proposons par conséquent un « coup de sonde » sur les papiers consacrés à la sexualité dans le magazine pour adolescentes le plus vendu de cette catégorie, durant une période d’analyse, de novembre 2007 à avril 2008. Tout d’abord, de quelle manière opère cette contrainte à l’identification des adolescentes ? « In bed ! Related:  Sexualité hétéro

Pourquoi les femmes simulent-elles ? On a maintenant une liste précise de raisons, et elles sont classées dans l'ordre d'importance : 1) Pour ne pas décevoir son partenaire, pour ne pas heurter ses sentiments et son estime personnelle. C'est le cas dans 92 % des simulations. 2) Par peur et insécurité, pour ne pas tomber dans des émotions négatives. 3) Pour s'exciter soi-même. 4) Pour que ça s'arrête (à cause d'ennui, de fatigue, d'inconfort ou d'autres choses à faire), et que les hommes ont tendance à ne pas s'arrêter avant l'orgasme féminin. Comme vous pouvez le constater, il ne s'agit pas toujours de faire sa sournoise. Il est temps d'admettre que les hommes hétéros n'échapperont pas à la simulation. Autre point intéressant de cet article : si vous avez des doutes sur la simulation possible de votre partenaire, comparez les bruits qu'elle fait pendant le cunnilingus et pendant la pénétration.

Femmes, Désir, Homme Ozon : ce que "le fantasme de la prostitution féminine" révèle de ceux des hommes Existerait-il donc un fantasme masculin consistant à se livrer à une activité sexuelle sur une femme non désirante Et ce fantasme, dans quels méandres de l'inconscient se forge-t-il Dans des traumatismes sexuels précoces, poussant l' homme à devenir celui qui impose plutôt que [...] de Freud) comme fondamentalement dissymétrique, l'un désire et l'autre pas Dans la peur du désir féminin perçu comme dévorant ( vagina dentata et autre folklore) Dans une éducation culturelle selon laquelle une femme convenable ne désire pas, la femme désirante étant une salope Ou dans un bon gros égoïsme veule et banal, au soutien duquel l' homme s'épargnerait la peine de prendre en considération [...] le seul, l'unique, le grand fantasme qu'ont toutes ces femmes, beaucoup de femmes, c'est tout simplement de se conformer à ce qu'elles croient être le désir de l'homme. L'éjaculation féminine ne doit plus être un tabou LE PLUS.

Ozon : ce que "le fantasme de la prostitution féminine" révèle de ceux des hommes Les propos du réalisateur François Ozon sur la prostitution suscitent la polémique (Goldman Michael/SUPERSTOCK/SIPA) Depuis que François Ozon a jugé utile d’affirmer que beaucoup de femmes ont le fantasme de se prostituer, les déclarations et commentaires à ce sujet fleurissent. Il paraît qu’il aurait raison, qu’il serait bon de mettre enfin les femmes face à la réalité de leurs fantasmes : celui de se prostituer et aussi, ne manquent pas d’ajouter certains, de se faire violer. Il est ainsi très instructif de constater qu’à la simple évocation d’un "fantasme de prostitution" fait immédiatement écho celle d’un "fantasme de viol" qui ornerait de même, paraît-il, l’imaginaire féminin. Et pourtant oui, il y a bien un lien, un lien fondamental, un point commun qui fait socle indéboulonnable, entre prostitution et viol. La prostitution et le viol, deux rapports soumis au seul désir de l’homme Le vrai fantasme : se conformer au désir de l'homme Fantasme et réalité, deux notions bien différentes

Petit appendice Ouvrir Cosmopolitan, quelle joie. Tout y est abordé avec légèreté ! On se marre à chaque page. On dirait « Un gars, une fille » version papier. Des conseils aux hômmes, qui sont touchants et rigolos, des histoires « trop marrantes » de nanas qui sont sorties chercher maman à la gare en oubliant qu’elles avaient un masque apaisant sur le visage (75 Euros les 10 ml) ! Que du fun dans la « Cosmosphère ». hihi. Love & Sexe : comment atteindre l’orgasme à coup sûr ? Une nana nous explique qu’elle n’a pas réussi à atteindre l’orgasme avec son « Jules » parce que le téléphone a sonné au moment crucial (certainement le coït d’après les CosmoSchémas). Non, c’est bien connu, Lafâme est cérébrale. Une autre explique que son Jules ne lui donne pas assez de caresses « avant », mais elle n’ose pas en parler à son héros de peur de le vexer. « Les préliminaires sont cruciaux, ils sont l’antichambre de l’acte sexuel, (…) ». C’est pour faire plaisir à Lafâme. Déplacé Entre l’orgasme et moi ? Un câlin du bas.

