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Éthique et déontologie

Éthique et déontologie

Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. 2. Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après : 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. N°438 - L’évaluation des élèves Si l’école « fabrique de l’excellence scolaire », comme le notait Philippe Perrenoud en 1984, elle produit aussi de la sélection et du tri, elle intègre et exclut, elle contribue largement à assigner les places sociales et son rang à chacun. Et l’outil de cette sélection est l’évaluation dont l’importance dépasse ainsi largement les frontières scolaires. Quel regard peut-on porter aujourd’hui sur l’évaluation scolaire, lieu de soupçons et d’ambiguïtés ?Les maîtres vivent en permanence entre deux rôles opposés à assumer simultanément : d’un côté, être ce guide, ce « passeur » culturel qui accompagne et motive les apprentissages, et de l’autre, se muer très régulièrement en sélectionneur, en examinateur qui peut décider du destin des élèves. Il ne suffit pas de se battre pour savoir s’il faut transformer ou supprimer la notation : l’essentiel pour les professeurs c’est d’être de réels pilotes des apprentissages et de donner la priorité à cette fonction-là.

Journée d’étude : « Ethique et déontologie dans l’Education Nationale » L’idéal français d’un modèle républicain et démocratique de l’école est depuis plusieurs décennies en crise. Entre une morale républicaine qui semble ne plus se transmettre, un cadre laïque parfois contesté, une formation aux métiers d’enseignant de plus en plus réduite et un système éducatif encore fortement inégalitaire du primaire au supérieur et en proie aux doutes au sujet de sa massification, l’heure est aux plus vives interrogations quant à la finalité de l’école. Celle-ci est pourtant déterminée depuis plus de deux siècles dans le cadre du modèle d’une éducation nationale prévue pour être pourvoyeuse – de manière homogène sur l’ensemble du territoire national – d’une culture républicaine et démocratique commune. Or peut-on encore aujourd’hui adresser à l’école la mission de « transmettre des valeurs » à l’heure des seules compétences recherchées et des ressources humaines économiquement gérées ? Interventions :

Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen. Art. 1er

Vers une déontologie de l’enseignement 1 Rawls, 2006, 62-63. 2 Kahn, 2006, 113. 1Le regain d’intérêt pour les questions d’éthique professionnelle et de déontologie peut être compris à la lumière d’une triple analyse. Il y a tout d’abord -fait sociologique majeur- l’évolution des sociétés démocratiques modernes qui, pour toutes une série de raisons (progrès des libertés, pluralité des modes d’expression,...), apparaissent marquées par « le fait du pluralisme1 ». C’est sans doute le propre des « sociétés ouvertes » que d’accueillir en leur sein une pluralité de valeurs et de points de vue idéologiques et axiologiques. 3 Canto-Sperber, 2001, p. 25. 2Précisons maintenant l’idée de déontologie professionnelle. 4 Bergel, 1997, p. 20. 3La déontologie n’a donc pas une vocation spéculative mais une visée pratique, elle entend définir pour une pratique professionnelle donnée, à partir de son axiologie, un socle commun de règles, de recommandations et de procédures. 5 Salas, 2003, p. 5. 4Faciliter la décision et l’engagement. 521. 532.

Charte de l'environnement de 2004 Le peuple français, Considérant : Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de l'humanité ; Que l'avenir et l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ; Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ; Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ; Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ; Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ; Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins, Proclame : Article 1er Article 2 Article 3 Article 4 Article 5

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