La sexualité hétérosexuelle dans le patriarcat est-elle nécessairement sexiste "je me suis fait baiser" = "je me suis fait avoir" Une femme est baisée. Un homme baise une femme. Si, dans le féminisme, nous questionnons à peu près tout, du privé au public, des tâches ménagères à la représentation des femme en politique, un sujet échappe régulièrement à la réflexion politique ; la sexualité hétérosexuelle. La sexualité hétéro est évidemment étudiée - et abondamment - dans certaines pratiques ; le sexe lorsqu'il est payant (prostitution, porno) ou est utilisé comme biais pour de actes violents (viol). Pourtant, comment ne pas questionner la sexualité ? Peut-être parce que cela serait trop désespéré ? "je l'ai sautée, je l'ai tirée, je l'ai percée, je lui ai cassé les pattes arrières, je l'ai défoncée, je l'ai trouée, je l'ai déchirée" Delphy dans la préface des Femmes de droite dit à propos de Dworkin "La première raison du silence fait sur elle est sans doute que Dworkin est radicale. "Quand je baise, la peur que j'ai d'être enceinte me coupe toute envie de jouir. 1.

Couple, monogamie, fidélité : de l’importance du sexe Notre culture est totalement schizophrène quant au sexe dans le couple. Elle minimise l’importance du sexe dans l’entente d’un couple tout en hurlant à la mort au moindre sexe extra-conjugal. l’exclusivité induit une grande responsabilité vis-à-vis du sexe (ref. photo (c) animel sur deviantart.com) Dans un couple, le sexe ne devrait pas être important Dans un couple, le sexe ne devrait pas être important. Dans les petites annonces du coeur et dans beaucoup de sites de rencontres, le sexe est savamment euphémisé s’il n’est pas carrément éludé. « Je cherche un homme attentionné » / « je cherche une femme gentille », et surtout : « pour du sérieux » — sous-entendu « celui ou celle qui met la bagatelle sur le tapis n’est pas sérieux-se ». Quand un couple consulte pour des problèmes qu’il n’arrive pas à surmonter, souvent le problème central pour l’un des deux partenaires est la question du sexe ; l’autre évoque quant à lui/elle toutes les autres imperfections dans la relation.

LA PEUR DE L'HOMME Mercredi 14 janvier 2009 3 14 /01 /Jan /2009 14:59 Elles sont devenues folles par amour… Elles ont connu un terrible traumatisme sexuel… Deux émissions sur l’amour fondées sur des histoires destructrices. Rien de nouveau sous le soleil : des copains de fac devenus juges m’avaient dit combien les histoires d’inceste et de viol faisaient leur quotidien déjà à la fin des années 70. On me dira « oui, mais ce sont des violeurs, des malades ». « Il y a une juste façon de marcher pour une femme, tard le soir. D’ailleurs les femmes qui n’ont pas peur des hommes font peur aux hommes. Pour quelle raison cette « mâle peur », titre d’un beau livre du Dr Gérard Leleu, qui l’a très peu vendu, preuve qu’il abordait un sujet tabou ? Bref, la peur ressentie par l’homme a engendré une peur ressentie par bien des femmes face aux hommes.

La psychologie d’un spéculum éclairé Monsieur X. est gynécologue. Son métier « merveilleux qui consiste à travailler auprès des femmes, à les soigner, à mettre leurs enfants au monde », lui fait « aime[r] » les femmes, si bien qu’il est même devenu leur « confident » : il fait son « travail tout en instaurant un dialogue. Car comment traiter une femme si on ne l’écoute pas ? ».Ça promet… Toujours est-il que ce discours si émouvant renverse immédiatement la journaliste, qui demande rapidement d’une voix molle et mouillée « Vous accompagnez les femmes dans toutes les étapes de leur vie… En tant qu’homme, êtes-vous devenu un expert en psychologie féminine ? » [Devant une question si pertinente, et l'usage d'images marquantes comme l'accompagnement dans les étapes de la vie -bon essentiellement reproduction, mycoses et ménopause- ou encore la psychologie féminine -hein, bon !-, on est en droit d'attendre une réponse à la hauteur, ce qui ne loupe pas :] « Les femmes arrivent toujours à me surprendre. Elles s’émancipent.

La pipe du magazine "Elle", ciment de la soumission Chers gens du magazine "Elle", Avant toute chose, je tiens à vous remercier : grâce à vous en effet, je m'aperçois que le format de la petite lettre ouverte, ça me plaît bien. Je ne pensais pas en refaire de sitôt, après celle que j'avais adressée à Louis Aliot au sujet de "l'IVG de confort" et celle écrite récemment à Philippe Brenot et Elisa Brune pour la levrette des pauvresses, mais apparemment je me trompais : on peut toujours compter sur les gens pour nous pondre environ une bouse par semaine dans la presse grand public, quand il s'agit de femmes et de sexe. La couverture du magazine Elle la semaine du 20 juillet 2012 (Capture Le Plus) Courrier de la chatte Aussi, je me sens presque d'attaque pour faire de mon courrier en ligne un rendez-vous régulier. Qu'est-ce qui m'amène aujourd'hui précisément alors que vous produisez de la daube sexiste et rétrograde en permanence ? Une dynamique économico-sexuelle #Astuce Dans le Elle sur la pipe. Vous écrivez en effet : Je cite également :

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